Marseille, France | AFP | mercredi 05/07/2023 - L'homme de 27 ans décédé à Marseille dans la nuit de samedi à dimanche, émaillée d'émeutes, possiblement victime d'un tir de projectile de "type flash-ball" selon le parquet, avait été retrouvé inconscient après avoir chuté en scooter, a-t-on appris mercredi de source policière.
Cet homme a été retrouvé cours Lieutaud, une avenue à quelques centaines de mètres à peine du Vieux-Port et des rues commerçantes du coeur de la ville où plusieurs dizaines de commerces ont été pillés dans la nuit de samedi à dimanche, sur fond de colère après la mort du jeune Nahel le 27 juin à Nanterre, en banlieue parisienne.
Il a été retrouvé "après ce qu'un témoin avait qualifié d'accident de scooter" et alors que semble-t-il "il n'y avait pas de forces de l'ordre présentes" à proximité, toujours selon ce témoin, a précisé cette source policière à l'AFP.
C'est lors de l'autopsie effectuée sur la victime, décédée à l'hôpital de la Timone, qu'a été confirmée "une sorte d'impact sur sa poitrine", a ajouté cette source, en précisant que désormais, l'enquête devra déterminer "le périple de ce jeune homme sur la soirée", pour tenter de comprendre quand et où il a pu être touché.
Dès dimanche matin, les marins-pompiers de Marseille avaient mentionné à l'AFP la mort suspecte d'un jeune homme qui avait fait "un malaise" et avait chuté à scooter, sans cependant la lier directement avec les pillages qui avaient eu lieu durant la nuit. Les marins-pompiers avaient précisé que lorsqu'ils étaient intervenus auprès de cette victime, le contexte n'était pas tendu cours Lieutaud.
Dans son mail mardi soir annonçant l'ouverture d'une information judiciaire dans ce dossier pour "coups mortels avec usage ou menace d'une arme", la procureure de la République de Marseille Dominique Laurens avait souligné comme "probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d'un projectile de +type flash-ball+".
A ce stade de l'enquête, "il n'est pas possible de déterminer le lieu" où la victime aurait été victime de ce tir, avait ajouté la procureure, insistant aussi sur le fait que si "des événements de type émeutes et pillages se déroulaient cette nuit-là dans le secteur", il était impossible de déterminer "si la victime y avait participé ou même si elle avait circulé dans cette zone".
A la fois la police judiciaire et l'IGPN ont été saisies de l'enquête sur cette affaire, a confirmé le parquet mercredi.
Cet homme a été retrouvé cours Lieutaud, une avenue à quelques centaines de mètres à peine du Vieux-Port et des rues commerçantes du coeur de la ville où plusieurs dizaines de commerces ont été pillés dans la nuit de samedi à dimanche, sur fond de colère après la mort du jeune Nahel le 27 juin à Nanterre, en banlieue parisienne.
Il a été retrouvé "après ce qu'un témoin avait qualifié d'accident de scooter" et alors que semble-t-il "il n'y avait pas de forces de l'ordre présentes" à proximité, toujours selon ce témoin, a précisé cette source policière à l'AFP.
C'est lors de l'autopsie effectuée sur la victime, décédée à l'hôpital de la Timone, qu'a été confirmée "une sorte d'impact sur sa poitrine", a ajouté cette source, en précisant que désormais, l'enquête devra déterminer "le périple de ce jeune homme sur la soirée", pour tenter de comprendre quand et où il a pu être touché.
Dès dimanche matin, les marins-pompiers de Marseille avaient mentionné à l'AFP la mort suspecte d'un jeune homme qui avait fait "un malaise" et avait chuté à scooter, sans cependant la lier directement avec les pillages qui avaient eu lieu durant la nuit. Les marins-pompiers avaient précisé que lorsqu'ils étaient intervenus auprès de cette victime, le contexte n'était pas tendu cours Lieutaud.
Dans son mail mardi soir annonçant l'ouverture d'une information judiciaire dans ce dossier pour "coups mortels avec usage ou menace d'une arme", la procureure de la République de Marseille Dominique Laurens avait souligné comme "probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d'un projectile de +type flash-ball+".
A ce stade de l'enquête, "il n'est pas possible de déterminer le lieu" où la victime aurait été victime de ce tir, avait ajouté la procureure, insistant aussi sur le fait que si "des événements de type émeutes et pillages se déroulaient cette nuit-là dans le secteur", il était impossible de déterminer "si la victime y avait participé ou même si elle avait circulé dans cette zone".
A la fois la police judiciaire et l'IGPN ont été saisies de l'enquête sur cette affaire, a confirmé le parquet mercredi.