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Maison de Erima : Flosse fait appel de sa condamnation pour violation de domicile


Réginald Flosse, que Me Quinquis estime être le vrai propriétaire de la maison de Erima, aurait indiqué dans une lettre avoir autorisé son père à séjourner dans cette maison.
Réginald Flosse, que Me Quinquis estime être le vrai propriétaire de la maison de Erima, aurait indiqué dans une lettre avoir autorisé son père à séjourner dans cette maison.
PAPEETE, le 21 mars 2019 - Les juges ont examiné hier l'appel de Gaston Flosse pour sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour "violation de domicile" à Erima. L'ancien président du Pays estime que la propriété n'appartient pas à Tonita Mao, son ex campagne. L'avocat général a requis pour sa part la confirmation de la peine prononcée en première instance.

Énième épisode du feuilleton Mao-Flosse, pour la maison de Erima. Alors que l'ancien président du Pays a été condamné en août dernier à 6 mois de prison avec sursis pour violation de domicile, pour motif qu'il n'avait pas respecté l'ordonnance rendue par le juge aux affaires familiales qui exigeait son expulsion du domicile. Il a décidé de faire appel de cette décision. Son recours a été examiné hier par la cour d'appel.

Me Quinquis, avocat de Gaston Flosse, avance en effet que la propriété de Arue n'appartient pas à Tonita Mao. Selon le conseil, elle appartiendrait à Réginald Flosse, même si ce litige doit encore être examiné par le tribunal civil. En attendant, Réginald Flosse aurait indiqué dans une lettre, avoir autorisé son père à séjourner dans cette maison. "Le calvaire est celui de Gaston Flosse qui se voit privé de son propre domicile, en dépit de la volonté du propriétaire de celui-ci, son propre fils", a insisté Me Quinquis lors de sa plaidoirie.

De part et d'autre, on campe sur ses positions. Me Eftimie-Spitz, conseil de Tonita Mao, estime quant à elle que la propriété revient bien à sa cliente. Elle a plaidé devant les juges le quotidien très difficile de la plaignante : "Elle est confinée avec son mari et ses enfants dans un bungalow. Elle subit les meetings politiques qu'il organise sur la terrasse. Le salon transformé en salle de sport. Elle est en état de stress permanent."

L'avocat général a de son côté requis la confirmation de la peine prononcée en première instance. La cour d'appel rendra sa décision le 2 mai.


Rédigé par Désiré Teivao le Jeudi 21 Mars 2019 à 14:17 | Lu 1699 fois