Kuala Lumpur, Malaisie | AFP | mercredi 11/02/2015 - La famille du dirigeant de l'opposition malaisienne Anwar Ibrahim a lancé mercredi une campagne pour la libération de l'ex-vice-Premier ministre condamné la veille à cinq ans de prison pour sodomie à l'issue d'un procès controversé, et espère une mobilisation internationale.
La deuxième fille de l'opposant, Nurul Nuha Anwar, a lancé cette campagne baptisée "Marche pour la Liberté" d'Anwar Ibrahim, en vue d'attirer des soutiens de dirigeants politiques et défenseurs de droits de l'homme au-delà de la Malaisie, afin d'obtenir sa libération.
"C'est le combat de la Marche pour la Liberté. Un combat pour libérer notre père d'une incarcération injuste et donner la parole aux Malaisiens qui ont subi des injustices dans notre pays", a déclaré Nurul, âgée de 31 ans.
"Nous espérons que la justice va l'emporter. Nous sommes indignés" par la décision de la Cour fédérale de Malaisie qui a confirmé mardi la condamnation d'Anwar à cinq ans de prison pour sodomie, a-t-elle encore dit.
Les faits ont été vigoureusement contestés par l'intéressé âgé de 67 ans, qui a dénoncé une "conspiration" du pouvoir risquant de mettre fin à sa carrière politique.
La sodomie est un crime passible d'une peine maximale de 20 ans d'emprisonnement dans ce pays à majorité musulmane. C'est la deuxième fois qu'Anwar est condamné pour de tels faits depuis qu'il est passé dans l'opposition à la fin des années 1990, après avoir été le bras droit du Premier ministre de l'époque, Mahathir Mohamad.
La décision de la Cour fédérale a également été critiquée par des ONG internationales de défense des droits de l'homme, ainsi que l'Australie et les Etats-Unis, Washington estimant que l'issue de ce procès soulevait des questions sur l'Etat de droit en Malaisie, pays d'Asie du Sud-Est de 29 millions d'habitants.
L'incarcération d'Anwar à l'issue de son procès ruine les espoirs de millions de Malaisiens espérant mettre fin au régime autoritaire du parti majoritaire à la tête du pays depuis plus d'un demi-siècle, estimaient mercredi des analystes.
L'un des caricaturistes politiques malaisiens les plus connus, Zulkifli Anwar Ulhaque, a été interpellé mardi soir et accusé d'insurrection pour avoir critiqué sur son compte Twitter l'incarcération d'Anwar, a rapporté mercredi l'épouse de l'artiste.
La deuxième fille de l'opposant, Nurul Nuha Anwar, a lancé cette campagne baptisée "Marche pour la Liberté" d'Anwar Ibrahim, en vue d'attirer des soutiens de dirigeants politiques et défenseurs de droits de l'homme au-delà de la Malaisie, afin d'obtenir sa libération.
"C'est le combat de la Marche pour la Liberté. Un combat pour libérer notre père d'une incarcération injuste et donner la parole aux Malaisiens qui ont subi des injustices dans notre pays", a déclaré Nurul, âgée de 31 ans.
"Nous espérons que la justice va l'emporter. Nous sommes indignés" par la décision de la Cour fédérale de Malaisie qui a confirmé mardi la condamnation d'Anwar à cinq ans de prison pour sodomie, a-t-elle encore dit.
Les faits ont été vigoureusement contestés par l'intéressé âgé de 67 ans, qui a dénoncé une "conspiration" du pouvoir risquant de mettre fin à sa carrière politique.
La sodomie est un crime passible d'une peine maximale de 20 ans d'emprisonnement dans ce pays à majorité musulmane. C'est la deuxième fois qu'Anwar est condamné pour de tels faits depuis qu'il est passé dans l'opposition à la fin des années 1990, après avoir été le bras droit du Premier ministre de l'époque, Mahathir Mohamad.
La décision de la Cour fédérale a également été critiquée par des ONG internationales de défense des droits de l'homme, ainsi que l'Australie et les Etats-Unis, Washington estimant que l'issue de ce procès soulevait des questions sur l'Etat de droit en Malaisie, pays d'Asie du Sud-Est de 29 millions d'habitants.
L'incarcération d'Anwar à l'issue de son procès ruine les espoirs de millions de Malaisiens espérant mettre fin au régime autoritaire du parti majoritaire à la tête du pays depuis plus d'un demi-siècle, estimaient mercredi des analystes.
L'un des caricaturistes politiques malaisiens les plus connus, Zulkifli Anwar Ulhaque, a été interpellé mardi soir et accusé d'insurrection pour avoir critiqué sur son compte Twitter l'incarcération d'Anwar, a rapporté mercredi l'épouse de l'artiste.