PAPEETE, 4 mai 2017 - Dans sa profession de foi, Marine Le Pen estime "légitime qu’un statut particulier de large autonomie puisse garantir le respect de la culture des Polynésiens et des spécificités du pays", concernant la collectivité de Polynésie française.
La candidate du Front National pour le second tour de l'élection présidentielle souligne cependant que "la place de la Polynésie française est, d’abord, dans la France".
Son soutien local, le leader autonomiste Gaston Flosse, plaide depuis bientôt deux ans en faveur d’une évolution du statut d’autonomie polynésien vers celui de Pays associé à la République. Dans une lettre adressée le 17 mars dernier au président du Tahoera’a Huiraatira, la candidate frontiste laisse croire qu’élue à la présidence de la République, elle pourrait mettre ce processus d’évolution statutaire, si une majorité de Polynésiens en exprimait la demande.
En matière de santé, la candidate du Front National présente le soutien de l’Etat comme "un devoir de solidarité nationale et de reconnaissance" : "La solidarité nationale doit s’exprimer de manière beaucoup plus juste qu’elle ne l’a été dans le passé, explique-t-elle dans sa profession de foi. Et ce "en particulier concernant les indemnisations promises par l’Etat sous le mandat de Jacques Chirac en raison des essais nucléaires. Depuis 2007, l’Etat n’a cessé de faillir à ses promesses. Le coût des infrastructures de santé ne peut être supporté seul par la Polynésie. Un niveau d’égalité en termes de prestations de santé avec la Métropole doit être atteint".
Marine Le Pen prend à ce titre trois engagements : L’inscription dans la Loi organique statutaire de la Polynésie française de l’engagement de la France à indemniser les victimes des essais nucléaires, afin de pérenniser les promesses par le droit ; l’amélioration significative des mécanismes d’indemnisation des victimes directes des essais nucléaires ; l’investissement dans les infrastructures de santé pour les amener à la moyenne nationale.
> Lire par ailleurs ce que dit Emmanuel Macron à propos de l'accord de Papeete et du soutien de l'Etat au financement du Régime de solidarité polynésien (RSPF).
La candidate du Front National pour le second tour de l'élection présidentielle souligne cependant que "la place de la Polynésie française est, d’abord, dans la France".
Son soutien local, le leader autonomiste Gaston Flosse, plaide depuis bientôt deux ans en faveur d’une évolution du statut d’autonomie polynésien vers celui de Pays associé à la République. Dans une lettre adressée le 17 mars dernier au président du Tahoera’a Huiraatira, la candidate frontiste laisse croire qu’élue à la présidence de la République, elle pourrait mettre ce processus d’évolution statutaire, si une majorité de Polynésiens en exprimait la demande.
En matière de santé, la candidate du Front National présente le soutien de l’Etat comme "un devoir de solidarité nationale et de reconnaissance" : "La solidarité nationale doit s’exprimer de manière beaucoup plus juste qu’elle ne l’a été dans le passé, explique-t-elle dans sa profession de foi. Et ce "en particulier concernant les indemnisations promises par l’Etat sous le mandat de Jacques Chirac en raison des essais nucléaires. Depuis 2007, l’Etat n’a cessé de faillir à ses promesses. Le coût des infrastructures de santé ne peut être supporté seul par la Polynésie. Un niveau d’égalité en termes de prestations de santé avec la Métropole doit être atteint".
Marine Le Pen prend à ce titre trois engagements : L’inscription dans la Loi organique statutaire de la Polynésie française de l’engagement de la France à indemniser les victimes des essais nucléaires, afin de pérenniser les promesses par le droit ; l’amélioration significative des mécanismes d’indemnisation des victimes directes des essais nucléaires ; l’investissement dans les infrastructures de santé pour les amener à la moyenne nationale.
> Lire par ailleurs ce que dit Emmanuel Macron à propos de l'accord de Papeete et du soutien de l'Etat au financement du Régime de solidarité polynésien (RSPF).