MENDE, 22 mars 2013 (AFP) - Des ampoules qui éclatent, des meubles qui tombent et bien d'autres manifestations très étranges dans une maison à La Roche (Lozère) ont bousculé la raison des gendarmes, pompiers et villageois avant la découverte, cette semaine, d'une explication scientifique.
Selon le maire de ce petit hameau d'Albaret-Sainte-Marie , Michel Thérond, un expert a mis en évidence "une faille tellurique très profonde à l'origine d'un puissant champ électrique". Et chassé les esprits frappeurs et autres revenants qui commençaient à s'inviter au pays de la Bête du Gévaudan.
D'après un rapport de la gendarmerie, qui s'est penchée sur l'affaire pendant dix jours, les phénomènes ont débuté le 10 mars dans cette ancienne grange de pierre restaurée par la mairie: un chat est mort. Puis 21 ampoules du logement ont explosé quasi simultanément le 12 mars. Le lendemain, les meubles ont commencé à tomber et des oiseaux sont morts.
Selon la même source, un cyclone semblait avoir frappé les lieux. Tout semblait avoir été jeté au sol. Dans la cuisine, le réfrigérateur était tombé en faisant une vrille pour se retrouver les pieds à l'envers, porte en l'air. Tout comme la lourde bibliothèque renversée, mais dont les ouvrages garnissaient encore les étagères !
Pourtant, les habitants de la maison, un couple avec un garçon, n'avaient ressenti aucune secousse. Pas plus que leurs voisins de l'habitation mitoyenne.
"Aucune fissure apparente au niveau de la bâtisse. Pas de trace d'effraction", avaient noté les gendarmes, pour lesquels "aucune explication rationnelle ne pouvait être donnée".
L'après-midi du 13 mars, le phénomène s'était déchaîné. Les couteaux du vaisselier avaient étrangement quitté leurs rangements et jonchaient le sol. Les portes des placards s'étaient ouvertes de façon inopinée et dans certaines pièces, les meubles gisaient en tas incongrus.
Alors que le village commençait à parler de "l'affaire de La Roche", la vérité est finalement venue de la science. La municipalité, en quête de rationalité, a fait venir un spécialiste des phénomènes électromagnétiques qui a mis en évidence l'existence d'une faille tellurique passant sous la maison et l'habitation mitoyenne. Bien que profondément enfouie, elle serait à l'origine d'un puissant champ électrique plutôt que magnétique.
L'explication relève donc bien du domaine des hommes ou plutôt... des ohms. Des tests effectués au niveau des interrupteurs ont révélé l'existence d'une résistance électrique 10 à 12 fois supérieure à la norme: "Là où on aurait dû être inférieur à 50 ohms, l'expert a mesuré plus de 600 ohms", relève M. Thérond.
"Quand on a constaté que tous les meubles ayant chuté étaient placés soit devant une prise, soit à proximité d'un interrupteur, il ne fallait pas être sorcier pour déduire un lien de causalité. Force électromotrice, c'est le nom du phénomène", résume le maire... Phénomène qui a toutefois pris ici une ampleur peu commune.
Selon le maire de ce petit hameau d'Albaret-Sainte-Marie , Michel Thérond, un expert a mis en évidence "une faille tellurique très profonde à l'origine d'un puissant champ électrique". Et chassé les esprits frappeurs et autres revenants qui commençaient à s'inviter au pays de la Bête du Gévaudan.
D'après un rapport de la gendarmerie, qui s'est penchée sur l'affaire pendant dix jours, les phénomènes ont débuté le 10 mars dans cette ancienne grange de pierre restaurée par la mairie: un chat est mort. Puis 21 ampoules du logement ont explosé quasi simultanément le 12 mars. Le lendemain, les meubles ont commencé à tomber et des oiseaux sont morts.
Selon la même source, un cyclone semblait avoir frappé les lieux. Tout semblait avoir été jeté au sol. Dans la cuisine, le réfrigérateur était tombé en faisant une vrille pour se retrouver les pieds à l'envers, porte en l'air. Tout comme la lourde bibliothèque renversée, mais dont les ouvrages garnissaient encore les étagères !
Pourtant, les habitants de la maison, un couple avec un garçon, n'avaient ressenti aucune secousse. Pas plus que leurs voisins de l'habitation mitoyenne.
"Aucune fissure apparente au niveau de la bâtisse. Pas de trace d'effraction", avaient noté les gendarmes, pour lesquels "aucune explication rationnelle ne pouvait être donnée".
L'après-midi du 13 mars, le phénomène s'était déchaîné. Les couteaux du vaisselier avaient étrangement quitté leurs rangements et jonchaient le sol. Les portes des placards s'étaient ouvertes de façon inopinée et dans certaines pièces, les meubles gisaient en tas incongrus.
Alors que le village commençait à parler de "l'affaire de La Roche", la vérité est finalement venue de la science. La municipalité, en quête de rationalité, a fait venir un spécialiste des phénomènes électromagnétiques qui a mis en évidence l'existence d'une faille tellurique passant sous la maison et l'habitation mitoyenne. Bien que profondément enfouie, elle serait à l'origine d'un puissant champ électrique plutôt que magnétique.
L'explication relève donc bien du domaine des hommes ou plutôt... des ohms. Des tests effectués au niveau des interrupteurs ont révélé l'existence d'une résistance électrique 10 à 12 fois supérieure à la norme: "Là où on aurait dû être inférieur à 50 ohms, l'expert a mesuré plus de 600 ohms", relève M. Thérond.
"Quand on a constaté que tous les meubles ayant chuté étaient placés soit devant une prise, soit à proximité d'un interrupteur, il ne fallait pas être sorcier pour déduire un lien de causalité. Force électromotrice, c'est le nom du phénomène", résume le maire... Phénomène qui a toutefois pris ici une ampleur peu commune.