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Les tāupo'o à l'honneur pour le salon Te Rara'a


Le salon Te Rara'a s'est ouvert ce lundi et se refermera le 3 mars prochain. Crédit photo : Thibault Segalard.
Le salon Te Rara'a s'est ouvert ce lundi et se refermera le 3 mars prochain. Crédit photo : Thibault Segalard.
Tahiti, le 19 février 2024 - Le salon Te Rara'a s'est ouvert ce lundi à l'assemblée de la Polynésie française. Cet événement annuel, qui se terminera le 3 mars prochain, compte une trentaine d'exposants, originaires des Australes, spécialisés en vannerie ou en bijouterie traditionnelle. Cette année, le thème est axé autour des tāupo'o, les chapeaux, afin de les mettre à l'honneur. Pendant ces 14 jours, un programme varié attend les visiteurs, avec des ventes de produits artisanaux, des concours, des ateliers et d'autres animations musicales. Le salon est ouvert à tous, de 8 à 17 heures.
 

Une trentaine d'exposants sont présents lors de ce salon. Crédit photo : Thibault Segalard.
Une trentaine d'exposants sont présents lors de ce salon. Crédit photo : Thibault Segalard.

Le thème de cette année est les tāupo'o. Crédit photo : Thibault Segalard.
Le thème de cette année est les tāupo'o. Crédit photo : Thibault Segalard.

Avae Tavita Melia, présidente de l'association Te Rara'a : “Un véritable chapeau, un tāupo'o, c'est tressé à la main”

Crédit photo : Thibault Segalard.
Crédit photo : Thibault Segalard.
Les exposants sont quasi-exclusivement originaires des Australes ?
 
“Rara'a, c'est le tressage et qui dit tressage, dit Australes, donc ce sont principalement des gens originaires des Australes qui sont là, oui. Soit ce sont des personnes qui habitent ici et qui sont nées là-bas, soit ce sont des gens qui sont venus des Australes pour le salon.”
 
Pourquoi le tāupo'o est-il le thème retenu cette année ?
 
“Maintenant, on fait beaucoup de chapeaux qui entourent juste le crâne, sans le couvrir. Mais ça, c'est ce qui se fait maintenant, c'est ce que les jeunes font. À mon époque, ça n'existait pas. Donc on a décidé de mettre ce thème pour tenter de revenir un peu à ce qui se faisait vraiment autrefois. En plus, un véritable chapeau, un tāupo'o, c'est tressé à la main, avec un moule. Ces autres couvre-chefs, c'est cousu à la machine à la fin... Après, attention, je ne dis pas qu'il faut les supprimer, mais il faut revenir à ce que l'on sait faire de mieux.”

Ce lundi matin, le salon a attiré de nombreux visiteurs. Crédit photo : Thibault Segalard.
Ce lundi matin, le salon a attiré de nombreux visiteurs. Crédit photo : Thibault Segalard.

Rédigé par Thibault Segalard le Lundi 19 Février 2024 à 13:49 | Lu 1350 fois