Taormina, Italie | AFP | vendredi 26/05/2017 - Le président français Emmanuel Macron n'a rien cédé vendredi, lors du G7 de Taormina (Sicile), aux demandes de la Première ministre britannique Theresa May de négocier un accord commercial entre l'UE et le Royaume-Uni avant le Brexit.
Lors de la première réunion bilatérale vendredi entre les deux dirigeants, en marge du G7, Mme May a répété qu'elle souhaitait que des négociations sur un futur accord commercial entre le Royaume-Uni et l'Europe démarrent dès le début des négociations sur la sortie de son pays de l'Union européenne.
Et ce, sans attendre que soient réglées les questions délicates de la facture financière du Brexit et des droits des expatriés.
"Pour le Brexit, je redis clairement qu'aux termes du traité européen nous disposons de deux ans pour négocier la sortie et les relations futures avec l'UE. Et quand nous sortirons, il est important que nous sachions non seulement les termes de la sortie mais ce que sera cette relation future y compris commerciale", a-t-elle dit devant la presse.
Elle a aussi "réaffirmé son souhait de clarifier très tôt le statut des citoyens européens dans le Royaume-Uni et vice versa", a indiqué la délégation britannique.
Mais de son côté, M. Macron s'est borné à indiquer que "l'UE sera unie dans la négociation du Brexit", ce qui signifie, a précisé la délégation française, que la France restera sur la position que partagent les autres pays européens, à savoir d'abord le Brexit, puis après seulement les négociations sur les relations futures entre l'UE et le Royaume-Uni.
"Mais la France et le Royaume-Uni continueront d'entretenir des liens étroits dans tous les domaines de coopération économiques, sécuritaires et diplomatiques entre nos deux pays", a ajouté le président français.
L'activation, le 29 mars par le gouvernement britannique de l'article 50 du traité de Lisbonne, a officiellement lancé le divorce avec l'UE, ouvrant la voie à deux années de négociations de sortie.
En avril, les 27 dirigeants de l'UE ont adopté "unanimement" les grands principes directeurs qui guideront les négociateurs européens du Brexit au cours des deux prochaines années, illustrant ainsi leur unité revendiquée face au Royaume-Uni.
Début mai, le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit, Michel Barnier, avait prévenu que le Brexit ne se ferait pas "rapidement et sans douleur", alors que Londres et Bruxelles se crispent en particulier autour de la facture du départ.
Theresa May a par ailleurs tenu une rencontre bilatérale avec Donald Trump, lequel avait déclaré son soutien au Brexit. Selon son porte-parole, les deux leaders "ont réaffirmé leur engagement d'accroître le commerce entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, dont un accord commercial post-Brexit".
Lors de la première réunion bilatérale vendredi entre les deux dirigeants, en marge du G7, Mme May a répété qu'elle souhaitait que des négociations sur un futur accord commercial entre le Royaume-Uni et l'Europe démarrent dès le début des négociations sur la sortie de son pays de l'Union européenne.
Et ce, sans attendre que soient réglées les questions délicates de la facture financière du Brexit et des droits des expatriés.
"Pour le Brexit, je redis clairement qu'aux termes du traité européen nous disposons de deux ans pour négocier la sortie et les relations futures avec l'UE. Et quand nous sortirons, il est important que nous sachions non seulement les termes de la sortie mais ce que sera cette relation future y compris commerciale", a-t-elle dit devant la presse.
Elle a aussi "réaffirmé son souhait de clarifier très tôt le statut des citoyens européens dans le Royaume-Uni et vice versa", a indiqué la délégation britannique.
Mais de son côté, M. Macron s'est borné à indiquer que "l'UE sera unie dans la négociation du Brexit", ce qui signifie, a précisé la délégation française, que la France restera sur la position que partagent les autres pays européens, à savoir d'abord le Brexit, puis après seulement les négociations sur les relations futures entre l'UE et le Royaume-Uni.
"Mais la France et le Royaume-Uni continueront d'entretenir des liens étroits dans tous les domaines de coopération économiques, sécuritaires et diplomatiques entre nos deux pays", a ajouté le président français.
L'activation, le 29 mars par le gouvernement britannique de l'article 50 du traité de Lisbonne, a officiellement lancé le divorce avec l'UE, ouvrant la voie à deux années de négociations de sortie.
En avril, les 27 dirigeants de l'UE ont adopté "unanimement" les grands principes directeurs qui guideront les négociateurs européens du Brexit au cours des deux prochaines années, illustrant ainsi leur unité revendiquée face au Royaume-Uni.
Début mai, le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit, Michel Barnier, avait prévenu que le Brexit ne se ferait pas "rapidement et sans douleur", alors que Londres et Bruxelles se crispent en particulier autour de la facture du départ.
Theresa May a par ailleurs tenu une rencontre bilatérale avec Donald Trump, lequel avait déclaré son soutien au Brexit. Selon son porte-parole, les deux leaders "ont réaffirmé leur engagement d'accroître le commerce entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, dont un accord commercial post-Brexit".