Raiatea, le 6 octobre 2023 - Dans moins d'un mois sera donné le top départ de la trentième édition de La Hawaiki Nui Va’a. Dans les coulisses de cette course mythique, les derniers préparatifs sont en cours, notamment sur l'île sacrée, où neuf trophées sont en cours de création.
Alors que les rameurs se préparent pour la trentième édition de la course de pirogues Hawaiki Nui Va’a qui se déroulera entre Huahine et Bora Bora du 1er au 4 novembre prochain, dans un atelier de Raiatea, les dernières touches sont apportées aux trophées qui seront remis aux vainqueurs. Derrière ces œuvres d'art uniques se trouve Julien Vesco, artisan menuisier de métier : “J'avais déjà conçu des trophées pour la Hawaiki Nui Va’a, il y a quelques années, mais ça fait longtemps que j’en ai plus fait”, raconte-t-il. “Mais cette fois-ci, ils ont vu les trophées que j'ai réalisés pour le festival des îles à Tahiti en Juillet. Ils m'ont contacté pour créer ceux de cette année pour la Hawaiki Nui, pour l'étape Raiatea-Taha’a.” L’explication est simple pour lui : “Tous mes trophées sont uniques. Je ne suis pas fan de la production en série. Et je crois que c’est cette approche leur a plu.”
C’est Julien Vesco qui avait réalisé le trophée offert à Nateahi Sommer lors de son retour sur l’île en août dernier, après les Championnats du Monde décriés de va’a aux Samoa. Ainsi, depuis un mois, il imagine ces récompenses qui seront brandies par les vainqueurs de l’étape : “Ce que j'apprécie surtout, c'est d'avoir l'esprit occupé, en particulier durant le processus de création. Concevoir un trophée, l'imaginer... la nuit, je rêve de çà. Ensuite, la réalisation, la sculpture du bois en elle-même, est bien moins compliquée.”
Alors que les rameurs se préparent pour la trentième édition de la course de pirogues Hawaiki Nui Va’a qui se déroulera entre Huahine et Bora Bora du 1er au 4 novembre prochain, dans un atelier de Raiatea, les dernières touches sont apportées aux trophées qui seront remis aux vainqueurs. Derrière ces œuvres d'art uniques se trouve Julien Vesco, artisan menuisier de métier : “J'avais déjà conçu des trophées pour la Hawaiki Nui Va’a, il y a quelques années, mais ça fait longtemps que j’en ai plus fait”, raconte-t-il. “Mais cette fois-ci, ils ont vu les trophées que j'ai réalisés pour le festival des îles à Tahiti en Juillet. Ils m'ont contacté pour créer ceux de cette année pour la Hawaiki Nui, pour l'étape Raiatea-Taha’a.” L’explication est simple pour lui : “Tous mes trophées sont uniques. Je ne suis pas fan de la production en série. Et je crois que c’est cette approche leur a plu.”
C’est Julien Vesco qui avait réalisé le trophée offert à Nateahi Sommer lors de son retour sur l’île en août dernier, après les Championnats du Monde décriés de va’a aux Samoa. Ainsi, depuis un mois, il imagine ces récompenses qui seront brandies par les vainqueurs de l’étape : “Ce que j'apprécie surtout, c'est d'avoir l'esprit occupé, en particulier durant le processus de création. Concevoir un trophée, l'imaginer... la nuit, je rêve de çà. Ensuite, la réalisation, la sculpture du bois en elle-même, est bien moins compliquée.”
Autodidacte passionné
Julien évoque un peu plus son parcours. “Cela fait environ 35 ans que je sculpte. Je suis autodidacte. Je n'avais jamais touché une pièce de bois de ma vie. Puis, un jour, je vais chez un ami et le vois sculpter un tronc à la tronçonneuse. Il me dit : ‘Je fais un ‘ūmete pour ma femme’. Je lui demande alors si je peux emprunter la machine une fois qu'il a terminé. Et c'est ainsi que j'ai commencé mon premier ‘ūmete, en bois de cocotier. On voulait me l'acheter, mais je n'ai pas voulu, c'était ma première création. Et c'est ainsi que tout a commencé. J'ai débuté avec les ‘ūmete, puis les trophées sportifs à Raiatea, les trophées de pêche comme les imposants espadons.”
Et pourtant, ce n’est que récemment que l’artiste s’est remis à sculpter. “Il y a eu une période de pause. J'ai arrêté pendant 6 ans. J'en avais assez, c'est un travail physique, souvent salissant. Puis, il y a un an, ma femme a coupé des arbres sur la route et le bois m'a parlé. C'était une branche de miro, mon bois préféré. J'ai vu cela, je me suis dit que j'allais me confectionner un bol pour moi, à la machine, et j'en ai fait un magnifique. Et voilà, c'était reparti.” Il se réjouit de pouvoir à nouveau façonner les trophées pour la Hawaiki Nui Va’a.
L’origine du bois et la création des trophées sur l’île sacrée crée ainsi un lien spécial avec cette grande course qui célèbre la tradition dans le monde du va’a. La trentième édition de La Hawaiki Nui Va’a promet déjà une mémorable célébration.
Et pourtant, ce n’est que récemment que l’artiste s’est remis à sculpter. “Il y a eu une période de pause. J'ai arrêté pendant 6 ans. J'en avais assez, c'est un travail physique, souvent salissant. Puis, il y a un an, ma femme a coupé des arbres sur la route et le bois m'a parlé. C'était une branche de miro, mon bois préféré. J'ai vu cela, je me suis dit que j'allais me confectionner un bol pour moi, à la machine, et j'en ai fait un magnifique. Et voilà, c'était reparti.” Il se réjouit de pouvoir à nouveau façonner les trophées pour la Hawaiki Nui Va’a.
L’origine du bois et la création des trophées sur l’île sacrée crée ainsi un lien spécial avec cette grande course qui célèbre la tradition dans le monde du va’a. La trentième édition de La Hawaiki Nui Va’a promet déjà une mémorable célébration.