Durant deux jours, tours opérateurs européens et prestaires touristiques locaux ont pu échanger.
ARUE, le 14 juin 2018 - La 3ème édition de l’opération « ParauParau Tahiti » s’est tenue mercredi et jeudi, au Pearl Beach Resort à Arue. Les 27 tours opérateurs européens invités ont pu rencontrer 51 partenaires locaux. L’idée est de mettre en avant les nombreuses activités touristiques pratiquées en Polynésie.
Ils viennent de la France, de la Belgique, de la Suisse, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Espagne et de l’Italie, ce sont 27 tours opérateurs du marché européen qui ont fait le déplacement pour participer à la 3ème édition du « ParauParau Tahiti » (PPT), un genre de speed dating du Tourisme.
En face d’eux, ces professionnels ont échangé avec 51 partenaires locaux, pensions de famille, prestataires touristiques ou encore compagnies aériennes. L’idée est que chacun puisse mieux se connaitre afin d’attirer la clientèle européenne. « Et les tours opérateurs sont contents, parce qu’ils ont vraiment l’opportunité de rencontrer de nouveaux prestataires, de nouveaux partenaires et de voir la destination sous un angle différent. Ils voient souvent les hôteliers et les agences réceptives qui ont cette opportunité de se déplacer sur les marchés. Les petits prestataires n’ont pas l’occasion d’aller sur les marchés, les budgets ne sont pas les mêmes. Donc, c’était vraiment une opportunité pour nous, de créer ce moment sur lequel, ils ont l’opportunité de venir se présenter et de rencontrer ces tours opérateurs », assure Gina Bunton, directrice des opérations internationales à Tahiti Tourisme.
Sur le marché européen, la France se hisse sur la plus haute marche du podium en termes de vente de la destination Polynésie française, l’Italie arrive en seconde position. Selon Tahiti Tourisme, le marché européen est au meilleur de sa forme, avec des indicateurs qui sont dans le vert. « Les tours opérateurs nous disent que Tahiti et ses îles reviennent dans l’esprit des gens », confie Gina Bunton.
L’arrivée des nouvelles compagnies aériennes est un atout pour la Polynésie. Mais avant de recevoir les clients, il faut passer par les tours opérateurs, puisqu’ils se chargeront par la suite, de vendre notre destination. D’où, la nécessité, pour les prestataires touristiques de se faire connaitre. Un événement qui, bien sûr, a vu le jour grâce à la solidarité de l’industrie touristique. « Air Tahiti Nui a offert tous les billets d’avion pour nos 27 tours opérateurs, trois médias et nos trois représentants de Tahiti Tourisme qui sont là aussi. Donc, nous nous avons pris en charge quelques billets, comme le trajet entre l’Italie et la France. Air Tahiti joue le jeu aussi, en mettant en place des tarifs spéciaux, les hôteliers aussi, les prestataires… », indique la directrice des opérations internationales.
Après les marchés américains du Pacifique et asiatiques, c’est au tour des européens à profiter de cette opération. En tout, Tahiti Tourisme a déboursé entre 10 et 15 millions de francs pour cet événement, « sauf pour les voyages dans les îles ».
En effet, en plus de ce « ParauParau Tahiti », les tours opérateurs se rendent également dans les îles pour découvrir ce qui est réellement proposé.
Pour l’an prochain, Tahiti Tourisme verra si cet événement sera réitéré tel quel ou s’il faudra apporter des améliorations. « On attend le retour des partenaires et des tours opérateurs sur cette question-là, pour voir quel format leur convient », conclut Gina Bunton.
Ils viennent de la France, de la Belgique, de la Suisse, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Espagne et de l’Italie, ce sont 27 tours opérateurs du marché européen qui ont fait le déplacement pour participer à la 3ème édition du « ParauParau Tahiti » (PPT), un genre de speed dating du Tourisme.
En face d’eux, ces professionnels ont échangé avec 51 partenaires locaux, pensions de famille, prestataires touristiques ou encore compagnies aériennes. L’idée est que chacun puisse mieux se connaitre afin d’attirer la clientèle européenne. « Et les tours opérateurs sont contents, parce qu’ils ont vraiment l’opportunité de rencontrer de nouveaux prestataires, de nouveaux partenaires et de voir la destination sous un angle différent. Ils voient souvent les hôteliers et les agences réceptives qui ont cette opportunité de se déplacer sur les marchés. Les petits prestataires n’ont pas l’occasion d’aller sur les marchés, les budgets ne sont pas les mêmes. Donc, c’était vraiment une opportunité pour nous, de créer ce moment sur lequel, ils ont l’opportunité de venir se présenter et de rencontrer ces tours opérateurs », assure Gina Bunton, directrice des opérations internationales à Tahiti Tourisme.
Sur le marché européen, la France se hisse sur la plus haute marche du podium en termes de vente de la destination Polynésie française, l’Italie arrive en seconde position. Selon Tahiti Tourisme, le marché européen est au meilleur de sa forme, avec des indicateurs qui sont dans le vert. « Les tours opérateurs nous disent que Tahiti et ses îles reviennent dans l’esprit des gens », confie Gina Bunton.
L’arrivée des nouvelles compagnies aériennes est un atout pour la Polynésie. Mais avant de recevoir les clients, il faut passer par les tours opérateurs, puisqu’ils se chargeront par la suite, de vendre notre destination. D’où, la nécessité, pour les prestataires touristiques de se faire connaitre. Un événement qui, bien sûr, a vu le jour grâce à la solidarité de l’industrie touristique. « Air Tahiti Nui a offert tous les billets d’avion pour nos 27 tours opérateurs, trois médias et nos trois représentants de Tahiti Tourisme qui sont là aussi. Donc, nous nous avons pris en charge quelques billets, comme le trajet entre l’Italie et la France. Air Tahiti joue le jeu aussi, en mettant en place des tarifs spéciaux, les hôteliers aussi, les prestataires… », indique la directrice des opérations internationales.
Après les marchés américains du Pacifique et asiatiques, c’est au tour des européens à profiter de cette opération. En tout, Tahiti Tourisme a déboursé entre 10 et 15 millions de francs pour cet événement, « sauf pour les voyages dans les îles ».
En effet, en plus de ce « ParauParau Tahiti », les tours opérateurs se rendent également dans les îles pour découvrir ce qui est réellement proposé.
Pour l’an prochain, Tahiti Tourisme verra si cet événement sera réitéré tel quel ou s’il faudra apporter des améliorations. « On attend le retour des partenaires et des tours opérateurs sur cette question-là, pour voir quel format leur convient », conclut Gina Bunton.
La parole à
Gina Bunton
Directrice des opérations internationales à Tahiti Tourisme
"Ça a été de longs mois de travail avec l’international pour coordonner l’événement »
"Le tour opérateur met en place les packages ou les offres de séjour qui vont être proposés dans les brochures que les agents de voyage vont vendre. Le consommateur a plusieurs options pour créer son séjour et le tour opérateur se charge de mettre en place ce séjour, soit par leurs relations directes avec les hôteliers, soit avec l’aide des agences réceptives ici qui vont les aider à créer ces packages. Le tour opérateur, c’est une partie de la chaine de distribution.
Je suis fière de l’équipe de Tahiti Tourisme parce que ça a été de longs mois de travail avec l’international pour coordonner l’événement, la prise de rendez-vous, les inscriptions et les voyages de familiarisation. Donc, ça a été un très gros travail, surtout que c’est la première fois que nous mettons en place un événement de cette ampleur, et je trouve qu’on s’en est sortis plutôt bien."
Directrice des opérations internationales à Tahiti Tourisme
"Ça a été de longs mois de travail avec l’international pour coordonner l’événement »
"Le tour opérateur met en place les packages ou les offres de séjour qui vont être proposés dans les brochures que les agents de voyage vont vendre. Le consommateur a plusieurs options pour créer son séjour et le tour opérateur se charge de mettre en place ce séjour, soit par leurs relations directes avec les hôteliers, soit avec l’aide des agences réceptives ici qui vont les aider à créer ces packages. Le tour opérateur, c’est une partie de la chaine de distribution.
Je suis fière de l’équipe de Tahiti Tourisme parce que ça a été de longs mois de travail avec l’international pour coordonner l’événement, la prise de rendez-vous, les inscriptions et les voyages de familiarisation. Donc, ça a été un très gros travail, surtout que c’est la première fois que nous mettons en place un événement de cette ampleur, et je trouve qu’on s’en est sortis plutôt bien."
Maui Ciucci
Prestataire touristique à Moorea
« Ce qui fait ma force, c’est le fait que je parle italien »
"Je propose des randonnées lagunaires sur Moorea. On va voir les baleines, les dauphins, on va nager avec les requins, on va au jardin de corail et on fait un stop au motu pour le déjeuner. On se met à l’eau avec les raies et les requins et on essaye d’éviter le feeding. Je n’ai fait que le marché européen, parce que je me focalise plutôt sur certains marchés, comme le marché italien, parce que je parle italien couramment. Du coup, j’essaye de pousser un maximum sur ce marché-là. Ils nous demandent l’itinéraire, les tarifs, est-ce qu’on fait des tarifs spéciaux aussi, et si on travaille avec des agences réceptives, est-ce qu’on peut mettre en place des partenariats. Ils sont toujours à l’affût des nouvelles activités et des nouveaux types de produits qui sont proposés. Ce qui fait ma force, c’est le fait que je parle italien, et pour le tour opérateur italien, c’est ce qu’il cherche.
Prestataire touristique à Moorea
« Ce qui fait ma force, c’est le fait que je parle italien »
"Je propose des randonnées lagunaires sur Moorea. On va voir les baleines, les dauphins, on va nager avec les requins, on va au jardin de corail et on fait un stop au motu pour le déjeuner. On se met à l’eau avec les raies et les requins et on essaye d’éviter le feeding. Je n’ai fait que le marché européen, parce que je me focalise plutôt sur certains marchés, comme le marché italien, parce que je parle italien couramment. Du coup, j’essaye de pousser un maximum sur ce marché-là. Ils nous demandent l’itinéraire, les tarifs, est-ce qu’on fait des tarifs spéciaux aussi, et si on travaille avec des agences réceptives, est-ce qu’on peut mettre en place des partenariats. Ils sont toujours à l’affût des nouvelles activités et des nouveaux types de produits qui sont proposés. Ce qui fait ma force, c’est le fait que je parle italien, et pour le tour opérateur italien, c’est ce qu’il cherche.
Heimana Ah-Min
Vaitumu village à Rurutu
« Nous, aux Australes, c’est plutôt sportif, nature, il y a l’agriculture, le tressage »
"On est venu pour étendre nos connaissances, surtout qu’on a ouvert l’an dernier. Du coup, on a tout à découvrir en termes de promotion, et c’est une belle opportunité pour nous, de rencontrer des personnes qui pourront vendre notre pension, notre île à l’international. Je trouve que c’est un bel événement. En général, les personnes sont plutôt surprises d’entendre parler de Rurutu, ça leur permet de proposer autre chose. Mais, certains se disent que leurs clients préfèrent venir sur la plage et rester au soleil. Et je leur ai répondu que c’était l’occasion de leur proposer autre chose. Nous, aux Australes, c’est plutôt sportif, nature, il y a l’agriculture, le tressage. Je ne sais pas si je les ai convaincus et on verra l’année prochaine, au niveau des réservations. La moitié recherche de l’authenticité, ils nous disent qu’il y a des personnes qui veulent des choses uniques et qui changent par rapport à la plage sable blanc, et il y en d’autres qui restent dans ce schéma, sable blanc, hôtels… Les français et les anglais ont l’air bien intéressés. Les italiens sont encore à convaincre.
Vaitumu village à Rurutu
« Nous, aux Australes, c’est plutôt sportif, nature, il y a l’agriculture, le tressage »
"On est venu pour étendre nos connaissances, surtout qu’on a ouvert l’an dernier. Du coup, on a tout à découvrir en termes de promotion, et c’est une belle opportunité pour nous, de rencontrer des personnes qui pourront vendre notre pension, notre île à l’international. Je trouve que c’est un bel événement. En général, les personnes sont plutôt surprises d’entendre parler de Rurutu, ça leur permet de proposer autre chose. Mais, certains se disent que leurs clients préfèrent venir sur la plage et rester au soleil. Et je leur ai répondu que c’était l’occasion de leur proposer autre chose. Nous, aux Australes, c’est plutôt sportif, nature, il y a l’agriculture, le tressage. Je ne sais pas si je les ai convaincus et on verra l’année prochaine, au niveau des réservations. La moitié recherche de l’authenticité, ils nous disent qu’il y a des personnes qui veulent des choses uniques et qui changent par rapport à la plage sable blanc, et il y en d’autres qui restent dans ce schéma, sable blanc, hôtels… Les français et les anglais ont l’air bien intéressés. Les italiens sont encore à convaincre.