photo d'archives ( AFP)
Selon des éléments recueillis jeudi soir auprès du ministère de l'Outre-mer, Mme Penchard ne compte pas rendre publiques d'ici à ces entretiens les conclusions de la mission du conseiller d'Etat Jacques Barthélémy, qui s'était rendu fin mai à Tahiti pour tenter de trouver des solutions à ce problème.
Paris est décidé à trouver une formule pour qu'une majorité nette se dégage à l'assemblée locale, où l'actuel président Gaston Tong Sang, revenu au pouvoir en novembre 2009, ne dispose plus de majorité et reste à la merci d'une motion de défiance.
Parmi les pistes pour en finir avec l'instabilité politique chronique de cette collectivité du Pacifique, Mme Penchard avait cité en mai la réduction du nombre d'élus à l'assemblée (57 aujourd'hui) et une seule circonscription électorale subdivisée en sections, au lieu de six comme aujourd'hui.
Après avoir reçu les élus, Mme Penchard compte faire des propositions au Premier ministre qu'elle présenterait lors d'un déplacement en Polynésie, pour être en mesure de défendre un projet de loi en conseil des ministres avant la fin de l'année.
De son côté, M. Tong Sang devrait effectuer un déplacement à Paris à la fin du mois d'août, selon des sources polynésiennes.
Il devrait notamment plaider auprès du ministère du Budget le déblocage d'un nouveau concours de l'Agence française de développement, qui a changé récemment de dirigeants.
La mission d'assistance menée au printemps par l'inspectrice générale des finances Anne Bolliet a relevé que "depuis l'automne 2009, une crise de trésorerie affecte gravement la situation financière de la collectivité de Polynésie française, qui met en évidence une dégradation en profondeur de (ses) équilibres financiers depuis le milieu de la décennie".
Dans une note d'étape, la mission Bolliet a appelé notamment la Polynésie à "commencer sans tarder à réduire les dépenses", à céder "des actifs non essentiels" (terrains, immeubles, avion présidentiel...) et à suspendre temporairement la défiscalisation locale.
Paris est décidé à trouver une formule pour qu'une majorité nette se dégage à l'assemblée locale, où l'actuel président Gaston Tong Sang, revenu au pouvoir en novembre 2009, ne dispose plus de majorité et reste à la merci d'une motion de défiance.
Parmi les pistes pour en finir avec l'instabilité politique chronique de cette collectivité du Pacifique, Mme Penchard avait cité en mai la réduction du nombre d'élus à l'assemblée (57 aujourd'hui) et une seule circonscription électorale subdivisée en sections, au lieu de six comme aujourd'hui.
Après avoir reçu les élus, Mme Penchard compte faire des propositions au Premier ministre qu'elle présenterait lors d'un déplacement en Polynésie, pour être en mesure de défendre un projet de loi en conseil des ministres avant la fin de l'année.
De son côté, M. Tong Sang devrait effectuer un déplacement à Paris à la fin du mois d'août, selon des sources polynésiennes.
Il devrait notamment plaider auprès du ministère du Budget le déblocage d'un nouveau concours de l'Agence française de développement, qui a changé récemment de dirigeants.
La mission d'assistance menée au printemps par l'inspectrice générale des finances Anne Bolliet a relevé que "depuis l'automne 2009, une crise de trésorerie affecte gravement la situation financière de la collectivité de Polynésie française, qui met en évidence une dégradation en profondeur de (ses) équilibres financiers depuis le milieu de la décennie".
Dans une note d'étape, la mission Bolliet a appelé notamment la Polynésie à "commencer sans tarder à réduire les dépenses", à céder "des actifs non essentiels" (terrains, immeubles, avion présidentiel...) et à suspendre temporairement la défiscalisation locale.