Manille, Philippines | AFP | mardi 24/06/2024 - Le ministre philippin des Affaires étrangères Enrique Manalo a indiqué mardi envisager la tenue d'un dialogue avec la Chine à propos de la violente confrontation la semaine dernière entre des garde-côtes chinois et des marins philippins en mer de Chine méridionale.
Manille espère convoquer une réunion bilatérale au début du mois de juillet "pour discuter spécifiquement des récents incidents", a expliqué M. Manalo lors d'une audition publique au Sénat philippin.
"Nous croyons toujours à la primauté du dialogue, et la diplomatie devrait prévaloir même face à ces incidents graves, même si j'admets que c'est aussi un défi", a-t-il déclaré.
Le ministre a précisé que les deux pays ont mis en place un groupe de travail la semaine dernière.
Lundi dernier, des marins chinois armés de couteaux, de bâtons et d'une hache ont bloqué une mission de réapprovisionnement destinée à des militaires philippins stationnés sur un navire échoué à proximité d'un récif dans une zone revendiquée par les deux pays.
L'atoll Second Thomas est situé à environ 200 kilomètres de l'île de Palawan, aux Philippines, et à plus de 1.000 kilomètres du territoire chinois le plus proche, l'île de Hainan.
Dans une vidéo diffusée par l'armée philippine à propso de cette altercation, peuvent être aperçus des marins chinois crier et brandir des couteaux ainsi qu'une hache, depuis de petites embarcations, mais aussi frapper à l'aide de bâtons un bateau pneumatique.
Un marin philippin a perdu un pouce lors de l'incident, au cours duquel les garde-côtes chinois ont également confisqué ou détruit du matériel philippin, notamment des armes à feu, selon Manille.
"Nous avons fermement fait savoir à nos homologues qu'il était vraiment incompréhensible que la livraison de produits de première nécessité à nos troupes puisse être considérée comme une provocation justifiant une intensification des actions chinoises", a ajouté le ministre Enrique Manalo.
Pékin avait réagi de son côté sur le fait que ses garde-côtes s'étaient comportés de manière "professionnelle et mesurée", rejetant la responsabilité de l'affrontement sur Manille.
Le président philippin Ferdinand Marcos a affirmé dimanche que son pays ne se laisserait pas "intimider" après cet affrontement, mais a souligné l’importance de régler les différends de manière pacifique.
Les incidents entre garde-côtes chinois et marins philippins se sont multipliés ces derniers mois, alors que Pékin redouble d'efforts pour faire valoir ses prétentions territoriales en mer de Chine méridionale.
Manille espère convoquer une réunion bilatérale au début du mois de juillet "pour discuter spécifiquement des récents incidents", a expliqué M. Manalo lors d'une audition publique au Sénat philippin.
"Nous croyons toujours à la primauté du dialogue, et la diplomatie devrait prévaloir même face à ces incidents graves, même si j'admets que c'est aussi un défi", a-t-il déclaré.
Le ministre a précisé que les deux pays ont mis en place un groupe de travail la semaine dernière.
Lundi dernier, des marins chinois armés de couteaux, de bâtons et d'une hache ont bloqué une mission de réapprovisionnement destinée à des militaires philippins stationnés sur un navire échoué à proximité d'un récif dans une zone revendiquée par les deux pays.
L'atoll Second Thomas est situé à environ 200 kilomètres de l'île de Palawan, aux Philippines, et à plus de 1.000 kilomètres du territoire chinois le plus proche, l'île de Hainan.
Dans une vidéo diffusée par l'armée philippine à propso de cette altercation, peuvent être aperçus des marins chinois crier et brandir des couteaux ainsi qu'une hache, depuis de petites embarcations, mais aussi frapper à l'aide de bâtons un bateau pneumatique.
Un marin philippin a perdu un pouce lors de l'incident, au cours duquel les garde-côtes chinois ont également confisqué ou détruit du matériel philippin, notamment des armes à feu, selon Manille.
"Nous avons fermement fait savoir à nos homologues qu'il était vraiment incompréhensible que la livraison de produits de première nécessité à nos troupes puisse être considérée comme une provocation justifiant une intensification des actions chinoises", a ajouté le ministre Enrique Manalo.
Pékin avait réagi de son côté sur le fait que ses garde-côtes s'étaient comportés de manière "professionnelle et mesurée", rejetant la responsabilité de l'affrontement sur Manille.
Le président philippin Ferdinand Marcos a affirmé dimanche que son pays ne se laisserait pas "intimider" après cet affrontement, mais a souligné l’importance de régler les différends de manière pacifique.
Les incidents entre garde-côtes chinois et marins philippins se sont multipliés ces derniers mois, alors que Pékin redouble d'efforts pour faire valoir ses prétentions territoriales en mer de Chine méridionale.