Paris, France | AFP | vendredi 29/09/2017 - Face au retrait annoncé des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, Paris avait lancé un appel international aux climatologues pour qu'ils viennent travailler en France: ils sont 250, Américains pour près de la moitié, à avoir fait acte de candidature.
La sélection est en cours pour déterminer quels seront finalement les 50 projets de recherche que la France a promis de financer. Après un premier écrémage mi-septembre, 90 chercheurs sont encore en lice, dont 62% travaillent actuellement aux Etats-Unis.
Les noms des premiers lauréats devraient être dévoilés le 12 décembre par le président Emmanuel Macron, qui a annoncé pour cette date un sommet, deux ans après la COP 21 où avait été conclu l'accord de Paris contre le réchauffement mondial.
L'invitation française lancée sous le slogan "Make our planet great again" avait été lancée le 1er juin, après l'annonce par Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord.
Des milliers de personnes se sont enregistrées sur le site internet de l'opération mais elles étaient beaucoup moins à répondre aux critères spécifiques et à pouvoir réellement postuler. Au 31 août, date-limite pour se manifester, "255 candidatures complètes" avait été déposées, a annoncé vendredi à l'AFP Anne Peyroche, directrice générale déléguée à la science du CNRS. Le Centre français de la recherche scientifique était chargé de ce premier tri.
De la lutte contre le réchauffement climatique aux budgets de la recherche en général, la communauté scientifique américaine a plusieurs fois exprimé ses craintes à l'égard de l'administration Trump, qui souhaite tailler dans les crédits de plusieurs missions d'étude du changement climatique et des sciences de la Terre.
A ceux que "la décision du président des États-Unis a déçus, vous trouverez dans la France une seconde patrie", avait lancé Emmanuel Macron après l'annonce du retrait américain.
"Le contraste ne pourrait pas être plus saisissant entre Macron, qui soutient la science et écoute ses avertissements, et Trump, qui n'exprime que mépris pour la science et ne représente que les intérêts économiques des énergies fossiles", avait alors déclaré à l'AFP le climatologue Michael Mann, de l'Université d'Etat de Pennsylvanie.
Le programme s'adresse à des scientifiques titulaires d'une thèse depuis plus de 4 ans, établis à l'étranger, travaillant dans les sciences du climat, l'observation et la compréhension du Système Terre, et les sciences et technologies de la transition énergétique.
"On a des profils de très très haut niveau", assure Anne Peyroche. "C'est une vraie opportunité pour la France mais en même temps cela interroge sur les conditions d'exercice de ces chercheurs aux Etats-Unis."
La France avait annoncé, mi-juin, débloquer 30 millions d'euros pour financer une cinquantaine de projets. Une somme équivalente sera également versée par les institutions de recherche qui accueilleront les chercheurs.
"50 projets, 30 millions d'euros, c'est quelque chose de relativement important dans nos domaines. Ce que propose le gouvernement, ce n'est pas négligeable, ce n'est pas non plus énorme", a estimé pour sa part le climatologue français Jean Jouzel, en précisant, à titre d'exemple, que le centre de recherche dont il est membre (Institut Pierre-Simon Laplace) comprend "1.400 personnes".
"Pour moi", avait-il souligné, "ce qui est important c'est qu'il y ait un dynamisme de recrutement dans nos disciplines, dans les organismes."
La sélection est en cours pour déterminer quels seront finalement les 50 projets de recherche que la France a promis de financer. Après un premier écrémage mi-septembre, 90 chercheurs sont encore en lice, dont 62% travaillent actuellement aux Etats-Unis.
Les noms des premiers lauréats devraient être dévoilés le 12 décembre par le président Emmanuel Macron, qui a annoncé pour cette date un sommet, deux ans après la COP 21 où avait été conclu l'accord de Paris contre le réchauffement mondial.
L'invitation française lancée sous le slogan "Make our planet great again" avait été lancée le 1er juin, après l'annonce par Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l'accord.
Des milliers de personnes se sont enregistrées sur le site internet de l'opération mais elles étaient beaucoup moins à répondre aux critères spécifiques et à pouvoir réellement postuler. Au 31 août, date-limite pour se manifester, "255 candidatures complètes" avait été déposées, a annoncé vendredi à l'AFP Anne Peyroche, directrice générale déléguée à la science du CNRS. Le Centre français de la recherche scientifique était chargé de ce premier tri.
De la lutte contre le réchauffement climatique aux budgets de la recherche en général, la communauté scientifique américaine a plusieurs fois exprimé ses craintes à l'égard de l'administration Trump, qui souhaite tailler dans les crédits de plusieurs missions d'étude du changement climatique et des sciences de la Terre.
A ceux que "la décision du président des États-Unis a déçus, vous trouverez dans la France une seconde patrie", avait lancé Emmanuel Macron après l'annonce du retrait américain.
- 'Très, très haut niveau' -
"Le contraste ne pourrait pas être plus saisissant entre Macron, qui soutient la science et écoute ses avertissements, et Trump, qui n'exprime que mépris pour la science et ne représente que les intérêts économiques des énergies fossiles", avait alors déclaré à l'AFP le climatologue Michael Mann, de l'Université d'Etat de Pennsylvanie.
Le programme s'adresse à des scientifiques titulaires d'une thèse depuis plus de 4 ans, établis à l'étranger, travaillant dans les sciences du climat, l'observation et la compréhension du Système Terre, et les sciences et technologies de la transition énergétique.
"On a des profils de très très haut niveau", assure Anne Peyroche. "C'est une vraie opportunité pour la France mais en même temps cela interroge sur les conditions d'exercice de ces chercheurs aux Etats-Unis."
La France avait annoncé, mi-juin, débloquer 30 millions d'euros pour financer une cinquantaine de projets. Une somme équivalente sera également versée par les institutions de recherche qui accueilleront les chercheurs.
"50 projets, 30 millions d'euros, c'est quelque chose de relativement important dans nos domaines. Ce que propose le gouvernement, ce n'est pas négligeable, ce n'est pas non plus énorme", a estimé pour sa part le climatologue français Jean Jouzel, en précisant, à titre d'exemple, que le centre de recherche dont il est membre (Institut Pierre-Simon Laplace) comprend "1.400 personnes".
"Pour moi", avait-il souligné, "ce qui est important c'est qu'il y ait un dynamisme de recrutement dans nos disciplines, dans les organismes."