Pour donner son sang, il faut avoir 18 ans, ne pas avoir été atteint par la dengue ou le chikungunya au cours des 28 jours précédents, ne pas avoir pris de traitement antibiotique au cours des 8 jours précédents et ne pas être à jeun. Une collation sera servie à l'issue du don. Compter 45 minutes en moyenne pour effectuer ce geste qui sauve.
PIRAE, le 11 décembre 2014. En situation d'épidémie les besoins de sang du Centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) sont accrus et les donneurs moins disponibles. Aussi, le CTS (Centre de transfusion sanguine) fait régulièrement des appels aux dons du sang pour être sûr d'avoir un peu d'avance. D'autant qu'il va falloir anticiper pour la période des fêtes.
"On a déjà vécu quelques moments difficiles parce que le Centre hospitalier tourne à plein régime et que l'on peut venir à manquer de tout". Au Centre de transfusion sanguine (CTS) au 2e étage de l'hôpital, le docteur Julien Broult a les yeux en permanence sur son stock de sang. "Là, ça va, parce que j'ai eu de bonnes collectes ces derniers jours, mais il suffit de quelques coups durs avec des blessés graves et des malades à transfuser pour que la situation se dégrade rapidement". Mercredi, le CTS a même été débordé dans ses locaux au Centre hospitalier par l'afflux de donneurs en raison d'un élan de solidarité autour d'une petite-fille de 4 ans atteinte d'une dengue sévère.
En cette période d'épidémie, les besoins en sang de l'hôpital sont accrus alors que de nombreux donneurs sont eux-mêmes court-circuités parce qu'atteints par la maladie. "Après une dengue, un chikungunya, il ne faut pas faire de don du sang pendant 28 jours" explique le docteur Broult pour ne pas transmettre le virus par le biais d'une transfusion. Toutes les poches de sang des donneurs sont ainsi analysées avant d'être mises à disposition des malades. "Une fois sur dix en moyenne actuellement on trouve le virus du chikungunya. La personne n'avait pas encore développé les symptômes quand elle est venue donner son sang". Immédiatement le donneur est prévenu et la poche de sang retirée du circuit.
En cas de rupture de stock, le CTS de Polynésie pourrait faire appel à du sang en provenance de métropole : une convention a été signée. Mais l'activation de cet approvisionnement en sang venu de France ne sera effectuée qu'en extrême limite en raison des contraintes du transport et du passage compliqué de ce matériel délicat par les Etats-Unis. Le mieux serait que le CTS arrive à assurer de façon autonome les besoins de sang sur le territoire, c'est pourquoi il continue de mobiliser les donneurs de sang qui ne sont pas malades à faire ce geste simple.
Le CTS est ouvert du lundi au jeudi de 7h à 15h, le vendredi de 7h à 14h, au 2e étage de l'hôpital du Taaone.
"On a déjà vécu quelques moments difficiles parce que le Centre hospitalier tourne à plein régime et que l'on peut venir à manquer de tout". Au Centre de transfusion sanguine (CTS) au 2e étage de l'hôpital, le docteur Julien Broult a les yeux en permanence sur son stock de sang. "Là, ça va, parce que j'ai eu de bonnes collectes ces derniers jours, mais il suffit de quelques coups durs avec des blessés graves et des malades à transfuser pour que la situation se dégrade rapidement". Mercredi, le CTS a même été débordé dans ses locaux au Centre hospitalier par l'afflux de donneurs en raison d'un élan de solidarité autour d'une petite-fille de 4 ans atteinte d'une dengue sévère.
En cette période d'épidémie, les besoins en sang de l'hôpital sont accrus alors que de nombreux donneurs sont eux-mêmes court-circuités parce qu'atteints par la maladie. "Après une dengue, un chikungunya, il ne faut pas faire de don du sang pendant 28 jours" explique le docteur Broult pour ne pas transmettre le virus par le biais d'une transfusion. Toutes les poches de sang des donneurs sont ainsi analysées avant d'être mises à disposition des malades. "Une fois sur dix en moyenne actuellement on trouve le virus du chikungunya. La personne n'avait pas encore développé les symptômes quand elle est venue donner son sang". Immédiatement le donneur est prévenu et la poche de sang retirée du circuit.
En cas de rupture de stock, le CTS de Polynésie pourrait faire appel à du sang en provenance de métropole : une convention a été signée. Mais l'activation de cet approvisionnement en sang venu de France ne sera effectuée qu'en extrême limite en raison des contraintes du transport et du passage compliqué de ce matériel délicat par les Etats-Unis. Le mieux serait que le CTS arrive à assurer de façon autonome les besoins de sang sur le territoire, c'est pourquoi il continue de mobiliser les donneurs de sang qui ne sont pas malades à faire ce geste simple.
Le CTS est ouvert du lundi au jeudi de 7h à 15h, le vendredi de 7h à 14h, au 2e étage de l'hôpital du Taaone.