Tahiti, le 3 mars 2025 - Ils avaient présenté leur demande lors d’une conférence de presse improvisée avant la réunion du Comité des finances locales. Les maires de Polynésie ont obtenu l’élargissement du champ de compétences de financement du FIP dans les projets communaux.
Dans le cadre de la gestion du Fonds intercommunal de péréquation (FIP), principale ressource financière annuelle des communes de Polynésie française, le Comité des finances locales (CFL) s’est tenu jeudi dernier sous la coprésidence du secrétaire général du haut-commissariat de la République, Xavier Marotel, du président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, et du président du Syndicat pour la promotion des communes, Cyril Tetuanui.
Les membres du comité ont dressé le bilan de l’exercice 2024 et voté le budget 2025 qui arrête notamment la liste des projets communaux et intercommunaux financés par le FIP et la répartition des dotations annuelles entre l’ensemble des communes.
Pour 2025, l’État et le Pays contribuent au FIP, respectivement, à hauteur de 1,947 milliard et de 23,645 milliards de francs.
Pour rappel, le FIP finance les dotations de fonctionnement de l’ensemble des communes mais aussi de nombreux projets d’investissement, en complément d’autres dispositifs de soutien de l’État et du Pays.
Les dotations libres d’emploi versées aux communes atteignent un montant record de 18,031 milliards de francs avec une hausse de 5% des dotations non affectées par rapport à 2024, soit 856 millions de francs supplémentaires.
Le renforcement de la capacité des communes et de leurs groupements à financer des projets d’investissements structurants, en tant que leviers pour l’activité économique et l’emploi qui en découlent, est également assuré par l’octroi de subventions pour des opérations spécifiques. Pour la deuxième année consécutive, les membres du CFL ont souhaité soutenir largement les dossiers d’alimentation en eau potable et d’assainissement des eaux usées par l’octroi de 1,5 milliard de francs de subvention.
Aussi, bénéficiant d’une trésorerie conséquente, du fait du dynamisme économique et de l’inflation sur les trois dernières années, les membres du CFL ont décidé d’ouvrir les catégories d’opérations éligibles à un financement au FIP à de nouveaux domaines (transports communaux et intercommunaux maritimes, fourrières, aménagement du domaine public communal, etc.).
Pour l’année 2025, 64 nouvelles opérations ont été programmées pour un montant total de 3,310 milliards de francs (en hausse de près de 500 millions de francs par rapport à la programmation 2024). Ces projets s’ajoutent aux 217 autres engagés les années passées et toujours en cours de réalisation.
Outre les opérations relatives à la politique de l’eau, qui mobilisent près de la moitié des crédits (47%), ces investissements concernent également les constructions scolaires (36% des crédits). Plus d’un tiers des projets relèvent des opérations incendie-secours.
Quelques exemples de projets financés et le montant de la participation du FIP : phase 1 du Schéma directeur d’alimentation en eau de Faa’a (784 millions de francs), construction de la cantine scolaire de l’école Hataitararoa de Raivavae (212 millions de francs), aménagement du cimetière communal de Papearii de Teva i Uta (105 millions de francs).
Dans le cadre de la gestion du Fonds intercommunal de péréquation (FIP), principale ressource financière annuelle des communes de Polynésie française, le Comité des finances locales (CFL) s’est tenu jeudi dernier sous la coprésidence du secrétaire général du haut-commissariat de la République, Xavier Marotel, du président de la Polynésie française, Moetai Brotherson, et du président du Syndicat pour la promotion des communes, Cyril Tetuanui.
Les membres du comité ont dressé le bilan de l’exercice 2024 et voté le budget 2025 qui arrête notamment la liste des projets communaux et intercommunaux financés par le FIP et la répartition des dotations annuelles entre l’ensemble des communes.
Pour 2025, l’État et le Pays contribuent au FIP, respectivement, à hauteur de 1,947 milliard et de 23,645 milliards de francs.
Pour rappel, le FIP finance les dotations de fonctionnement de l’ensemble des communes mais aussi de nombreux projets d’investissement, en complément d’autres dispositifs de soutien de l’État et du Pays.
Les dotations libres d’emploi versées aux communes atteignent un montant record de 18,031 milliards de francs avec une hausse de 5% des dotations non affectées par rapport à 2024, soit 856 millions de francs supplémentaires.
Le renforcement de la capacité des communes et de leurs groupements à financer des projets d’investissements structurants, en tant que leviers pour l’activité économique et l’emploi qui en découlent, est également assuré par l’octroi de subventions pour des opérations spécifiques. Pour la deuxième année consécutive, les membres du CFL ont souhaité soutenir largement les dossiers d’alimentation en eau potable et d’assainissement des eaux usées par l’octroi de 1,5 milliard de francs de subvention.
Aussi, bénéficiant d’une trésorerie conséquente, du fait du dynamisme économique et de l’inflation sur les trois dernières années, les membres du CFL ont décidé d’ouvrir les catégories d’opérations éligibles à un financement au FIP à de nouveaux domaines (transports communaux et intercommunaux maritimes, fourrières, aménagement du domaine public communal, etc.).
Pour l’année 2025, 64 nouvelles opérations ont été programmées pour un montant total de 3,310 milliards de francs (en hausse de près de 500 millions de francs par rapport à la programmation 2024). Ces projets s’ajoutent aux 217 autres engagés les années passées et toujours en cours de réalisation.
Outre les opérations relatives à la politique de l’eau, qui mobilisent près de la moitié des crédits (47%), ces investissements concernent également les constructions scolaires (36% des crédits). Plus d’un tiers des projets relèvent des opérations incendie-secours.
Quelques exemples de projets financés et le montant de la participation du FIP : phase 1 du Schéma directeur d’alimentation en eau de Faa’a (784 millions de francs), construction de la cantine scolaire de l’école Hataitararoa de Raivavae (212 millions de francs), aménagement du cimetière communal de Papearii de Teva i Uta (105 millions de francs).