NOUMEA, 25 juillet 2011 (AFP) - La ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, est attendue le 27 juillet à Wallis et Futuna, où elle participera aux cérémonies du cinquantième anniversaire de l'intégration de l'archipel dans la République française, a indiqué lundi la préfecture.
Depuis la mi-juillet, des danses traditionnelles, conférences, expositions et célébrations religieuses animent ces îles du Pacifique sud, devenues territoire français en 1961.
"Ce statut a marqué le véritable rattachement de Wallis et Futuna à la France, qui était jusqu'alors un protectorat. Ses habitants sont alors devenus des citoyens français", a déclaré à l'AFP, Michel Jeanjean, préfet de la collectivité.
"A rebours de l'histoire puisqu'on était dans une période de décolonisation, Wallis et Futuna renforçait ses liens avec la France", a-t-il également souligné.
Ce statut prend en compte les spécificités coutumières de l'archipel, organisé autour de trois royaumes (un à Wallis et deux à Futuna). Avec celui de l'église catholique, le pouvoir royal est prépondérant dans ce territoire, le plus éloigné de la métropole.
Les trois rois siègent de droit comme vice-présidents au Conseil territorial, présidé par le représentant de l'Etat.
Le 29 juillet, date anniversaire de la promulgation de la loi sur le statut de l'archipel, Mme Penchard participera, sur la place du Palais royal à Wallis, à une cérémonie du kava, boisson traditionnelle à base de racines de poivrier.
Elle se rendra également à Futuna, distante de 250 km de Wallis, pour faire le point sur les travaux de reconstruction après le passage dévastateur du cyclone Tomas, en mars 2010.
La ministre quittera l'achipel le 30 juillet, après s'être exprimée devant les élus de l'Assemblée territoriale.
En proie à un fort exode faute de développement économique, la population de Wallis et Futuna (13.445 habitants) vit essentiellement d'agriculture, de pêche et d'artisanat. Moins de 2.000 personnes, dont plus de la moitié dans le secteur public, sont salariées.
cw/cj/er
Depuis la mi-juillet, des danses traditionnelles, conférences, expositions et célébrations religieuses animent ces îles du Pacifique sud, devenues territoire français en 1961.
"Ce statut a marqué le véritable rattachement de Wallis et Futuna à la France, qui était jusqu'alors un protectorat. Ses habitants sont alors devenus des citoyens français", a déclaré à l'AFP, Michel Jeanjean, préfet de la collectivité.
"A rebours de l'histoire puisqu'on était dans une période de décolonisation, Wallis et Futuna renforçait ses liens avec la France", a-t-il également souligné.
Ce statut prend en compte les spécificités coutumières de l'archipel, organisé autour de trois royaumes (un à Wallis et deux à Futuna). Avec celui de l'église catholique, le pouvoir royal est prépondérant dans ce territoire, le plus éloigné de la métropole.
Les trois rois siègent de droit comme vice-présidents au Conseil territorial, présidé par le représentant de l'Etat.
Le 29 juillet, date anniversaire de la promulgation de la loi sur le statut de l'archipel, Mme Penchard participera, sur la place du Palais royal à Wallis, à une cérémonie du kava, boisson traditionnelle à base de racines de poivrier.
Elle se rendra également à Futuna, distante de 250 km de Wallis, pour faire le point sur les travaux de reconstruction après le passage dévastateur du cyclone Tomas, en mars 2010.
La ministre quittera l'achipel le 30 juillet, après s'être exprimée devant les élus de l'Assemblée territoriale.
En proie à un fort exode faute de développement économique, la population de Wallis et Futuna (13.445 habitants) vit essentiellement d'agriculture, de pêche et d'artisanat. Moins de 2.000 personnes, dont plus de la moitié dans le secteur public, sont salariées.
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