Les membres de l'intersyndicale, composée de CSTP-FO, CSIP, O oe to oe rima, Otahi et Cosac se sont entretenus avec le président Edouard Fritch, hier matin. Suite à cette rencontre qu'ils qualifient de "monologue", ils lancent un appel à la grève citoyenne jeudi à 7 heures du matin place Tarahoi.
C'est dépités mais décidés que les membres de l'intersyndicale sont sortis de leur réunion avec le gouvernement hier matin. Alors que les syndicalistes font peser la menace d'une grève massive, la réforme des retraites est encore et toujours au centre des tensions entre le gouvernement et les syndicats salariés. "Ce matin [mardi matin, NDLR] c'était plus un monologue qu'un dialogue", s'agace une syndicaliste. Angelo Frébault porte-parole de l'intersyndicale a affiché clairement la position : "Nous maintenons notre position. Le Pays s'obstine à faire payer le monde du travail. Ce sera une mobilisation massive jeudi à 7 heures place Tarahoi. Nous invitons le monde du travail, la société civile et les citoyens à se joindre à nous. L'enjeu dans ce mouvement c'est bien l'avenir de la retraite de nos enfants, futurs travailleurs, des futurs pensionnés, mais aussi l'avenir de ce peuple. Le salaire qui sert à survivre, qui sert à nourrir la famille c'est bien celui du salarié", martèle le représentant CSTP-FO.
Les syndicalistes se sont ensuite réunis au Conseil économique, social et culturel (CESC) afin de régler les détails techniques de la manifestation qui se tiendra ce matin place Tarahoi. "Nous sommes en train de finir l'organisation de la grève de jeudi matin." "De façon plus concrète, des piquets de grève seront installés dans les communes dans les îles. Pour Tahiti, des trucks partiront de Tautira et de Teahupo'o afin que les citoyens des districts puissent monter à Tarahoi pour la mobilisation citoyenne. Nous lançons un appel à toutes les familles de salariés, aux chômeurs, aux étudiants et aux retraités. L'avenir n'est pas dans cette loi" poursuit le secrétaire général de l'intersyndicale.
"C'est le pouvoir d'achat des salariés qui va plonger" s'inquiète Patrick Galenon de CSTP-Fo. "Nous nous attendions à cette position du gouvernement. Depuis le début il ne veulent pas réformer la santé."
C'est dépités mais décidés que les membres de l'intersyndicale sont sortis de leur réunion avec le gouvernement hier matin. Alors que les syndicalistes font peser la menace d'une grève massive, la réforme des retraites est encore et toujours au centre des tensions entre le gouvernement et les syndicats salariés. "Ce matin [mardi matin, NDLR] c'était plus un monologue qu'un dialogue", s'agace une syndicaliste. Angelo Frébault porte-parole de l'intersyndicale a affiché clairement la position : "Nous maintenons notre position. Le Pays s'obstine à faire payer le monde du travail. Ce sera une mobilisation massive jeudi à 7 heures place Tarahoi. Nous invitons le monde du travail, la société civile et les citoyens à se joindre à nous. L'enjeu dans ce mouvement c'est bien l'avenir de la retraite de nos enfants, futurs travailleurs, des futurs pensionnés, mais aussi l'avenir de ce peuple. Le salaire qui sert à survivre, qui sert à nourrir la famille c'est bien celui du salarié", martèle le représentant CSTP-FO.
Les syndicalistes se sont ensuite réunis au Conseil économique, social et culturel (CESC) afin de régler les détails techniques de la manifestation qui se tiendra ce matin place Tarahoi. "Nous sommes en train de finir l'organisation de la grève de jeudi matin." "De façon plus concrète, des piquets de grève seront installés dans les communes dans les îles. Pour Tahiti, des trucks partiront de Tautira et de Teahupo'o afin que les citoyens des districts puissent monter à Tarahoi pour la mobilisation citoyenne. Nous lançons un appel à toutes les familles de salariés, aux chômeurs, aux étudiants et aux retraités. L'avenir n'est pas dans cette loi" poursuit le secrétaire général de l'intersyndicale.
"C'est le pouvoir d'achat des salariés qui va plonger" s'inquiète Patrick Galenon de CSTP-Fo. "Nous nous attendions à cette position du gouvernement. Depuis le début il ne veulent pas réformer la santé."
Selon Angelo Frébault, si cette réforme est mise en place, elle ne sera efficace que pendant un court moment. "Dans trois ans, nous devrons recommencer les négociations. Avec tous les départs et les départs à la retraite, nous n'aurons pas de quoi payer." "S'ils ne font pas une réforme globale, on va crever" se préoccupe Patrick Galenon.
Selon l'intersyndicale la décision du gouvernement de passer outre les syndicats est purement politique "C'est une réponse politique. Il nous a dit que politiquement il doit le faire même si cela fait mal aux travailleurs. Le seul payeur aujourd'hui c'est le monde du travail. Ce qui compote pour le Président est de faire passer sa loi au détriment de la réalité des travailleurs. Désormais ce sera travailler plus pour cotiser plus et avoir une retraite inférieure."
Quant aux reproches du gouvernement sur le manque de propositions, l'intersyndicale répond du tac au tac : "Des propositions, cela fait cinq ans que nous en faisons, notamment sur la réforme de la maladie. Ils disent toujours oui, mais ils font des réformes sur les dos des travailleurs. (…) Le Pays protège 250 libéraux au détriment du peuple. "
Du côté des patrons, Angelo Frébault n'a qu'une réponse, "s'ils se désolidarisent, c'est qu'au départ ils étaient solidaires et d'accord avec nous. Nous avons travaillé ensemble pour faire des propositions au gouvernement. Après, un patron n'a pas vocation à faire grève." Comme le veut la procédure, l'intersyndicale a prévu de rencontrer les syndicats patronaux mercredi, avant de lancer le branle-bas de combat pour la manifestation place Tarahoi jeudi matin.
Selon l'intersyndicale la décision du gouvernement de passer outre les syndicats est purement politique "C'est une réponse politique. Il nous a dit que politiquement il doit le faire même si cela fait mal aux travailleurs. Le seul payeur aujourd'hui c'est le monde du travail. Ce qui compote pour le Président est de faire passer sa loi au détriment de la réalité des travailleurs. Désormais ce sera travailler plus pour cotiser plus et avoir une retraite inférieure."
Quant aux reproches du gouvernement sur le manque de propositions, l'intersyndicale répond du tac au tac : "Des propositions, cela fait cinq ans que nous en faisons, notamment sur la réforme de la maladie. Ils disent toujours oui, mais ils font des réformes sur les dos des travailleurs. (…) Le Pays protège 250 libéraux au détriment du peuple. "
Du côté des patrons, Angelo Frébault n'a qu'une réponse, "s'ils se désolidarisent, c'est qu'au départ ils étaient solidaires et d'accord avec nous. Nous avons travaillé ensemble pour faire des propositions au gouvernement. Après, un patron n'a pas vocation à faire grève." Comme le veut la procédure, l'intersyndicale a prévu de rencontrer les syndicats patronaux mercredi, avant de lancer le branle-bas de combat pour la manifestation place Tarahoi jeudi matin.
infos pratiques de la grève
jeudi 15 février
7 heures du matin
place Tarahoi
des bus partiront de la presqu'île jeudi matin
7 heures du matin
place Tarahoi
des bus partiront de la presqu'île jeudi matin