TAHITI, le 7 juillet 2022 - Sensible à la protection de l’environnement, Mareva Galanter a initié le projet des Sentinelles de l’océan. Une mini-série documentaire de 2 x 52 minutes qui fait la lumière sur des associations polynésiennes engagées dans la protection du fenua.
Comment est né ce projet de documentaire ?
“C’est le fruit d’une rencontre, de mon engagement avec les Coral Gardeners, une association dont je suis l’ambassadrice. Je me suis dit : ‘qu’est-ce que moi, à mon niveau, je peux faire ?’ J’ai décidé de leur donner la parole, de les mettre en lumières. J’ai rédigé la trame, précisé ce que je souhaitais dire et montrer puis j’ai travaillé avec une réalisatrice. En réalité, c’est un engagement, plus qu’un documentaire.”
Quand a eu lieu cette rencontre ?
"En juillet 2020. Cela a été un véritable coup de cœur. J’ai été touchée par leur motivation, par leur engagement et leur envie de se battre pour sauver le patrimoine. C’est très noble. Ce sont des enfants du lagon qui surfent, qui pêchent et qui constatent au quotidien les menaces. Elles sont sous leurs yeux au quotidien. Ils ne sont pas scientifiques, mais ils veulent faire bouger les choses.”
Petit à petit, vous avez fait d’autres rencontres c’est bien cela ?
“En effet, les Coral Gardeners ne sont pas seuls à se battre, il y a un ensemble d’acteurs sur le terrain qui sait que la planète est en danger et qui se donne les moyens d’agir. J’ai été sans doute d’autant plus touchée que je suis Polynésienne. J’ai soumis l’idée du projet à Ushuaïa pour qui j’ai déjà travaillé en présentant notamment l’émission Passage au vert. La chaîne a accepté, nous avons tourné en juillet 2021 à Moorea, Fakarava, Raiatea, Tetiaroa.”
Comment est né ce projet de documentaire ?
“C’est le fruit d’une rencontre, de mon engagement avec les Coral Gardeners, une association dont je suis l’ambassadrice. Je me suis dit : ‘qu’est-ce que moi, à mon niveau, je peux faire ?’ J’ai décidé de leur donner la parole, de les mettre en lumières. J’ai rédigé la trame, précisé ce que je souhaitais dire et montrer puis j’ai travaillé avec une réalisatrice. En réalité, c’est un engagement, plus qu’un documentaire.”
Quand a eu lieu cette rencontre ?
"En juillet 2020. Cela a été un véritable coup de cœur. J’ai été touchée par leur motivation, par leur engagement et leur envie de se battre pour sauver le patrimoine. C’est très noble. Ce sont des enfants du lagon qui surfent, qui pêchent et qui constatent au quotidien les menaces. Elles sont sous leurs yeux au quotidien. Ils ne sont pas scientifiques, mais ils veulent faire bouger les choses.”
Petit à petit, vous avez fait d’autres rencontres c’est bien cela ?
“En effet, les Coral Gardeners ne sont pas seuls à se battre, il y a un ensemble d’acteurs sur le terrain qui sait que la planète est en danger et qui se donne les moyens d’agir. J’ai été sans doute d’autant plus touchée que je suis Polynésienne. J’ai soumis l’idée du projet à Ushuaïa pour qui j’ai déjà travaillé en présentant notamment l’émission Passage au vert. La chaîne a accepté, nous avons tourné en juillet 2021 à Moorea, Fakarava, Raiatea, Tetiaroa.”
Quel est le message derrière ce projet ?
“Il s’agit d’éveiller les consciences. Je sais bien qu’un documentaire diffusé à la télévision ne bouleversera pas les habitudes, mais plus on parle d’environnement, et plus on sensibilise. Je pense surtout aux nouvelles générations. Je suis d’une génération qui constate l’urgence climatique, les enfants eux ont une véritable conscience écologique. Et puis, c’est une belle visibilité pour la Polynésie française.”
La problématique environnementale est globale, vous avez choisi de l’aborder en Polynésie française, pourquoi ?
“Le problème est bien sûr mondial. L’idée de faire ce documentaire en Polynésie donne aussi aux téléspectateurs l’occasion de voyager, de rêver, de montrer la beauté des îles en espérant que cette beauté reste. Par ailleurs, j’ai quitté Tahiti il y a 20 ans, mais je reviens chaque année et je vois bien les changements. On s’imagine que Tahiti, que la Polynésie française comme bon nombre d’îles considérées comme paradisiaques sont épargnées et préservées. Ce n’est pas le cas. C’est important de porter ce message à grande échelle. Il faut protéger ces espaces, j’ai vraiment envie que les choses bougent. Donner la parole aux acteurs sur le terrain permet de mieux comprendre ce qu’ils font. Avec le documentaire, ils ont eu le temps de bien expliciter leurs actions. Ils ont tous montré beaucoup d’enthousiasme, ils étaient tous passionnants, ils y croient, ce sont des vrais de vrai."
Avez-vous d’autres projets ?
“Cette initiative est déclinable car il y a partout dans le monde des acteurs engagés. En fonction de mes autres activités, pourquoi ne pas poursuivre ailleurs ?”
“Il s’agit d’éveiller les consciences. Je sais bien qu’un documentaire diffusé à la télévision ne bouleversera pas les habitudes, mais plus on parle d’environnement, et plus on sensibilise. Je pense surtout aux nouvelles générations. Je suis d’une génération qui constate l’urgence climatique, les enfants eux ont une véritable conscience écologique. Et puis, c’est une belle visibilité pour la Polynésie française.”
La problématique environnementale est globale, vous avez choisi de l’aborder en Polynésie française, pourquoi ?
“Le problème est bien sûr mondial. L’idée de faire ce documentaire en Polynésie donne aussi aux téléspectateurs l’occasion de voyager, de rêver, de montrer la beauté des îles en espérant que cette beauté reste. Par ailleurs, j’ai quitté Tahiti il y a 20 ans, mais je reviens chaque année et je vois bien les changements. On s’imagine que Tahiti, que la Polynésie française comme bon nombre d’îles considérées comme paradisiaques sont épargnées et préservées. Ce n’est pas le cas. C’est important de porter ce message à grande échelle. Il faut protéger ces espaces, j’ai vraiment envie que les choses bougent. Donner la parole aux acteurs sur le terrain permet de mieux comprendre ce qu’ils font. Avec le documentaire, ils ont eu le temps de bien expliciter leurs actions. Ils ont tous montré beaucoup d’enthousiasme, ils étaient tous passionnants, ils y croient, ce sont des vrais de vrai."
Avez-vous d’autres projets ?
“Cette initiative est déclinable car il y a partout dans le monde des acteurs engagés. En fonction de mes autres activités, pourquoi ne pas poursuivre ailleurs ?”
Les acteurs
Quatre associations sont mises en lumières dans les documentaires. Les Coral Gardeners ont fondé une organisation qui participe à la sauvegarde des récifs coralliens de l’île de Moorea. Océania Oceania, basée sur l'ile de Moorea, a été fondée en 2017. Elle a pour objectif d'assurer l'avenir des cétacés de Polynésie française, grâce à des études menées tout au long de l'année. Basée sur l’île de Raiatea, Tuihana a pour but la sauvegarde de sites naturels, culturels et cultuels de l’île et des alentours. Enfin, fondée en 2004, l’association Te mana o te moana œuvre pour la sauvegarde du monde marin polynésien et en particulier des tortues marines à travers ses actions de découverte, d’éducation et de protection. L'association a pour objectif la mise en place d'actions concrètes pour comprendre, éduquer et protéger l'environnement marin polynésien.
Quatre associations sont mises en lumières dans les documentaires. Les Coral Gardeners ont fondé une organisation qui participe à la sauvegarde des récifs coralliens de l’île de Moorea. Océania Oceania, basée sur l'ile de Moorea, a été fondée en 2017. Elle a pour objectif d'assurer l'avenir des cétacés de Polynésie française, grâce à des études menées tout au long de l'année. Basée sur l’île de Raiatea, Tuihana a pour but la sauvegarde de sites naturels, culturels et cultuels de l’île et des alentours. Enfin, fondée en 2004, l’association Te mana o te moana œuvre pour la sauvegarde du monde marin polynésien et en particulier des tortues marines à travers ses actions de découverte, d’éducation et de protection. L'association a pour objectif la mise en place d'actions concrètes pour comprendre, éduquer et protéger l'environnement marin polynésien.