MAHINA, le 03/08/2016 - La famille de Sidonie Utia dans la vallée d'Ahonu se retrouve avec une partie de la toiture de leur terrasse effondrée par un arbre. L'incident s'est produit lundi dernier après les pluies diluviennes qui ont frappé l'île de Tahiti. Aujourd'hui, par mesures de sécurité, Sidonie et son mari ont circonscrit la zone pour éviter que leurs petits-enfants n'y mettent les pieds. Ils attendent cependant que le Pays prenne des mesures concrètes pour protéger les maisons en bord de rivière, en cas de crue.
Après les intempéries du mois de décembre, la famille Utia se retrouve encore en mauvaise posture avec les dernières pluies diluviennes qui ont frappé l'île, lundi dernier. Une partie de la toiture de leur terrasse s'est effondrée sous le poids d'un gros arbre qui était sur la falaise en face de leur maison. "Nous étions à Papeete avec mon époux quand une de nos filles nous a appelés parce qu'elle a entendu un gros bruit, vers 14h30. Ce jour-là, ils devaient aller se baigner à la rivière, mais ils n'y sont pas allés, parce qu'ils étaient en train de faire la sieste", raconte Sidonie. Et de poursuivre, "ce jour-là, la pluie était assez forte ainsi que la rivière. Avec la puissance de l'eau, cela a dû taper sur la falaise, et je pense que c'est à cause de ça que l'arbre s'est déraciné avant de tomber sur notre toiture."
À cet endroit précis, la famille a réaménagé une terrasse en lieu de vie, avec une toiture parfaitement construite, des armatures en bois et des feuilles d'aluminium pour limiter la chaleur. Une réalisation qui a été faite en 2008, "nous avons investi 3 millions pour ces travaux. Au départ, c'était pour accueillir les membres de l'église adventiste, en attendant la fin de la rénovation de leur chapelle à Tuauru", explique Sidonie.
Aujourd'hui, la partie la plus proche de la rivière a été détruite. Les équipes municipales se sont rendues sur place lundi après-midi et ce mercredi matin. "Ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire et qu'il fallait que le maire signe le constat".
Sinistrée avec les intempéries du mois de décembre, cette famille a construit sa maison sur une zone à risque. Bien décidés à rester sur ces terres qui leur ont été confiés en 1984, ils ont reçu une aide en matériaux. Huit mois plus tard, une partie de ce matériel se retrouve sous des bâches. Avec l'épisode pluvial de lundi dernier, les nuits ne sont pas de tout repos pour la famille Utia. "Ce que l'on craint aujourd'hui, c'est un second arbre, vieux cette fois-ci, qui menace de tomber", prévient Sidonie. Un vieux tronc d'arbre qui devrait mesurer plus de cinq mètres et qui se trouve sur la falaise d'en face. Et pour éviter que cela ne se retrouve sur leur maison, Sidonie et son mari ont décidé de "retirer la toiture. Mon mari devra le faire petit à petit parce qu'avec l'effondrement de la toiture lundi, c'est assez dangereux, tout peut s'écrouler d'un coup. On fera cela pour protéger nos enfants et nos petits-enfants, parce qu'ils ont l'habitude de jouer à cet endroit."
Sept personnes vivent aujourd'hui dans cette maison, dont trois enfants de 9 ans, 4 ans et 3 ans. Ils vivent d'ailleurs depuis 2003 sans eau courante. "Notre ancien fare OPH a été détruit par des personnes qui se prétendent propriétaires de ces terres", précise Sidonie. L'affaire est actuellement entre les mains de la justice.
Litige foncier, toiture détruite, pas d'eau courante, Sidonie ne compte pas baisser les bras pour autant. Elle demande d'ailleurs au Pays de faire "les enrochements sur l'ensemble du lit de la rivière d'Ahonu, et non juste devant notre maison, parce que ce n'est pas la première fois que nous rencontrons ce problème, même en 1998 nous avions été confrontés à cela."
Après les intempéries du mois de décembre, la famille Utia se retrouve encore en mauvaise posture avec les dernières pluies diluviennes qui ont frappé l'île, lundi dernier. Une partie de la toiture de leur terrasse s'est effondrée sous le poids d'un gros arbre qui était sur la falaise en face de leur maison. "Nous étions à Papeete avec mon époux quand une de nos filles nous a appelés parce qu'elle a entendu un gros bruit, vers 14h30. Ce jour-là, ils devaient aller se baigner à la rivière, mais ils n'y sont pas allés, parce qu'ils étaient en train de faire la sieste", raconte Sidonie. Et de poursuivre, "ce jour-là, la pluie était assez forte ainsi que la rivière. Avec la puissance de l'eau, cela a dû taper sur la falaise, et je pense que c'est à cause de ça que l'arbre s'est déraciné avant de tomber sur notre toiture."
À cet endroit précis, la famille a réaménagé une terrasse en lieu de vie, avec une toiture parfaitement construite, des armatures en bois et des feuilles d'aluminium pour limiter la chaleur. Une réalisation qui a été faite en 2008, "nous avons investi 3 millions pour ces travaux. Au départ, c'était pour accueillir les membres de l'église adventiste, en attendant la fin de la rénovation de leur chapelle à Tuauru", explique Sidonie.
Aujourd'hui, la partie la plus proche de la rivière a été détruite. Les équipes municipales se sont rendues sur place lundi après-midi et ce mercredi matin. "Ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient rien faire et qu'il fallait que le maire signe le constat".
Sinistrée avec les intempéries du mois de décembre, cette famille a construit sa maison sur une zone à risque. Bien décidés à rester sur ces terres qui leur ont été confiés en 1984, ils ont reçu une aide en matériaux. Huit mois plus tard, une partie de ce matériel se retrouve sous des bâches. Avec l'épisode pluvial de lundi dernier, les nuits ne sont pas de tout repos pour la famille Utia. "Ce que l'on craint aujourd'hui, c'est un second arbre, vieux cette fois-ci, qui menace de tomber", prévient Sidonie. Un vieux tronc d'arbre qui devrait mesurer plus de cinq mètres et qui se trouve sur la falaise d'en face. Et pour éviter que cela ne se retrouve sur leur maison, Sidonie et son mari ont décidé de "retirer la toiture. Mon mari devra le faire petit à petit parce qu'avec l'effondrement de la toiture lundi, c'est assez dangereux, tout peut s'écrouler d'un coup. On fera cela pour protéger nos enfants et nos petits-enfants, parce qu'ils ont l'habitude de jouer à cet endroit."
Sept personnes vivent aujourd'hui dans cette maison, dont trois enfants de 9 ans, 4 ans et 3 ans. Ils vivent d'ailleurs depuis 2003 sans eau courante. "Notre ancien fare OPH a été détruit par des personnes qui se prétendent propriétaires de ces terres", précise Sidonie. L'affaire est actuellement entre les mains de la justice.
Litige foncier, toiture détruite, pas d'eau courante, Sidonie ne compte pas baisser les bras pour autant. Elle demande d'ailleurs au Pays de faire "les enrochements sur l'ensemble du lit de la rivière d'Ahonu, et non juste devant notre maison, parce que ce n'est pas la première fois que nous rencontrons ce problème, même en 1998 nous avions été confrontés à cela."
Sidonie et son mari regardent, impuissants, les dégâts qui ont été occasionnés
Un vieux tronc d'arbre menace aussi de s'effondrer
Sidonie et son mari envisagent de supprimer une partie de leur toiture pour éviter que d'autres dégâts ne surviennent en cas de crue de la rivière.