Tahiti Infos a contacté le président du CEPF afin de connaître sa réaction au courrier polémique envoyé hier aux médias par Hiro Tefaarere. Le porte-parole des patrons et des syndicats signataires de l’ultimatum lancé le mercredi 30 mars aux politiques n’en revient pas qu’on les accuse d’être les principaux responsables de la crise économique que traverse la Polynésie.
Pour Luc Tapeta, parler de courrier « ubuesque » n’est pas approprié. « Le mot juste, c’est con », explique avec son calme habituel le président du CEPF, qui note au passage les incohérences du courrier. Dans sa lettre, Hiro Tefaarere accuse syndicats de patrons et de salariés d’être coupables de « graves erreurs » en ayant été les signataires du projet Te Autaeaeraa (Solidarité), initié par le gouvernement Temaru en 2005. « Quelle belle solidarité avec le groupe politique (l’UPLD) qui l’a recueilli », s’amuse Luc Tapeta.
Pour le président du CEPF, la seule conséquence des propos d’Hiro Tefaarere sera de radicaliser le mouvement de protestation, si aucune solution n’est apportée aux problèmes de financement du budget avant le 14 avril, jour de l’expiration de l’ultimatum. « Comme un incendiaire, H. Tefaarere nous pousse à radicaliser notre position dans l’ultimatum que nous avons adressé à la classe politique, donc c’est bien, nous n’allons même pas avoir besoin de mobiliser, c’est lui qui va le faire pour nous ! » explique Luc Tapeta, qui fait remarquer au représentant UPLD que « s’il ne bénéficiait pas d’un statut de salarié protégé payé par le peuple, ça fait longtemps qu’il aurait été licencié pour incompétence. »
L’ultimatum expire jeudi prochain, le jour du renouvellement du bureau de l’assemblée. Jeudi soir, les syndicats se sont vus pour préparer les actions qu’ils pourraient mener si le gouvernement ne leur apporte pas de réponse. Un seul rendez-vous est prévu avec les autorités pour l’instant : une rencontre avec le président Oscar Temaru et les ministres de la solidarité et de la famille, lundi, sur la question de la réforme structurelle de la PSG.
Pour Luc Tapeta, parler de courrier « ubuesque » n’est pas approprié. « Le mot juste, c’est con », explique avec son calme habituel le président du CEPF, qui note au passage les incohérences du courrier. Dans sa lettre, Hiro Tefaarere accuse syndicats de patrons et de salariés d’être coupables de « graves erreurs » en ayant été les signataires du projet Te Autaeaeraa (Solidarité), initié par le gouvernement Temaru en 2005. « Quelle belle solidarité avec le groupe politique (l’UPLD) qui l’a recueilli », s’amuse Luc Tapeta.
Pour le président du CEPF, la seule conséquence des propos d’Hiro Tefaarere sera de radicaliser le mouvement de protestation, si aucune solution n’est apportée aux problèmes de financement du budget avant le 14 avril, jour de l’expiration de l’ultimatum. « Comme un incendiaire, H. Tefaarere nous pousse à radicaliser notre position dans l’ultimatum que nous avons adressé à la classe politique, donc c’est bien, nous n’allons même pas avoir besoin de mobiliser, c’est lui qui va le faire pour nous ! » explique Luc Tapeta, qui fait remarquer au représentant UPLD que « s’il ne bénéficiait pas d’un statut de salarié protégé payé par le peuple, ça fait longtemps qu’il aurait été licencié pour incompétence. »
L’ultimatum expire jeudi prochain, le jour du renouvellement du bureau de l’assemblée. Jeudi soir, les syndicats se sont vus pour préparer les actions qu’ils pourraient mener si le gouvernement ne leur apporte pas de réponse. Un seul rendez-vous est prévu avec les autorités pour l’instant : une rencontre avec le président Oscar Temaru et les ministres de la solidarité et de la famille, lundi, sur la question de la réforme structurelle de la PSG.
