Nouméa, France | AFP | mercredi 23/01/2018 - Les surveillants de la prison de Nouméa ont organisé mercredi une mobilisation devant l'établissement, où l'un des leurs a récemment été molesté, en solidarité avec leurs collègues de métropole, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Nous sommes solidaires du mouvement actuel en métropole, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes d'agressions de plus en plus fréquentes", a déclaré à l'AFP Daniel Mataikamoana, un des porte-parole du personnel.
Installés devant la prison du Camp Est avec des banderoles, les gardiens ne bloquaient pas les accès au centre pénitentiaire et s'y relayaient, sans faire gréve.
Quelques jours avant Noël, dans cette prison où sont incarcérés environ 550 détenus pour 400 places, un surveillant, a été sévèrement blessé, molesté par trois prisonniers.
"On est en sous effectif. On doit aussi gérer des gens qui ont des maladies mentales car il n'y a pas ici comme en métropole de services médico-psychologiques régionaux (SMPR)", a également déclaré Daniel Mataikamoana.
Si les gardiens de Nouméa ne sont pas confrontés au problème de la radicalisation, ils redoutent la réaction à l'intérieur de la prison le jour du référendum sur l'indépendance, prévu d'ici novembre. Environ 90% des détenus sont de jeunes kanak.
"Ils pensent que le jour du référendum, c'est la libération, qu'il n'y a plus personne en taule. On a alerté les pouvoirs publics", a-t-il également indiqué.
Les surveillants dénoncent en outre "la chaleur insupportable" dans la plupart des cellules alors que dans le cadre d'un programme de rénovation elles ont été aménagées dans "des conteneurs inadaptés au climat calédonien".
Le manque d'activités et de formations proposés aux détenus sont également mis en cause.
Contactée, la direction du Camp Est n'était pas disponible dans l'immédiat.
En début de semaine le gouvernement de l'archipel a adopté un plan de lutte contre la délinquance, mais aucune mesure spécifique concernant le Camp Est n'a été annoncée.
"Nous sommes solidaires du mouvement actuel en métropole, nous sommes confrontés aux mêmes problèmes d'agressions de plus en plus fréquentes", a déclaré à l'AFP Daniel Mataikamoana, un des porte-parole du personnel.
Installés devant la prison du Camp Est avec des banderoles, les gardiens ne bloquaient pas les accès au centre pénitentiaire et s'y relayaient, sans faire gréve.
Quelques jours avant Noël, dans cette prison où sont incarcérés environ 550 détenus pour 400 places, un surveillant, a été sévèrement blessé, molesté par trois prisonniers.
"On est en sous effectif. On doit aussi gérer des gens qui ont des maladies mentales car il n'y a pas ici comme en métropole de services médico-psychologiques régionaux (SMPR)", a également déclaré Daniel Mataikamoana.
Si les gardiens de Nouméa ne sont pas confrontés au problème de la radicalisation, ils redoutent la réaction à l'intérieur de la prison le jour du référendum sur l'indépendance, prévu d'ici novembre. Environ 90% des détenus sont de jeunes kanak.
"Ils pensent que le jour du référendum, c'est la libération, qu'il n'y a plus personne en taule. On a alerté les pouvoirs publics", a-t-il également indiqué.
Les surveillants dénoncent en outre "la chaleur insupportable" dans la plupart des cellules alors que dans le cadre d'un programme de rénovation elles ont été aménagées dans "des conteneurs inadaptés au climat calédonien".
Le manque d'activités et de formations proposés aux détenus sont également mis en cause.
Contactée, la direction du Camp Est n'était pas disponible dans l'immédiat.
En début de semaine le gouvernement de l'archipel a adopté un plan de lutte contre la délinquance, mais aucune mesure spécifique concernant le Camp Est n'a été annoncée.