Bientôt un an que les carrefours tricolores à Mahina sont éteints.
MAHINA, le 25 avril 2018 - Cela fait bientôt un an que les feux tricolores à Mahina sont éteints. Si plusieurs habitants se disent déçus, d'autres préfèrent que ce soient les mūto'i qui gèrent la circulation. Tous sont, cependant, unanimes au sujet des fonds qui ont servi à la mise en place de ces feux => "c'est du gros gaspillage".
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas la commune de Mahina, eh bien, elle est située à 10 km de la ville de Papeete, juste après la ville de Arue. Mahina est surtout connue pour son site historique qu'est la Pointe Vénus. Mais depuis deux ans, un sujet intéresse les habitants, il s'agit des carrefours tricolores.
Sur une distance d'un kilomètre, cinq carrefours ont été installés. Le premier se trouve à l'entrée de la vallée de Tuauru, le second au niveau du collège, le troisième à la descente de Atima, le quatrième à la caserne des pompiers et le dernier au supermarché de Mahina. Et le Pays a investi une quarantaine de millions de francs pour la mise en place de ces carrefours tricolores.
Seulement, après quelques semaines de mise en marche, les coups de gueules ont commencé à fleurir. Plusieurs habitants venant de Papenoo ont fait part de leur mécontentement, face aux arrêts fréquents. D'autres regrettaient le manque de compétence des instigateurs du projet.
>>> Carrefours Mahina : la mise en marche des feux ne se fera pas de sitôt
Aujourd'hui, les avis divergent, mais tous se rejoignent concernant le montant qui a été alloué pour l'installation de ces carrefours. "Ils ont mis de l'argent en l'air", expliquent certains (lire les réactions ci-dessous).
Du côté du ministère de l’Équipement, la désolation se lit sur les visages. Mais le ministre préfère relativiser : "On ne peut pas exclure l'hypothèse de réduire le nombre des feux ou peut-être même d'en rajouter, ou de les déplacer. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut que l'on mène une étude très sérieuse pour régler ce problème. On est actuellement sur ce dossier. Il faut que l'on ait quelque chose d'opérationnel pour la rentrée."
Au départ, les carrefours tricolores avaient été réfléchis pour faciliter l'insertion des habitants des hauteurs sur la route de ceinture. Et à Mahina, ils seraient tout de même "un millier à vivre sur les hauteurs".
Pour l'heure, chacun fait de son mieux pour s'insérer sur la route de ceinture. Les mūto'i de Mahina se chargent de la gestion des passages piétons pour sécuriser les élèves. "Si on doit s'occuper de la circulation, il me faudrait plus de gars", explique Jacques Teaotea, chef de la brigade de police. Selon lui, il faudrait 12 à 13 mūto'i supplémentaires, le matin. Aujourd'hui, quatre agents sont situés au niveau des passages piétons, non loin des établissements scolaires.
Pour ce projet d'aménagement à Mahina, le pays avait investi 200 millions de francs, pour le revêtement de la chaussée et l'installation de ces cinq carrefours.
Pour celles et ceux qui ne connaissent pas la commune de Mahina, eh bien, elle est située à 10 km de la ville de Papeete, juste après la ville de Arue. Mahina est surtout connue pour son site historique qu'est la Pointe Vénus. Mais depuis deux ans, un sujet intéresse les habitants, il s'agit des carrefours tricolores.
Sur une distance d'un kilomètre, cinq carrefours ont été installés. Le premier se trouve à l'entrée de la vallée de Tuauru, le second au niveau du collège, le troisième à la descente de Atima, le quatrième à la caserne des pompiers et le dernier au supermarché de Mahina. Et le Pays a investi une quarantaine de millions de francs pour la mise en place de ces carrefours tricolores.
Seulement, après quelques semaines de mise en marche, les coups de gueules ont commencé à fleurir. Plusieurs habitants venant de Papenoo ont fait part de leur mécontentement, face aux arrêts fréquents. D'autres regrettaient le manque de compétence des instigateurs du projet.
>>> Carrefours Mahina : la mise en marche des feux ne se fera pas de sitôt
Aujourd'hui, les avis divergent, mais tous se rejoignent concernant le montant qui a été alloué pour l'installation de ces carrefours. "Ils ont mis de l'argent en l'air", expliquent certains (lire les réactions ci-dessous).
Du côté du ministère de l’Équipement, la désolation se lit sur les visages. Mais le ministre préfère relativiser : "On ne peut pas exclure l'hypothèse de réduire le nombre des feux ou peut-être même d'en rajouter, ou de les déplacer. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut que l'on mène une étude très sérieuse pour régler ce problème. On est actuellement sur ce dossier. Il faut que l'on ait quelque chose d'opérationnel pour la rentrée."
Au départ, les carrefours tricolores avaient été réfléchis pour faciliter l'insertion des habitants des hauteurs sur la route de ceinture. Et à Mahina, ils seraient tout de même "un millier à vivre sur les hauteurs".
Pour l'heure, chacun fait de son mieux pour s'insérer sur la route de ceinture. Les mūto'i de Mahina se chargent de la gestion des passages piétons pour sécuriser les élèves. "Si on doit s'occuper de la circulation, il me faudrait plus de gars", explique Jacques Teaotea, chef de la brigade de police. Selon lui, il faudrait 12 à 13 mūto'i supplémentaires, le matin. Aujourd'hui, quatre agents sont situés au niveau des passages piétons, non loin des établissements scolaires.
Pour ce projet d'aménagement à Mahina, le pays avait investi 200 millions de francs, pour le revêtement de la chaussée et l'installation de ces cinq carrefours.
La parole aux habitants des hauteurs
Rereatai
"Nous avons une route qui n'est pas adaptée pour ces feux"
"Je pense que c'est un gâchis. Le problème est toujours présent avec ou sans les feux. On n'a pas vraiment besoin de ce genre de matériel, parce que nous avons une route qui n'est pas adaptée pour ces feux. La seule solution est de faire travailler les agents de police comme au temps des shérifs."
_______________________________________
Tehema
"Ces feux n'ont servi qu'à énerver les gens et à agrandir les embouteillages"
"Je trouve que c'était mieux sans les feux. En descendant de Supermahina, on avait un petit îlot qui nous permettait d'aller après sur la voie principale sans gêner personne, et on arrivait à l'heure. Avec les feux, ils ont supprimé cet îlot. Il y a eu une énorme circulation sur presque 200 mètres rien qu'à Supermahina. Ils ont mis de l'argent en l'air pour refaire la route, et les feux qui ne servent à rien. Ils auraient dû prendre cet argent pour faire autre chose. Ces feux n'ont servi qu'à énerver les gens et à agrandir les embouteillages."
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Annick
"Je pense qu'il faudrait remettre les feux en réduisant le temps d'attente de moitié"
"Ces feux installés depuis pas mal de temps ont généré beaucoup d'embouteillages sur les routes de Mahina, et c'est la raison pour laquelle, on a dû les mettre en "standby". Pour ceux qui viennent de Papenoo, la situation d'aujourd'hui est la mieux adaptée car la circulation est plus fluide. Par contre, pour ceux qui viennent de Mahinarama et Super Mahina, la situation reste préoccupante, on ne les laisse pas toujours passer lorsqu'ils sont à la sortie des cités. Pour ma part, je pense qu'il faudrait remettre les feux (des millions de francs dépensés pour rien) en réduisant le temps d'attente de moitié et tout le monde sera heureux."
_______________________________________
Hananui
"Avec ou sans, le problème de circulation est toujours présent"
"Je pense que le territoire a gaspillé de l'argent pour rien. Alors avec ou sans, le problème de circulation est toujours présent. Il faudrait faire travailler nos agents de police."
_______________________________________
Aurore
"Bravo pour les millions à la poubelle c'est du grand gaspillage"
"Pour ma part, c'est du n'importe quoi. Au départ, ces feux étaient prévus pour tous les routiers, mais aussi pour les habitants des quartiers et des hauteurs afin qu'ils puissent passer en toute sérénité. Mais aujourd'hui, c'est tout le contraire. En même pas 6 mois, ils ne fonctionnaient déjà plus. Pour moi, ceci peut aussi être la cause des accidents. Apparemment c'était juste pour faire joli. Bravo pour les millions à la poubelle c'est du grand gaspillage."
_______________________________________
Tehaurai
"Au lieu de gaspiller de l'argent, ils devraient refaire les routes dans certains quartiers"
"C'est du n'importe quoi. On a mis des feux alors que ça ne fonctionne pas du tout. En plus ils ont mis une limite à ne pas dépasser pour descendre sur la route centrale et il n'y a plus la ligne où on pouvait avancer pour attendre avant de s'engager. Je trouve ce système vraiment inutile avec un gros gaspillage d'argent. Tout ça, pour ne pas allumer les feux. Mais ces feux ne sont pas les seuls problèmes que nous constatons. Donc, au lieu de gaspiller de l'argent, ils devraient refaire les routes dans certains quartiers. En plus, on a failli avoir un accident, à plusieurs reprises, à la descente de Atima."
________________________________________
Mareta
"Des dépenses inutiles alors que des familles ou des sinistrés n'ont pas de logement digne de ce nom"
"Des millions ont été dépensés pour les feux qui ne fonctionnent pas. Des dépenses inutiles alors que des familles ou des sinistrés n'ont pas de logement digne de ce nom. Il y a aussi des animaux errants qui auraient plus besoin de ces millions. Avant, la police municipale faisait la circulation et maintenant tu te débrouilles pour avoir une place, et parfois, les gens ne te laissent pas passer. À Tuauru, nous avons cinq feux installés et qui ne fonctionnent pas, c'est aberrant."
_________________________________________
Hine*
"Ils auraient pu faire autre chose avec cet argent"
"Ils ont vraiment dépensé de l'argent pour rien. Aujourd'hui plus rien ne fonctionne. Ils auraient pu faire autre chose avec cet argent. Heureusement, quand on arrive en bas, il y a des voitures qui nous laissent passer. Ce n'était pas le cas quand on avait les feux."
"Nous avons une route qui n'est pas adaptée pour ces feux"
"Je pense que c'est un gâchis. Le problème est toujours présent avec ou sans les feux. On n'a pas vraiment besoin de ce genre de matériel, parce que nous avons une route qui n'est pas adaptée pour ces feux. La seule solution est de faire travailler les agents de police comme au temps des shérifs."
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Tehema
"Ces feux n'ont servi qu'à énerver les gens et à agrandir les embouteillages"
"Je trouve que c'était mieux sans les feux. En descendant de Supermahina, on avait un petit îlot qui nous permettait d'aller après sur la voie principale sans gêner personne, et on arrivait à l'heure. Avec les feux, ils ont supprimé cet îlot. Il y a eu une énorme circulation sur presque 200 mètres rien qu'à Supermahina. Ils ont mis de l'argent en l'air pour refaire la route, et les feux qui ne servent à rien. Ils auraient dû prendre cet argent pour faire autre chose. Ces feux n'ont servi qu'à énerver les gens et à agrandir les embouteillages."
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Annick
"Je pense qu'il faudrait remettre les feux en réduisant le temps d'attente de moitié"
"Ces feux installés depuis pas mal de temps ont généré beaucoup d'embouteillages sur les routes de Mahina, et c'est la raison pour laquelle, on a dû les mettre en "standby". Pour ceux qui viennent de Papenoo, la situation d'aujourd'hui est la mieux adaptée car la circulation est plus fluide. Par contre, pour ceux qui viennent de Mahinarama et Super Mahina, la situation reste préoccupante, on ne les laisse pas toujours passer lorsqu'ils sont à la sortie des cités. Pour ma part, je pense qu'il faudrait remettre les feux (des millions de francs dépensés pour rien) en réduisant le temps d'attente de moitié et tout le monde sera heureux."
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Hananui
"Avec ou sans, le problème de circulation est toujours présent"
"Je pense que le territoire a gaspillé de l'argent pour rien. Alors avec ou sans, le problème de circulation est toujours présent. Il faudrait faire travailler nos agents de police."
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Aurore
"Bravo pour les millions à la poubelle c'est du grand gaspillage"
"Pour ma part, c'est du n'importe quoi. Au départ, ces feux étaient prévus pour tous les routiers, mais aussi pour les habitants des quartiers et des hauteurs afin qu'ils puissent passer en toute sérénité. Mais aujourd'hui, c'est tout le contraire. En même pas 6 mois, ils ne fonctionnaient déjà plus. Pour moi, ceci peut aussi être la cause des accidents. Apparemment c'était juste pour faire joli. Bravo pour les millions à la poubelle c'est du grand gaspillage."
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Tehaurai
"Au lieu de gaspiller de l'argent, ils devraient refaire les routes dans certains quartiers"
"C'est du n'importe quoi. On a mis des feux alors que ça ne fonctionne pas du tout. En plus ils ont mis une limite à ne pas dépasser pour descendre sur la route centrale et il n'y a plus la ligne où on pouvait avancer pour attendre avant de s'engager. Je trouve ce système vraiment inutile avec un gros gaspillage d'argent. Tout ça, pour ne pas allumer les feux. Mais ces feux ne sont pas les seuls problèmes que nous constatons. Donc, au lieu de gaspiller de l'argent, ils devraient refaire les routes dans certains quartiers. En plus, on a failli avoir un accident, à plusieurs reprises, à la descente de Atima."
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Mareta
"Des dépenses inutiles alors que des familles ou des sinistrés n'ont pas de logement digne de ce nom"
"Des millions ont été dépensés pour les feux qui ne fonctionnent pas. Des dépenses inutiles alors que des familles ou des sinistrés n'ont pas de logement digne de ce nom. Il y a aussi des animaux errants qui auraient plus besoin de ces millions. Avant, la police municipale faisait la circulation et maintenant tu te débrouilles pour avoir une place, et parfois, les gens ne te laissent pas passer. À Tuauru, nous avons cinq feux installés et qui ne fonctionnent pas, c'est aberrant."
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Hine*
"Ils auraient pu faire autre chose avec cet argent"
"Ils ont vraiment dépensé de l'argent pour rien. Aujourd'hui plus rien ne fonctionne. Ils auraient pu faire autre chose avec cet argent. Heureusement, quand on arrive en bas, il y a des voitures qui nous laissent passer. Ce n'était pas le cas quand on avait les feux."
Interview de
Luc Faatau
Ministre de l’Équipement
Quel est votre sentiment par rapport à ces feux ?
"Le résultat obtenu ne correspond pas à ce qui a été espéré. Les concepteurs avaient pensé régler le problème de circulation à cet endroit. Et apparemment, ce n'était pas la solution idéale."
Et qui est à l'origine de ce projet ?
"Ça a été réfléchi par des techniciens, des bureaux d'études."
Ont-ils consulté les mūto'i, les élus ou les habitants ?
"Normalement, les bureaux d'études ont pour mission de mener toutes ces enquêtes et de rencontrer les autorités et les personnes qui connaissent bien le site."
Vous ne pensez pas que mettre cinq carrefours sur 1 km, c'est trop ?
"C'est beaucoup mais ce n'est pas un problème qui est lié aux feux, mais à l'aménagement global de toutes ces résidences qui sont situées en hauteur. À un moment donné, il faut bien qu'il y ait une sortie sur la route. C'est peut-être là qu'on a péché et qu'il y a eu un manque de concertation avec les promoteurs de ces résidences. Et aujourd'hui, il faut mener une réflexion globale sur cet espace pour pouvoir améliorer la circulation."
Mettre en place, par exemple, un carrefour giratoire. Est-ce envisageable ?
"Il faut explorer toutes les solutions. Si on part sur un carrefour giratoire, il va falloir acheter les terrains et faire des travaux très lourds, et ça va perturber encore la circulation. Je pense qu'on a investi suffisamment. Il faudrait plutôt prioriser la réflexion sur la remise en marche des feux, mais pas à n'importe quel prix. Il faudra faire des tests pour voir quel sera le meilleur rendement pour ces feux. On ne peut pas ignorer non plus qu'il y a eu des investissements assez lourds, et on ne peut pas laisser tomber ça, comme ça. Il y a aussi une autre solution, celle de les déplacer ailleurs."
Que va-t-il se passer maintenant ?
"Ces feux ne sont pas hors course. On va retravailler dessus et voir ce que l'on pourra faire pour améliorer la situation. Je pense qu'il y a une certaine utilité. Maintenant, il faudrait les régler de manière à améliorer la circulation. On est obligés de tout rassembler et d'étudier cet espace. On ne peut pas réfléchir sur un seul carrefour, il faut une concertation. Il faut une certaine synchronisation des feux. Il faudra, pendant la période des vacances, voir les solutions à apporter pour améliorer la fluidité de la circulation. Ça ne sera pas évident, il faudra tout synchroniser."
Ce qui veut dire qu'il faudra encore débourser de l'argent ?
"On va être obligé de mettre un peu de fonds, mais pas comme ce fut le cas, avant. Le gros de l'investissement est fait. Aujourd'hui, il faut optimiser pour avoir un meilleur rendement et un meilleur réglage de ces feux, et faire en sorte qu'ils soient plus efficaces."
Ministre de l’Équipement
Quel est votre sentiment par rapport à ces feux ?
"Le résultat obtenu ne correspond pas à ce qui a été espéré. Les concepteurs avaient pensé régler le problème de circulation à cet endroit. Et apparemment, ce n'était pas la solution idéale."
Et qui est à l'origine de ce projet ?
"Ça a été réfléchi par des techniciens, des bureaux d'études."
Ont-ils consulté les mūto'i, les élus ou les habitants ?
"Normalement, les bureaux d'études ont pour mission de mener toutes ces enquêtes et de rencontrer les autorités et les personnes qui connaissent bien le site."
Vous ne pensez pas que mettre cinq carrefours sur 1 km, c'est trop ?
"C'est beaucoup mais ce n'est pas un problème qui est lié aux feux, mais à l'aménagement global de toutes ces résidences qui sont situées en hauteur. À un moment donné, il faut bien qu'il y ait une sortie sur la route. C'est peut-être là qu'on a péché et qu'il y a eu un manque de concertation avec les promoteurs de ces résidences. Et aujourd'hui, il faut mener une réflexion globale sur cet espace pour pouvoir améliorer la circulation."
Mettre en place, par exemple, un carrefour giratoire. Est-ce envisageable ?
"Il faut explorer toutes les solutions. Si on part sur un carrefour giratoire, il va falloir acheter les terrains et faire des travaux très lourds, et ça va perturber encore la circulation. Je pense qu'on a investi suffisamment. Il faudrait plutôt prioriser la réflexion sur la remise en marche des feux, mais pas à n'importe quel prix. Il faudra faire des tests pour voir quel sera le meilleur rendement pour ces feux. On ne peut pas ignorer non plus qu'il y a eu des investissements assez lourds, et on ne peut pas laisser tomber ça, comme ça. Il y a aussi une autre solution, celle de les déplacer ailleurs."
Que va-t-il se passer maintenant ?
"Ces feux ne sont pas hors course. On va retravailler dessus et voir ce que l'on pourra faire pour améliorer la situation. Je pense qu'il y a une certaine utilité. Maintenant, il faudrait les régler de manière à améliorer la circulation. On est obligés de tout rassembler et d'étudier cet espace. On ne peut pas réfléchir sur un seul carrefour, il faut une concertation. Il faut une certaine synchronisation des feux. Il faudra, pendant la période des vacances, voir les solutions à apporter pour améliorer la fluidité de la circulation. Ça ne sera pas évident, il faudra tout synchroniser."
Ce qui veut dire qu'il faudra encore débourser de l'argent ?
"On va être obligé de mettre un peu de fonds, mais pas comme ce fut le cas, avant. Le gros de l'investissement est fait. Aujourd'hui, il faut optimiser pour avoir un meilleur rendement et un meilleur réglage de ces feux, et faire en sorte qu'ils soient plus efficaces."