PAPEETE, le 15/09/2017 - La cérémonie s'est tenue ce vendredi matin dans les locaux de la Direction de la Sécurité Publique, en présence du Haut-commissaire René Bidal. Un moment émouvant puisque c'est la première fois qu'un polynésien accède à une haute fonction de l’État.
L'émotion était à son comble vendredi matin, à la Direction de la Sécurité Publique (DSP). Mario Banner a officiellement été nommé directeur de la DSP, en présence du Haut-commissaire, René Bidal mais aussi du président du pays, Edouard Fritch et de plusieurs personnalités de la justice. La famille du nouveau patron de la DSP était aussi de la partie, sans oublier le directeur de la police municipale de Papeete et du patron des gardiens de prison.
Du beau monde pour féliciter cet enfant du fenua qui a travaillé durant de longues années à Nouméa. "J'ai déjà été directeur d'un service en Nouvelle-Calédonie", souligne Mario Banner.
Les fonctionnaires de police se sont bien préparés pour cet événement. Et c'est normal puisque c'est aussi la première fois qu'un polynésien accède à cette fonction, et le Haut-commissaire l'a rappelé dans son allocution. "C'est une fierté pour la République et pour la Polynésie française. C'est un sacrifice qu'il a fait presque dix ans à l'extérieur du fenua, plusieurs concours, des préparations. Je pense que c'est un très beau symbole pour la Polynésie française. Je me suis plusieurs fois exprimé sur la nécessité de permettre aux Polynésiens d'accéder aux plus hautes fonctions, et Mario Banner est un bel exemple. C'est aussi une preuve de confiance que L’État fait sur son territoire même à un polynésien qui a, non pas par faveur, pu accéder à une haute fonction publique de l’État en ayant passé des concours. J'en suis très heureux et particulièrement ému de l'avoir installé ce matin dans ses nouvelles fonctions", explique René Bidal
Et pour arriver à ce poste, Mario Banner a dû passer des concours, et en regardant son parcours, il ne peut qu'être fier de lui. "En rentrant en tant qu'inspecteur de police, je m'étais dit que c'était de l'utopie et qu'il n'était pas possible d'arriver à ce grade. L’État m'a donné les moyens de me préparer, c'est du travail en permanence, dans des conditions difficiles, et quand le résultat final arrive, on se dit que tout est possible."
Sa force, il la retrouve auprès de son épouse et de sa famille. Mais Mario Banner sait que sa nouvelle fonction ne sera pas de tout repos.
L'émotion était à son comble vendredi matin, à la Direction de la Sécurité Publique (DSP). Mario Banner a officiellement été nommé directeur de la DSP, en présence du Haut-commissaire, René Bidal mais aussi du président du pays, Edouard Fritch et de plusieurs personnalités de la justice. La famille du nouveau patron de la DSP était aussi de la partie, sans oublier le directeur de la police municipale de Papeete et du patron des gardiens de prison.
Du beau monde pour féliciter cet enfant du fenua qui a travaillé durant de longues années à Nouméa. "J'ai déjà été directeur d'un service en Nouvelle-Calédonie", souligne Mario Banner.
Les fonctionnaires de police se sont bien préparés pour cet événement. Et c'est normal puisque c'est aussi la première fois qu'un polynésien accède à cette fonction, et le Haut-commissaire l'a rappelé dans son allocution. "C'est une fierté pour la République et pour la Polynésie française. C'est un sacrifice qu'il a fait presque dix ans à l'extérieur du fenua, plusieurs concours, des préparations. Je pense que c'est un très beau symbole pour la Polynésie française. Je me suis plusieurs fois exprimé sur la nécessité de permettre aux Polynésiens d'accéder aux plus hautes fonctions, et Mario Banner est un bel exemple. C'est aussi une preuve de confiance que L’État fait sur son territoire même à un polynésien qui a, non pas par faveur, pu accéder à une haute fonction publique de l’État en ayant passé des concours. J'en suis très heureux et particulièrement ému de l'avoir installé ce matin dans ses nouvelles fonctions", explique René Bidal
Et pour arriver à ce poste, Mario Banner a dû passer des concours, et en regardant son parcours, il ne peut qu'être fier de lui. "En rentrant en tant qu'inspecteur de police, je m'étais dit que c'était de l'utopie et qu'il n'était pas possible d'arriver à ce grade. L’État m'a donné les moyens de me préparer, c'est du travail en permanence, dans des conditions difficiles, et quand le résultat final arrive, on se dit que tout est possible."
Sa force, il la retrouve auprès de son épouse et de sa famille. Mais Mario Banner sait que sa nouvelle fonction ne sera pas de tout repos.
Mario Banner
Directeur de la Sécurité Publique
Vous êtes le premier polynésien à accéder à une haute fonction de l’État, que ressentez-vous ?
"Je suis fier pour ma carrière, pour ma famille, mais de manière plus générale pour les Polynésiens, parce que c'est un moment qu'ils attendaient. Et je pense que tous les policiers polynésiens et les Polynésiens sont ravis de cette nomination. C'est un signe d'intégration quelque part d'un polynésien dans la haute fonction publique de l’État. Si j'y suis arrivé, c'est bien la preuve qu'un polynésien peut également arriver à ce stade."
Quelles seront vos priorités ?
"Le conseil local de prévention de la délinquance a fixé des orientations sur des thèmes tels que la lutte contre les stupéfiants, les addictions, les violences familiales parce qu'on est bien placé dans le hit-parade des outremer français. Et bien entendu toutes les affaires qui relèvent des atteintes à la probité et les affaires financières."
Quel est votre point de vue par rapport à la délinquance sur le fenua ?
"Sur le dernier trimestre par rapport à l'année dernière, la délinquance est tombée. On a la chance en Polynésie de ne pas avoir de grandes délinquances. Il n'y a pas de vols à main armée, il n'y a pas de braquages, il n'y a pas de gros réseaux de stupéfiants. Donc, on est encore préservés."
Avez-vous l'intention de maintenir la collaboration avec la gendarmerie ?
"Bien sûr, il faut que cette collaboration soit très rapprochée entre la police et la gendarmerie. Les gendarmes n'arriveront pas tout seul, tout comme nous."
Vous avez suivi durant deux ans votre prédécesseur. Qu'avez-vous appris ?
"Chaque commissaire de police a une manière de manager les gens, et ça c'est important pour les relations humaines. François Perrault avait sa manière de manager que j'ai observée et que j'ai comparée par rapport à d'autres situations. Sur le traitement des dossiers et la gestion de la maison, j'ai beaucoup appris, parce qu'un commissaire de police, et en DSP notamment, c'est un chef d'entreprise. Il faut gérer le budget, les relations humaines, les difficultés des policiers. Il faut discuter avec les conjoints, et en plus il faut lutter contre la délinquance. Donc, ce sont pas mal de choses en même temps."
Directeur de la Sécurité Publique
Vous êtes le premier polynésien à accéder à une haute fonction de l’État, que ressentez-vous ?
"Je suis fier pour ma carrière, pour ma famille, mais de manière plus générale pour les Polynésiens, parce que c'est un moment qu'ils attendaient. Et je pense que tous les policiers polynésiens et les Polynésiens sont ravis de cette nomination. C'est un signe d'intégration quelque part d'un polynésien dans la haute fonction publique de l’État. Si j'y suis arrivé, c'est bien la preuve qu'un polynésien peut également arriver à ce stade."
Quelles seront vos priorités ?
"Le conseil local de prévention de la délinquance a fixé des orientations sur des thèmes tels que la lutte contre les stupéfiants, les addictions, les violences familiales parce qu'on est bien placé dans le hit-parade des outremer français. Et bien entendu toutes les affaires qui relèvent des atteintes à la probité et les affaires financières."
Quel est votre point de vue par rapport à la délinquance sur le fenua ?
"Sur le dernier trimestre par rapport à l'année dernière, la délinquance est tombée. On a la chance en Polynésie de ne pas avoir de grandes délinquances. Il n'y a pas de vols à main armée, il n'y a pas de braquages, il n'y a pas de gros réseaux de stupéfiants. Donc, on est encore préservés."
Avez-vous l'intention de maintenir la collaboration avec la gendarmerie ?
"Bien sûr, il faut que cette collaboration soit très rapprochée entre la police et la gendarmerie. Les gendarmes n'arriveront pas tout seul, tout comme nous."
Vous avez suivi durant deux ans votre prédécesseur. Qu'avez-vous appris ?
"Chaque commissaire de police a une manière de manager les gens, et ça c'est important pour les relations humaines. François Perrault avait sa manière de manager que j'ai observée et que j'ai comparée par rapport à d'autres situations. Sur le traitement des dossiers et la gestion de la maison, j'ai beaucoup appris, parce qu'un commissaire de police, et en DSP notamment, c'est un chef d'entreprise. Il faut gérer le budget, les relations humaines, les difficultés des policiers. Il faut discuter avec les conjoints, et en plus il faut lutter contre la délinquance. Donc, ce sont pas mal de choses en même temps."