PAPEETE, le 23 septembre 2014. Le juge des référés oblige les riverains de la rivière Tevaifaara à laisser le passage aux engins d’une société autorisée à faire des extractions de matériaux sur une parcelle privée en bordure de la rivière Tevaifaara, à 3 km environ de la route de ceinture. A plusieurs reprises, des riverains qui se sont depuis regroupés en syndicat des propriétaires et des exploitants agricoles de Mahaena (Haa Maitai ia Mahanea) avaient empêché le passage des camions de la société en charge des extractions, dénonçant des destructions de plantations et de l'environnement naturel de cette vallée.
Dans sa décision rendue ce mardi, le juge des référés fait obligation aux riverains de laisser le passage sur une voie publique conduisant jusqu’au lit de la rivière avec une astreinte fixée à 500 000 Fcfp en cas de nouveau blocage. Il ne pouvait pas en être autrement, le droit de passage sur cette servitude communale étant nécessairement libre à tous. Par ailleurs, la société a obtenu, par deux fois, les autorisations nécessaires du Ministère de l’Equipement, pour mener ces extractions sur une parcelle privée. Des autorisations qui vont lui permettre de prélever jusqu’à 10 000 m3 de matériaux au cours des deux prochaines années.
Le juge des référés en revanche n’a pas accordé de compensation financière à la société qui réclamait pourtant une indemnisation conséquente pour avoir été empêchée, à plusieurs reprises, de mener ses travaux d’extraction. «Nous allons nous conformer à cette décision. On va respecter cette décision de justice» a commenté Peter Heduschka, le secrétaire du syndicat Haa Maitai ia Mahaena. Les riverains vont néanmoins continuer à être vigilants dans cette vallée sur les extractions de matériaux qui y sont accordées.
Dans sa décision rendue ce mardi, le juge des référés fait obligation aux riverains de laisser le passage sur une voie publique conduisant jusqu’au lit de la rivière avec une astreinte fixée à 500 000 Fcfp en cas de nouveau blocage. Il ne pouvait pas en être autrement, le droit de passage sur cette servitude communale étant nécessairement libre à tous. Par ailleurs, la société a obtenu, par deux fois, les autorisations nécessaires du Ministère de l’Equipement, pour mener ces extractions sur une parcelle privée. Des autorisations qui vont lui permettre de prélever jusqu’à 10 000 m3 de matériaux au cours des deux prochaines années.
Le juge des référés en revanche n’a pas accordé de compensation financière à la société qui réclamait pourtant une indemnisation conséquente pour avoir été empêchée, à plusieurs reprises, de mener ses travaux d’extraction. «Nous allons nous conformer à cette décision. On va respecter cette décision de justice» a commenté Peter Heduschka, le secrétaire du syndicat Haa Maitai ia Mahaena. Les riverains vont néanmoins continuer à être vigilants dans cette vallée sur les extractions de matériaux qui y sont accordées.