Irvin Yazot, vainqueur en skate pro, a été flamboyant durant cette première édition du Urban Ride Fest.
Tahiti, le 16 juin 2024 – Ce samedi, le skatepark de Tipaerui célébrait les sports de glisse urbains à l'occasion de la première édition du Urban Ride Fest. Skate, carver, BMX et trottinettes ont ainsi investi les lieux pour une journée de compétition de haut vol. L'occasion pour ces passionnés de se faire voir et entendre.
Les sports urbains, dont le skateboard et le BMX surtout, ont connu plusieurs générations de passionnés au fil des décennies, avec notamment un énorme boum fin des années 90 et début 2000. Et puis un jour, plus rien. Au point où l'on pensait le mouvement éteint pour de bon. Mais depuis la rénovation du skatepark de Tipaerui, et l'élan du cœur de certains passionnés, la flamme semble ravivée. Stanley Tuairau, pilier du skateboard polynésien depuis plus de 25 ans, témoigne : “Je pense que l'on peut dire que je suis là depuis toujours ; le skatepark de Tipaerui, c'est ma maison. Et aujourd'hui, avec cette compétition, nous essayons de faire vivre ces sports de glisse en mettant la barre un peu plus haut. Et tout ça pour les jeunes, le sport et la santé !” Skateur encore actif mais plus tout jeune, le vétéran trouve son bonheur ailleurs, dans la transmission : “Voir le sourire sur les lèvres de tous ces jeunes, ça n'a pas de prix. Et puis nous l'avons vu encore aujourd'hui, il y a du talent ! Il y a vraiment du talent !”
Des talents qui attendent d'être soutenus pour Stanley : “Il y a de très bon riders, mais ce sont des disciplines que l'on n'oublie un peu, beaucoup. À la télé, on voit du surf, du football, etc. Mais eux, ils sont là aussi. Beaucoup de gens passent devant et ne les voient, ils ne font pas attention à eux.” Un regret qui nourrit un besoin d'être vu et entendu : “S'il y avait un message à véhiculer et à faire parvenir au gouvernement, ou plutôt à tout le monde, ce serait le suivant : si des personnes sont motivées et désireuses d'aider ces jeunes, venez, n'hésitez pas, nous sommes là.” Et le champion master souligne : “Il faut quand même rappeler qu'aujourd'hui, le skateboard aussi est une discipline olympique. Des épreuves qui ont lieu tous les quatre ans également, il y a sûrement quelque chose à faire de ce côté là aussi. Ces jeunes sont capables de beaucoup si on leur donne les moyens !”
Et les performances des différents riders alignés lors de cette compétition lui ont donné raison. Que ce soit en skateboard, BMX, carver ou trottinette, le show était au rendez-vous. En effet, les athlètes ont redoublé d'effort pour sortir des figures dignes des magazines et vidéos spécialisées : backflip en trottinette, tail whip en vélo, transfer démentiel en skate et ollie-air en carver ont ponctué cette journée de compétition. Chez les pros, Manu Amar s'est imposé en BMX, Loris Carati en trottinette et Irvin Yazot en skate. “Je suis content, on a mis le feu avec les copains”, raconte Irvin. “En tout cas, dès qu'on peut, on le met, on montre ce que l'on sait faire et on laisse les juges décider. Je pense que l'on est tous contents. C'est excellent de faire des événements comme ça, avec tous les sports, il en faut plus ! Il en manque toujours, il n’y en a jamais assez !”
Les sports urbains, dont le skateboard et le BMX surtout, ont connu plusieurs générations de passionnés au fil des décennies, avec notamment un énorme boum fin des années 90 et début 2000. Et puis un jour, plus rien. Au point où l'on pensait le mouvement éteint pour de bon. Mais depuis la rénovation du skatepark de Tipaerui, et l'élan du cœur de certains passionnés, la flamme semble ravivée. Stanley Tuairau, pilier du skateboard polynésien depuis plus de 25 ans, témoigne : “Je pense que l'on peut dire que je suis là depuis toujours ; le skatepark de Tipaerui, c'est ma maison. Et aujourd'hui, avec cette compétition, nous essayons de faire vivre ces sports de glisse en mettant la barre un peu plus haut. Et tout ça pour les jeunes, le sport et la santé !” Skateur encore actif mais plus tout jeune, le vétéran trouve son bonheur ailleurs, dans la transmission : “Voir le sourire sur les lèvres de tous ces jeunes, ça n'a pas de prix. Et puis nous l'avons vu encore aujourd'hui, il y a du talent ! Il y a vraiment du talent !”
Des talents qui attendent d'être soutenus pour Stanley : “Il y a de très bon riders, mais ce sont des disciplines que l'on n'oublie un peu, beaucoup. À la télé, on voit du surf, du football, etc. Mais eux, ils sont là aussi. Beaucoup de gens passent devant et ne les voient, ils ne font pas attention à eux.” Un regret qui nourrit un besoin d'être vu et entendu : “S'il y avait un message à véhiculer et à faire parvenir au gouvernement, ou plutôt à tout le monde, ce serait le suivant : si des personnes sont motivées et désireuses d'aider ces jeunes, venez, n'hésitez pas, nous sommes là.” Et le champion master souligne : “Il faut quand même rappeler qu'aujourd'hui, le skateboard aussi est une discipline olympique. Des épreuves qui ont lieu tous les quatre ans également, il y a sûrement quelque chose à faire de ce côté là aussi. Ces jeunes sont capables de beaucoup si on leur donne les moyens !”
Et les performances des différents riders alignés lors de cette compétition lui ont donné raison. Que ce soit en skateboard, BMX, carver ou trottinette, le show était au rendez-vous. En effet, les athlètes ont redoublé d'effort pour sortir des figures dignes des magazines et vidéos spécialisées : backflip en trottinette, tail whip en vélo, transfer démentiel en skate et ollie-air en carver ont ponctué cette journée de compétition. Chez les pros, Manu Amar s'est imposé en BMX, Loris Carati en trottinette et Irvin Yazot en skate. “Je suis content, on a mis le feu avec les copains”, raconte Irvin. “En tout cas, dès qu'on peut, on le met, on montre ce que l'on sait faire et on laisse les juges décider. Je pense que l'on est tous contents. C'est excellent de faire des événements comme ça, avec tous les sports, il en faut plus ! Il en manque toujours, il n’y en a jamais assez !”