PARIS, 7 novembre 2011 (AFP) - Une nouvelle étude devrait être prochainement publiée par l'Institut national de la santé et recherche médicale (Inserm) sur les cas de leucémies de l'enfant à proximité de sites nucléaires, a annoncé lundi Jacqueline Clavel, épidémiologiste à l'Inserm.
"En 2004 l'Inserm avait publié une étude (...) qui n'indiquait aucune augmentation des cas de leucémie de l'enfant à proximité des sites nucléaires" a rappelé Mme Clavel qui dirige l'équipe d'épidémiologie environnementale des cancers.
Mais une étude allemande a ensuite fait état, en 2007, d'une augmentation des risques pour des enfants de moins de cinq ans autour des centrales du pays.
A la suite de cette étude, "on a organisé une nouvelle évaluation et dans quelques semaines ou quelques mois, on aura le résultat", a expliqué lundi Mme Clavel.
Selon celle-ci, les radiations ionisantes à faible dose restent des "facteurs suspectés" pour les leucémies de l'enfant dont le nombre de nouveaux cas en France est évalué à 470 chaque année.
Mais cela est loin de constituer l'unique piste, a-t-elle souligné lors de la présentation des recommandations du "groupe de travail pluraliste" mis en place sous l'égide de l'Autorité de la sûreté nucléaire (ASN) sur "leucémie de l'enfant et sites nucléaires".
"Les champs magnétiques à extrêmement basse fréquence, générés par les lignes à haute tension" ou "l'exposition au benzène de l'essence dans le trafic routier ou à proximité des stations service" ou encore "l'exposition chronique au radon, un gaz émis dans des vieux massifs granitiques" sont aussi des éléments suspectés.
Le groupe de travail présidé par Danièle Sommelet, spécialiste des leucémies de l'enfant, a estimé qu'il n'y avait pas, pour l'heure, de corrélation évidente entre leucémie de l'enfant et sites nucléaires mais recommande de poursuivre les études sur la question.
Pour l'instant, "il n'y a pas d'indication qu'il y a une relation de cause à effet" a indiqué le directeur général de l'ASN, Jean-christophe Niel. "Mais s'il s'avère qu'il y en a une, l'ASN prendra des mesures proportionnelles au risque".
"En 2004 l'Inserm avait publié une étude (...) qui n'indiquait aucune augmentation des cas de leucémie de l'enfant à proximité des sites nucléaires" a rappelé Mme Clavel qui dirige l'équipe d'épidémiologie environnementale des cancers.
Mais une étude allemande a ensuite fait état, en 2007, d'une augmentation des risques pour des enfants de moins de cinq ans autour des centrales du pays.
A la suite de cette étude, "on a organisé une nouvelle évaluation et dans quelques semaines ou quelques mois, on aura le résultat", a expliqué lundi Mme Clavel.
Selon celle-ci, les radiations ionisantes à faible dose restent des "facteurs suspectés" pour les leucémies de l'enfant dont le nombre de nouveaux cas en France est évalué à 470 chaque année.
Mais cela est loin de constituer l'unique piste, a-t-elle souligné lors de la présentation des recommandations du "groupe de travail pluraliste" mis en place sous l'égide de l'Autorité de la sûreté nucléaire (ASN) sur "leucémie de l'enfant et sites nucléaires".
"Les champs magnétiques à extrêmement basse fréquence, générés par les lignes à haute tension" ou "l'exposition au benzène de l'essence dans le trafic routier ou à proximité des stations service" ou encore "l'exposition chronique au radon, un gaz émis dans des vieux massifs granitiques" sont aussi des éléments suspectés.
Le groupe de travail présidé par Danièle Sommelet, spécialiste des leucémies de l'enfant, a estimé qu'il n'y avait pas, pour l'heure, de corrélation évidente entre leucémie de l'enfant et sites nucléaires mais recommande de poursuivre les études sur la question.
Pour l'instant, "il n'y a pas d'indication qu'il y a une relation de cause à effet" a indiqué le directeur général de l'ASN, Jean-christophe Niel. "Mais s'il s'avère qu'il y en a une, l'ASN prendra des mesures proportionnelles au risque".