« Imaginez l’Elysée qu’on mettrait en location ! C’est du grand n’importe-quoi. » Cette remarque d’un agent immobilier, beaucoup de Polynésiens se la sont faite mercredi. L’annonce de la mise en location de la Présidence du pays (lire l'article) a suscité des réactions variées : de l’enthousiasme parfois, de l’incompréhension souvent.
On ignore encore le montant des économies qui seraient ainsi réalisées. Le cabinet du président avoue que ce coût n’a pas été chiffré, et que ce sera le travail de la vice-présidence d’ici la semaine prochaine. Car Oscar Temaru veut faire vite : il entend saisir rapidement le conseil des ministres pour la mise en location des bâtiments.
Mais pour les louer à qui ? Une question qui reste sans réponse. « En 2004, on pensait bien en faire une maternité », rappelait mercredi matin le vice-président. « Ce sont des projets qui ne tiennent pas la route », rétorque un agent immobilier qui préfère rester anonyme. « Ça ne rime à rien. Je ne vois pas des entreprises privées louer ces locaux, cette proposition est en décalage total avec la réalité. Vous imaginez EDT d’un côté, la Brasserie de l’autre ? Les lieux ne sont pas du tout configurés pour ça », fait remarquer le professionnel.
On ignore encore le montant des économies qui seraient ainsi réalisées. Le cabinet du président avoue que ce coût n’a pas été chiffré, et que ce sera le travail de la vice-présidence d’ici la semaine prochaine. Car Oscar Temaru veut faire vite : il entend saisir rapidement le conseil des ministres pour la mise en location des bâtiments.
Mais pour les louer à qui ? Une question qui reste sans réponse. « En 2004, on pensait bien en faire une maternité », rappelait mercredi matin le vice-président. « Ce sont des projets qui ne tiennent pas la route », rétorque un agent immobilier qui préfère rester anonyme. « Ça ne rime à rien. Je ne vois pas des entreprises privées louer ces locaux, cette proposition est en décalage total avec la réalité. Vous imaginez EDT d’un côté, la Brasserie de l’autre ? Les lieux ne sont pas du tout configurés pour ça », fait remarquer le professionnel.
Le déménagement a commencé
Oscar Temaru à la Présidence en 2004.
En attendant, les services de la présidence ont bel et bien entamé leur déménagement, mercredi. Ils s’installent place Tarahoi, dans les anciens locaux de la Présidence. Ceux qu’occupait Gaston Flosse avant de faire construire le somptueux palais de l’avenue Pouvanaa a Oopa, une ancienne caserne militaire rénovée selon les desiderata de celui qui était alors l’omnipotent président de la Polynésie.
« Cette reconstruction s'est appliquée à conserver les principes de l'architecture militaire coloniale du XIXème tout en l'adaptant aux exigences de confort modernes », décrit le site Tahiti Héritage. Un confort que n’apprécient pas tous les employés de la Présidence. « On était bien mieux dans les anciens locaux », avoue l’un d’entre eux, qui fait remarquer que malgré le luxe apparent, « les bureaux sont petits » et que « certes, l’ancienne présidence est vétuste, mais elle est aussi plus fonctionnelle. »
Ce déménagement risque-t-il de faire des victimes parmi les employés de la présidence ? A cette question non plus, personne n'avait la réponse mercredi. Les services du protocole et de la restauration semblent en tout cas menacés par ce déménagement surprise, dont l’intérêt financier pour la Polynésie n’a absolument pas été chiffré.
« Cette reconstruction s'est appliquée à conserver les principes de l'architecture militaire coloniale du XIXème tout en l'adaptant aux exigences de confort modernes », décrit le site Tahiti Héritage. Un confort que n’apprécient pas tous les employés de la Présidence. « On était bien mieux dans les anciens locaux », avoue l’un d’entre eux, qui fait remarquer que malgré le luxe apparent, « les bureaux sont petits » et que « certes, l’ancienne présidence est vétuste, mais elle est aussi plus fonctionnelle. »
Ce déménagement risque-t-il de faire des victimes parmi les employés de la présidence ? A cette question non plus, personne n'avait la réponse mercredi. Les services du protocole et de la restauration semblent en tout cas menacés par ce déménagement surprise, dont l’intérêt financier pour la Polynésie n’a absolument pas été chiffré.
