POOL/AFP/Archives / Eric FEFERBERG Le président français Emmanuel Macron (G) et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le 25 mai 2017 à Bruxelles
Le président français Emmanuel Macron a demandé samedi à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan le retour "le plus vite possible" du photojournaliste français Mathias Depardon détenu en Turquie, a affirmé la présidence française à l'AFP.
Au cours d'un entretien téléphonique samedi après-midi entre les deux chefs d'Etat, ceux-ci "ont convenu qu'il fallait intensifier les échanges et (M. Macron) a réexprimé sa demande de voir rentrer le plus vite possible M. Depardon" en France.
"Le président a fait à nouveau part de sa préoccupation à Erdogan concernant la situation du photographe français" détenu depuis le 8 mai en Turquie, a ajouté la présidence.
Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères avait déclaré "travailler activement" à la libération de M. Depardon.
La situation du photographe avait déjà été évoquée pendant un entretien le 25 mai à Bruxelles entre MM. Macron et Erdogan. Ce dernier avait promis d'"examiner rapidement la situation".
Installé en Turquie depuis cinq ans, Mathias Depardon, un journaliste indépendant de 36 ans, a été arrêté le 8 mai à Hasankeyf, dans la province de Batman (sud-est), où il réalisait un reportage pour le magazine National Geographic.
Il a rapidement été transféré dans un centre d'accueil géré par la Direction des affaires migratoires à Gaziantep (sud-est) où il est retenu depuis, malgré une décision d'expulsion émise le 11 mai. Il s'est mis en grève de la faim du 21 au 27 mai pour protester contre sa détention, selon Reporters sans Frontières.
Sur internet, notamment parmi ses confrères français, une mobilisation a vu le jour en faveur de la libération du photojournaliste, avec sur Twitter le mot-dièse #FreeMathias.
Au cours de cet entretien entre les présidents français et turc "ont été évoqués les dossiers syriens et libyens" afin de "poursuivre l'échange lors de la rencontre bilatérale à Bruxelles en marge du sommet de l’Otan le 25 mai", a-t-on précisé à l'Elysée.
L'appel "a aussi été l’occasion d’évoquer la décision (du président américain) Donald Trump de faire sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris et pour Erdogan de rappeler son engagement dans cet accord", annonce par ailleurs la présidence française.
Au cours d'un entretien téléphonique samedi après-midi entre les deux chefs d'Etat, ceux-ci "ont convenu qu'il fallait intensifier les échanges et (M. Macron) a réexprimé sa demande de voir rentrer le plus vite possible M. Depardon" en France.
"Le président a fait à nouveau part de sa préoccupation à Erdogan concernant la situation du photographe français" détenu depuis le 8 mai en Turquie, a ajouté la présidence.
Vendredi, le ministère français des Affaires étrangères avait déclaré "travailler activement" à la libération de M. Depardon.
La situation du photographe avait déjà été évoquée pendant un entretien le 25 mai à Bruxelles entre MM. Macron et Erdogan. Ce dernier avait promis d'"examiner rapidement la situation".
Installé en Turquie depuis cinq ans, Mathias Depardon, un journaliste indépendant de 36 ans, a été arrêté le 8 mai à Hasankeyf, dans la province de Batman (sud-est), où il réalisait un reportage pour le magazine National Geographic.
Il a rapidement été transféré dans un centre d'accueil géré par la Direction des affaires migratoires à Gaziantep (sud-est) où il est retenu depuis, malgré une décision d'expulsion émise le 11 mai. Il s'est mis en grève de la faim du 21 au 27 mai pour protester contre sa détention, selon Reporters sans Frontières.
Sur internet, notamment parmi ses confrères français, une mobilisation a vu le jour en faveur de la libération du photojournaliste, avec sur Twitter le mot-dièse #FreeMathias.
Au cours de cet entretien entre les présidents français et turc "ont été évoqués les dossiers syriens et libyens" afin de "poursuivre l'échange lors de la rencontre bilatérale à Bruxelles en marge du sommet de l’Otan le 25 mai", a-t-on précisé à l'Elysée.
L'appel "a aussi été l’occasion d’évoquer la décision (du président américain) Donald Trump de faire sortir les Etats-Unis de l'accord de Paris et pour Erdogan de rappeler son engagement dans cet accord", annonce par ailleurs la présidence française.