WASHINGTON, 7 avril 2011 (AFP) - Les structures cérébrales révéleraient les orientations politiques d'un individu, selon une étude menée par des chercheurs britanniques publiée jeudi aux Etats-Unis.
Ainsi ceux qui se disent progressistes ont tendance à avoir un cortex cingulaire antérieur --partie frontale du cortex dont les fibres relaient les signaux neuronaux entre les hémisphères cérébraux droit et gauche-- plus développé que les personnes se considérant conservatrices, expliquent les auteurs de ces travaux parus dans la revue Current Biology.
Ces différences structurelles correspondent au fait que les progressistes ont de plus grandes facilités à gérer des informations contradictoires et les conservateurs à percevoir une menace, précisent les auteurs de l'étude.
"De précédentes recherches ont révélé que des traits psychologiques particuliers prédisposaient un individu à certaines orientations politiques", relève Ryota Kanai, de l'Université College London, un des co-auteurs.
"Notre recherche établit désormais un lien entre ces traits et ces structures spécifiques du cerveau", ajoute-t-il.
Ces chercheurs se sont aussi appuyés pour leurs travaux sur de nombreuses autres recherches en psychologie montrant que les conservateurs sont plus sensibles à la menace et à l'anxiété face à l'incertitude tandis que les progressistes ont tendance à être plus ouverts à de nouvelles expériences.
Ryota Kanai et son équipe ont pensé que de telles différences fondamentales de personnalité devraient aussi se révéler physiologiquement dans le cerveau.
Et c'est en fait exactement ce qu'ils ont constaté, soulignent les chercheurs, ajoutant ne pas savoir avec certitude ce qui est venu en premier.
"C'est possible que les structures cérébrales ne sont pas figées tôt dans la vie mais qu'elles peuvent être façonnées au cours du temps par nos propres expériences de la vie", relève Ryota Kanai. "Et naturellement, il est bien connu que certaines personnes changent d'opinions dans le cours de leur vie", ajoute-t-il.
Mais Ryota Kanai a mis en garde contre le fait de trop extrapoler les résultats de cette étude en raison des nombreuses incertitudes entourant les corrélations observées avec les caractéristiques physiologiques des zones cérébrales examinées.
"Il est très improbable que l'orientation politique est codée dans ces régions cérébrales", note-t-il.
"Plus de recherche est nécessaire pour déterminer comment ces structures du cerveau facilitent la formation de ces attitudes politiques", dit-il.
js/sj
Ainsi ceux qui se disent progressistes ont tendance à avoir un cortex cingulaire antérieur --partie frontale du cortex dont les fibres relaient les signaux neuronaux entre les hémisphères cérébraux droit et gauche-- plus développé que les personnes se considérant conservatrices, expliquent les auteurs de ces travaux parus dans la revue Current Biology.
Ces différences structurelles correspondent au fait que les progressistes ont de plus grandes facilités à gérer des informations contradictoires et les conservateurs à percevoir une menace, précisent les auteurs de l'étude.
"De précédentes recherches ont révélé que des traits psychologiques particuliers prédisposaient un individu à certaines orientations politiques", relève Ryota Kanai, de l'Université College London, un des co-auteurs.
"Notre recherche établit désormais un lien entre ces traits et ces structures spécifiques du cerveau", ajoute-t-il.
Ces chercheurs se sont aussi appuyés pour leurs travaux sur de nombreuses autres recherches en psychologie montrant que les conservateurs sont plus sensibles à la menace et à l'anxiété face à l'incertitude tandis que les progressistes ont tendance à être plus ouverts à de nouvelles expériences.
Ryota Kanai et son équipe ont pensé que de telles différences fondamentales de personnalité devraient aussi se révéler physiologiquement dans le cerveau.
Et c'est en fait exactement ce qu'ils ont constaté, soulignent les chercheurs, ajoutant ne pas savoir avec certitude ce qui est venu en premier.
"C'est possible que les structures cérébrales ne sont pas figées tôt dans la vie mais qu'elles peuvent être façonnées au cours du temps par nos propres expériences de la vie", relève Ryota Kanai. "Et naturellement, il est bien connu que certaines personnes changent d'opinions dans le cours de leur vie", ajoute-t-il.
Mais Ryota Kanai a mis en garde contre le fait de trop extrapoler les résultats de cette étude en raison des nombreuses incertitudes entourant les corrélations observées avec les caractéristiques physiologiques des zones cérébrales examinées.
"Il est très improbable que l'orientation politique est codée dans ces régions cérébrales", note-t-il.
"Plus de recherche est nécessaire pour déterminer comment ces structures du cerveau facilitent la formation de ces attitudes politiques", dit-il.
js/sj