Brisbane, Australie | AFP | jeudi 05/02/2015 - Le Premier ministre australien Tony Abbott a salué jeudi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, qualifié d'"ami de la décence" après le retour en Australie du journaliste Peter Greste.
Le Premier ministre a expliqué qu'il s'était entretenu avec le président égyptien pour le remercier de ses efforts en vue de la libération du journaliste d'Al-Jazeera, laissant entendre que les relations bilatérales n'avaient pas été affectées par cet épisode.
"Dès le départ, il a été très sympathique et compréhensif", a-t-il déclaré à la presse.
Des organisations de défense des droits de l'Homme ont accusé l'ancien chef de l'armée égyptienne d'avoir fait le vide autour de lui. Il avait été élu en mai 2014 après avoir éliminé toute opposition de la scène politique, islamiste puis laïque et libérale.
A la suite de la destitution en juillet 2013 du président islamiste Mohamed Morsi, policiers et soldats ont tué plus de 1.400 manifestants pro-Morsi et plus de 15.000 Frères musulmans ou sympathisants ont été emprisonnés. Des centaines ont été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes.
"Le président al-Sissi est l'ami de la décence. C'est un homme rempli d'humanité et de compassion et je dois dire que je crois qu'il s'agit de quelqu'un avec lequel l'Australie peut continuer de travailler sur toute une série de sujets", a ajouté M. Abbott.
En arrivant en Australie, Peter Greste, libéré et expulsé d'Egypte après plus de 400 jours en prison, a appelé les autorités égyptiennes à libérer ses deux collègues toujours détenus.
Le journaliste, arrêté fin 2013 et condamné à sept ans de prison pour avoir "falsifié" des informations et soutenu les Frères musulmans dans sa couverture des manifestations islamistes, a été libéré et expulsé dimanche sur décret présidentiel.
Depuis sa libération, il n'a eu de cesse de réclamer une issue heureuse pour l'Egypto-Canadien Mohamed Fahmy et l'Egyptien Baher Mohamed.
Le Premier ministre a expliqué qu'il s'était entretenu avec le président égyptien pour le remercier de ses efforts en vue de la libération du journaliste d'Al-Jazeera, laissant entendre que les relations bilatérales n'avaient pas été affectées par cet épisode.
"Dès le départ, il a été très sympathique et compréhensif", a-t-il déclaré à la presse.
Des organisations de défense des droits de l'Homme ont accusé l'ancien chef de l'armée égyptienne d'avoir fait le vide autour de lui. Il avait été élu en mai 2014 après avoir éliminé toute opposition de la scène politique, islamiste puis laïque et libérale.
A la suite de la destitution en juillet 2013 du président islamiste Mohamed Morsi, policiers et soldats ont tué plus de 1.400 manifestants pro-Morsi et plus de 15.000 Frères musulmans ou sympathisants ont été emprisonnés. Des centaines ont été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes.
"Le président al-Sissi est l'ami de la décence. C'est un homme rempli d'humanité et de compassion et je dois dire que je crois qu'il s'agit de quelqu'un avec lequel l'Australie peut continuer de travailler sur toute une série de sujets", a ajouté M. Abbott.
En arrivant en Australie, Peter Greste, libéré et expulsé d'Egypte après plus de 400 jours en prison, a appelé les autorités égyptiennes à libérer ses deux collègues toujours détenus.
Le journaliste, arrêté fin 2013 et condamné à sept ans de prison pour avoir "falsifié" des informations et soutenu les Frères musulmans dans sa couverture des manifestations islamistes, a été libéré et expulsé dimanche sur décret présidentiel.
Depuis sa libération, il n'a eu de cesse de réclamer une issue heureuse pour l'Egypto-Canadien Mohamed Fahmy et l'Egyptien Baher Mohamed.