Tahiti, le 12 mars 2020 - Avec l’annonce du premier cas de Coronavirus en Polynésie française annoncé mercredi matin par le président Edouard Fritch, certains habitants anxieux font des stocks et remplissent les caddies, pendant que d’autres préfèrent ne pas tomber dans la panique. De leur côté, les gérants de magasin n’ont pas d’inquiétudes particulières : leurs stocks sont suffisants.
“J’ai appris qu’il y avait la maladie du coronavirus en Polynésie, alors je préfère faire des réserves de nourriture et des choses dont on a besoin à la maison. En fait c’est surtout pour les enfants”, explique une jeune maman, qui est venue avec ses parents faire un stock de packs d’eau, de couches-culottes, de paquets de riz, etc. dans un grand magasin d’alimentation.
Et cette jeune maman n’est pas la seule à être venue faire ses provisions. En effet, depuis l’annonce mercredi matin du premier cas détecté de coronavirus, les caddies se remplissent. Le nombre de voitures dans les parkings des différentes grandes surfaces et magasins d’alimentation et les files aux caisses révèlent une affluence supérieure à la moyenne.
“J’ai appris qu’il y avait la maladie du coronavirus en Polynésie, alors je préfère faire des réserves de nourriture et des choses dont on a besoin à la maison. En fait c’est surtout pour les enfants”, explique une jeune maman, qui est venue avec ses parents faire un stock de packs d’eau, de couches-culottes, de paquets de riz, etc. dans un grand magasin d’alimentation.
Et cette jeune maman n’est pas la seule à être venue faire ses provisions. En effet, depuis l’annonce mercredi matin du premier cas détecté de coronavirus, les caddies se remplissent. Le nombre de voitures dans les parkings des différentes grandes surfaces et magasins d’alimentation et les files aux caisses révèlent une affluence supérieure à la moyenne.
“On avait anticipé cela, on a fait des stocks”
“C’est clair que depuis deux jours, il y a plus de monde, il y a eu un premier pic peu de temps après l’annonce et depuis, les gens viennent”, note un commerçant.
Et c’est ainsi que les pâtes, le riz, l’huile, le punu pua’atoro, le sucre, les bouteilles d’eau s’entassent dans les cabas et les caddies. “Les gens achètent surtout des produits de première nécessité. On laisse les sacs de riz, de farine, les packs de lait, au milieu du magasin sur les palettes pour que ce soit plus facilement accessible. On réachalande aussi les rayons plus souvent. Les gens ont peur de manquer, ils créent la pénurie en achetant dix paquets de pâtes d’un coup”, remarque Patrick, un responsable d’un grand magasin d’alimentation à Faa’a, avant d’ajouter. “On avait anticipé cela, on a fait des stocks et le temps que les gens mangent tous leurs paquets de riz ou de pâtes, normalement les bateaux auront le temps d’arriver avec de nouveaux stocks”, souligne Patrick, qui dans un petit sourire, confie que dans son magasin, les gens ne se ruent pas sur le papier toilette !
Dans ce magasin, où les employés sont en contact avec les clients, ils portent des gants de protection et nettoient leurs caisses toutes les heures avec du vinaigre.
Et c’est ainsi que les pâtes, le riz, l’huile, le punu pua’atoro, le sucre, les bouteilles d’eau s’entassent dans les cabas et les caddies. “Les gens achètent surtout des produits de première nécessité. On laisse les sacs de riz, de farine, les packs de lait, au milieu du magasin sur les palettes pour que ce soit plus facilement accessible. On réachalande aussi les rayons plus souvent. Les gens ont peur de manquer, ils créent la pénurie en achetant dix paquets de pâtes d’un coup”, remarque Patrick, un responsable d’un grand magasin d’alimentation à Faa’a, avant d’ajouter. “On avait anticipé cela, on a fait des stocks et le temps que les gens mangent tous leurs paquets de riz ou de pâtes, normalement les bateaux auront le temps d’arriver avec de nouveaux stocks”, souligne Patrick, qui dans un petit sourire, confie que dans son magasin, les gens ne se ruent pas sur le papier toilette !
Dans ce magasin, où les employés sont en contact avec les clients, ils portent des gants de protection et nettoient leurs caisses toutes les heures avec du vinaigre.
“Je vais acheter comme d’habitude”
Dans un autre grand magasin de la place, on observe les employés s’affairer à remplir les rayons de pâtes, de riz, d’huile, qui remplissent les caddies des familles. “Moi, j’ai peur, je fais mes courses pour la semaine et après je bouge plus”, confesse Michelle, qui dit avoir des problèmes de santé.
Mais si certains font leurs provisions par peur du manque, d’autres ont des réactions à l’opposé. “Je fais mes courses régulièrement et ce n’est pas ce virus qui va changer mes habitudes. Je vais acheter comme d’habitude, de toutes façons, je n’ai pas assez d’argent pour faire des stocks”, remarque Isabelle, qui, même si elle semble plutôt sereine, avoue qu’elle se lave les mains beaucoup plus souvent qu’avant.
Du côté des petits magasins, l’affluence n’avait rien d’exceptionnel en ce lendemain d’annonce d’un premier cas. “On n’a pas vu de gros changements, il y a juste un client qui a acheté pour 30 000 francs d’un coup, ce qui n’arrive jamais, mais sinon on n’a pas plus de monde que d’habitude”, soulignent deux caissiers d’une supérette de Faa’a.
Pas de psychose non plus du côté de la pharmacie Lafayette Moana nui. “Les gens nous posent des questions sur le coronavirus, on leur donne des conseils, mais globalement ça va”, assure Jessica, pharmacienne.
Mais si certains font leurs provisions par peur du manque, d’autres ont des réactions à l’opposé. “Je fais mes courses régulièrement et ce n’est pas ce virus qui va changer mes habitudes. Je vais acheter comme d’habitude, de toutes façons, je n’ai pas assez d’argent pour faire des stocks”, remarque Isabelle, qui, même si elle semble plutôt sereine, avoue qu’elle se lave les mains beaucoup plus souvent qu’avant.
Du côté des petits magasins, l’affluence n’avait rien d’exceptionnel en ce lendemain d’annonce d’un premier cas. “On n’a pas vu de gros changements, il y a juste un client qui a acheté pour 30 000 francs d’un coup, ce qui n’arrive jamais, mais sinon on n’a pas plus de monde que d’habitude”, soulignent deux caissiers d’une supérette de Faa’a.
Pas de psychose non plus du côté de la pharmacie Lafayette Moana nui. “Les gens nous posent des questions sur le coronavirus, on leur donne des conseils, mais globalement ça va”, assure Jessica, pharmacienne.