Tahiti, le 16 juin 2021 – Une semaine après la levée des motifs impérieux pour les voyageurs vaccinés, l'horizon de l'industrie touristique s'éclaircit. Les prévisions d'occupations se confirment pour la haute saison à Tahiti, Moorea et Bora Bora et les compagnies aériennes font chauffer les moteurs.
“C'est reparti !” Dès la levée effective des motifs impérieux pour les voyageurs vaccinés le 9 juin, la directrice de Manureva Tour a senti le vent tourner. “Nos clients attendaient d'avoir les modalités d'entrée. A partir du moment où ils ont su qu'il fallait être vacciné, les confirmations pour juin et juillet sont tombées. Les jours suivant, on a reçu une foule de nouvelles réservations, dont des familles”, se réjouit Shel Bennett, un sourire dans la voix. “Ils sont contents de venir et on les remercie !” L'échos dans le milieu du tourisme est unanime alors que les premiers effets des nouvelles conditions de voyage commencent à se faire sentir. “Les gens sont prêts à venir, ils sont vaccinés”, indique la directrice de Tahiti Yacht Charter, Ségolène Picard. “On avait soit des dossiers en attente qui se positionnaient sur la haute saison, soit des nouvelles demandes. La tendance est plutôt bonne, avec une demande qui repart sur tous les marchés”. Un “besoin d'évasion” que la société de charter nautique et de la petite hôtellerie avait déjà ressenti avant l'ouverture des frontières pour les personnes vaccinées.
Si les ventes du côté de Bora Bora affichaient déjà des taux d'occupations de 70 à 90% sur les prochains mois, la sortie effective de l'état d'urgence sanitaire le 9 juin semble avoir conforté les voyageurs et chassé les annulations. “Je vois les réservations de mon hôtel à Tahiti repartir fortement à la hausse depuis quelques jours. On sent une nette accélération de la reprise”, confirme le directeur général chez InterContinental Hotels & Resorts, Thierry Brovelli.
35% en mai, 45% en juin, 60% en juillet
La suppression de la quarantaine pour les enfants et des motifs impérieux est “une aubaine” également pour la fédération des pensions de famille. “C'est notre première clientèle, ça va vraiment donner un nouveau souffle à nos hébergements et à nos activités” salue une responsable de l'organisation. Pas encore de ruée de ce côté-là, mais un frémissement. “A Taha'a et à Raiatea, ça commence à se remplir, même si on est encore dans des taux de remplissage très faibles”.
Dans l'immédiat, la tendance à la hausse se confirme sur les îles principales, Tahiti, Moorea et Bora Bora, avec des prévisions d'occupations pour les hôtels qui terminent à 35% en mai, 45% en juin, 60% en juillet et 65% en août et septembre, selon les chiffres de Tahiti tourisme. “Les États-Unis sont toujours en force, mais il nous manquait la France”, commente le directeur de l'office, Jean-Marc Mocellin. “Et aujourd'hui les Européens sont encore un peu frileux parce que ça reste compliqué pour certains de retourner dans leur pays où les conditions de retour sont parfois défavorables”. En attendant le “pass sanitaire” qui devrait être prêt dès le mois prochain, Tahiti tourisme compte sur la reprise de certains marchés comme le Canada, dont la situation sanitaire et le niveau de vaccination est comparable à celui des États-Unis.
Incompréhensions et “zones de flous”
Organisé dans le cadre de la loi de sortie d'état d'urgence sanitaire, la levée des motifs impérieux pour les voyageurs vaccinés a cependant nécessité un certain nombre d'ajustements et d'arbitrages entre les décrets d'application adopté à Paris et les arrêtées du haut-commissaire et du Pays. Le tout dans un timing particulièrement serré. Dans ce contexte, des incompréhensions et des “zones de flous” sont apparues dans les 48 heures qui ont suivi l'adoption des nouvelles dispositions, comme l'explique Jean-Marc Mocellin. “Ce qu'on a traité au cas par cas. On craignait que les ex-covidés posent problème, mais ils ne représentent finalement que 2% des voyageurs jusque-là, et surtout le haut-commissaire a accordé une petite semaine de répit pour permettre à ces gens-là de s'organiser”.
Dans les rangs des voyageurs malheureux, Shel Bennett note “quelques cas spécifiques pour les gens qui n'ont pas eu le temps de faire leur deuxième injection, ou qui ont attrapé le Covid malgré la vaccination”. Thierry Brovelli a déploré pour sa part des “changements de positions intempestifs”, avec des “surprises” le 10 juin au matin, à l'annonce des nouvelles conditions de déplacement. “L'immunisation (naturelle, Ndlr) avait complètement disparu des radars, et il fallait être vacciné depuis minimum 14 jours”, rapporte le responsable. “On a eu des gens qui se sont pointés à l'embarquement, qui n'ont pas pu prendre leur avion et qui se sont retrouvés dans des situations désagréables”.
Le Boeing Fakarava rappelé de l'Arizona
Du côté du transport aérien justement la reprise se concrétise. A raison de 14 rotations par semaine contre quatre en avril, les compagnies aériennes, Air Tahiti Nui en tête, prédisent une “très forte montée en charge” au plus fort de la haute saison. Mis en sommeil dans le désert d'Arizona en février dernier, le Dreamliner de la compagnie au tiare sera d'ailleurs rapatrié sur un vol commercial au départ de Los Angeles le 22 juin. Voilà une dizaine de jours que les techniciens d'ATN ont commencé à tirer F-OMUA Fakarava des bras de Morphée.
“C'est reparti !” Dès la levée effective des motifs impérieux pour les voyageurs vaccinés le 9 juin, la directrice de Manureva Tour a senti le vent tourner. “Nos clients attendaient d'avoir les modalités d'entrée. A partir du moment où ils ont su qu'il fallait être vacciné, les confirmations pour juin et juillet sont tombées. Les jours suivant, on a reçu une foule de nouvelles réservations, dont des familles”, se réjouit Shel Bennett, un sourire dans la voix. “Ils sont contents de venir et on les remercie !” L'échos dans le milieu du tourisme est unanime alors que les premiers effets des nouvelles conditions de voyage commencent à se faire sentir. “Les gens sont prêts à venir, ils sont vaccinés”, indique la directrice de Tahiti Yacht Charter, Ségolène Picard. “On avait soit des dossiers en attente qui se positionnaient sur la haute saison, soit des nouvelles demandes. La tendance est plutôt bonne, avec une demande qui repart sur tous les marchés”. Un “besoin d'évasion” que la société de charter nautique et de la petite hôtellerie avait déjà ressenti avant l'ouverture des frontières pour les personnes vaccinées.
Si les ventes du côté de Bora Bora affichaient déjà des taux d'occupations de 70 à 90% sur les prochains mois, la sortie effective de l'état d'urgence sanitaire le 9 juin semble avoir conforté les voyageurs et chassé les annulations. “Je vois les réservations de mon hôtel à Tahiti repartir fortement à la hausse depuis quelques jours. On sent une nette accélération de la reprise”, confirme le directeur général chez InterContinental Hotels & Resorts, Thierry Brovelli.
35% en mai, 45% en juin, 60% en juillet
La suppression de la quarantaine pour les enfants et des motifs impérieux est “une aubaine” également pour la fédération des pensions de famille. “C'est notre première clientèle, ça va vraiment donner un nouveau souffle à nos hébergements et à nos activités” salue une responsable de l'organisation. Pas encore de ruée de ce côté-là, mais un frémissement. “A Taha'a et à Raiatea, ça commence à se remplir, même si on est encore dans des taux de remplissage très faibles”.
Dans l'immédiat, la tendance à la hausse se confirme sur les îles principales, Tahiti, Moorea et Bora Bora, avec des prévisions d'occupations pour les hôtels qui terminent à 35% en mai, 45% en juin, 60% en juillet et 65% en août et septembre, selon les chiffres de Tahiti tourisme. “Les États-Unis sont toujours en force, mais il nous manquait la France”, commente le directeur de l'office, Jean-Marc Mocellin. “Et aujourd'hui les Européens sont encore un peu frileux parce que ça reste compliqué pour certains de retourner dans leur pays où les conditions de retour sont parfois défavorables”. En attendant le “pass sanitaire” qui devrait être prêt dès le mois prochain, Tahiti tourisme compte sur la reprise de certains marchés comme le Canada, dont la situation sanitaire et le niveau de vaccination est comparable à celui des États-Unis.
Incompréhensions et “zones de flous”
Organisé dans le cadre de la loi de sortie d'état d'urgence sanitaire, la levée des motifs impérieux pour les voyageurs vaccinés a cependant nécessité un certain nombre d'ajustements et d'arbitrages entre les décrets d'application adopté à Paris et les arrêtées du haut-commissaire et du Pays. Le tout dans un timing particulièrement serré. Dans ce contexte, des incompréhensions et des “zones de flous” sont apparues dans les 48 heures qui ont suivi l'adoption des nouvelles dispositions, comme l'explique Jean-Marc Mocellin. “Ce qu'on a traité au cas par cas. On craignait que les ex-covidés posent problème, mais ils ne représentent finalement que 2% des voyageurs jusque-là, et surtout le haut-commissaire a accordé une petite semaine de répit pour permettre à ces gens-là de s'organiser”.
Dans les rangs des voyageurs malheureux, Shel Bennett note “quelques cas spécifiques pour les gens qui n'ont pas eu le temps de faire leur deuxième injection, ou qui ont attrapé le Covid malgré la vaccination”. Thierry Brovelli a déploré pour sa part des “changements de positions intempestifs”, avec des “surprises” le 10 juin au matin, à l'annonce des nouvelles conditions de déplacement. “L'immunisation (naturelle, Ndlr) avait complètement disparu des radars, et il fallait être vacciné depuis minimum 14 jours”, rapporte le responsable. “On a eu des gens qui se sont pointés à l'embarquement, qui n'ont pas pu prendre leur avion et qui se sont retrouvés dans des situations désagréables”.
Le Boeing Fakarava rappelé de l'Arizona
Du côté du transport aérien justement la reprise se concrétise. A raison de 14 rotations par semaine contre quatre en avril, les compagnies aériennes, Air Tahiti Nui en tête, prédisent une “très forte montée en charge” au plus fort de la haute saison. Mis en sommeil dans le désert d'Arizona en février dernier, le Dreamliner de la compagnie au tiare sera d'ailleurs rapatrié sur un vol commercial au départ de Los Angeles le 22 juin. Voilà une dizaine de jours que les techniciens d'ATN ont commencé à tirer F-OMUA Fakarava des bras de Morphée.
Jean-Michel Ratron, directeur d'ADT : "Il y a un plafond de verre qu'on ne dépassera pas cette année"
Comment s'organise le traitement des vols depuis la levée des motifs impérieux pour les passagers vaccinés la semaine dernière ?
“Il n'y a pas énormément de changement puisque le protocole sanitaire était déjà en place depuis plusieurs semaines. L'ouverture avec la possibilité pour les passagers vaccinés de ne plus faire de quarantaine a même plutôt tendance à simplifier le parcours du passager. Notons que depuis début mai, les vols américains étaient déjà beaucoup plus simples à traiter que les vols français parce que 95% des passagers étaient vaccinés, ils passaient le test j-0 et c'était réglé.”
Avec la hausse des flux de passagers, l'activité repart à ADT ?
“Tout étant déjà en place, nous n'avions pas de grosse préparation à mettre en œuvre, si ce n'est d'assurer l'augmentation des ressources humaines au fur et à mesure. Pour être très concret, on réarme l'ensemble des services de l'aéroport pour faire face à l'augmentation des vols, comme le salon business ou le service d'information voyageurs. Et tout ça se fait dans le bonheur puisqu'on est heureux de pouvoir se remettre au travail.
Sur le plan purement technique du protocole d'arrivée depuis un mois, le temps de traitement d'un vol à l'arrivée étant plus long qu'avant la crise, nous avons travaillé avec les compagnies aériennes pour assurer des temps d'intervalles qui permettent de traiter les passagers dans les meilleures conditions possibles, afin d'éviter leur accumulation dans les files d'attentes. Là où il nous fallait 1h30 pour traiter un petit un vol de 100 passagers, aujourd'hui il nous faut un peu plus d'une heure pour traiter un vol de plus de 200 personnes. On a beaucoup amélioré le protocole de traitement en partenariat avec l'ILM, ce qui va nous permettre de réduire encore les intervalles entre les vols.”
A quelle fréquence les vols ont-ils repris ?
“En nombre de rotations internationales, on est à 14 rotations par semaine, contre une trentaine avant crise. En nombre de passagers en revanche on atteint à peine un tiers du volume d'avant crise, notamment parce que les vols sont moins remplis, que les familles ne sont pas encore arrivées, et que tout n'est pas complètement huilé à ce niveau-là.”
Faut-il s'attendre à une montée en charge dès les prochaines semaines ?
“S'il devrait y avoir une remontée du taux d'occupation des avions, il y a un plafond de verre qu'on ne dépassera pas, car certaines destinations ne rouvriront pas avant la fin de l'année. En dehors de la reprise de Hawaiian Airlines début août, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Nouvelle-Calédonie, le Japon et le Chili restent fermés au moins jusqu'à la fin de l'année. Ce qui représente à peu près un tiers de notre potentiel. Ce qui est énorme. Mais on espère déjà arriver aux deux tiers.”
Avez-vous déjà anticipé le déficit d'ADT pour 2021 ?
“En 2020, on est à un peu moins de 400 millions de déficit, ce qui est finalement un peu moins que prévu parce qu'on a bénéficié de l'aide de l'État et du Pays, comme beaucoup d'autres entreprises, ce qui nous a permis de tamponner le résultat négatif. Mais 400 millions c'est énorme.
En 2021, on ne sera pas non plus dans le vert parce que nous avons eu un début d'année extrêmement compliqué. Aujourd'hui on est à peu près à 30% d'avant crise sur les vols internationaux. Rappelons qu'avant la reprise, on était tombé à -98%, on était quasiment à l'arrêt. En fonction de la continuité des aides sur le deuxième semestre, on devrait terminer l'année entre 200 et 400 millions de déficit, à condition qu'il n'y ait pas de catastrophe d'ici là. Au final, on estime le déficit cumulé sur deux ans entre 600 et 800 millions de Fcfp. Ce qui est absolument considérable dans une entreprise comme la nôtre.”
Avez-vous rencontré des réticences face aux vaccins ?
“Les salariés sont libres de se faire vacciner ou non. On respecte cette liberté, mais on essaye d'informer au maximum parce qu'on considère que la vaccination permettra d'accélérer le retour des touristes et donc de l'activité. Mais on ne peut pas imposer le vaccin et on n'a pas non plus la possibilité de leur demander s'ils sont vaccinés ou pas. Je ne peux donc pas vous donner le pourcentage de vaccinés à ADT.”
“Il n'y a pas énormément de changement puisque le protocole sanitaire était déjà en place depuis plusieurs semaines. L'ouverture avec la possibilité pour les passagers vaccinés de ne plus faire de quarantaine a même plutôt tendance à simplifier le parcours du passager. Notons que depuis début mai, les vols américains étaient déjà beaucoup plus simples à traiter que les vols français parce que 95% des passagers étaient vaccinés, ils passaient le test j-0 et c'était réglé.”
Avec la hausse des flux de passagers, l'activité repart à ADT ?
“Tout étant déjà en place, nous n'avions pas de grosse préparation à mettre en œuvre, si ce n'est d'assurer l'augmentation des ressources humaines au fur et à mesure. Pour être très concret, on réarme l'ensemble des services de l'aéroport pour faire face à l'augmentation des vols, comme le salon business ou le service d'information voyageurs. Et tout ça se fait dans le bonheur puisqu'on est heureux de pouvoir se remettre au travail.
Sur le plan purement technique du protocole d'arrivée depuis un mois, le temps de traitement d'un vol à l'arrivée étant plus long qu'avant la crise, nous avons travaillé avec les compagnies aériennes pour assurer des temps d'intervalles qui permettent de traiter les passagers dans les meilleures conditions possibles, afin d'éviter leur accumulation dans les files d'attentes. Là où il nous fallait 1h30 pour traiter un petit un vol de 100 passagers, aujourd'hui il nous faut un peu plus d'une heure pour traiter un vol de plus de 200 personnes. On a beaucoup amélioré le protocole de traitement en partenariat avec l'ILM, ce qui va nous permettre de réduire encore les intervalles entre les vols.”
A quelle fréquence les vols ont-ils repris ?
“En nombre de rotations internationales, on est à 14 rotations par semaine, contre une trentaine avant crise. En nombre de passagers en revanche on atteint à peine un tiers du volume d'avant crise, notamment parce que les vols sont moins remplis, que les familles ne sont pas encore arrivées, et que tout n'est pas complètement huilé à ce niveau-là.”
“Aujourd'hui on est à peu près à 30% d'avant crise sur les vols internationaux”
Faut-il s'attendre à une montée en charge dès les prochaines semaines ?
“S'il devrait y avoir une remontée du taux d'occupation des avions, il y a un plafond de verre qu'on ne dépassera pas, car certaines destinations ne rouvriront pas avant la fin de l'année. En dehors de la reprise de Hawaiian Airlines début août, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, la Nouvelle-Calédonie, le Japon et le Chili restent fermés au moins jusqu'à la fin de l'année. Ce qui représente à peu près un tiers de notre potentiel. Ce qui est énorme. Mais on espère déjà arriver aux deux tiers.”
Avez-vous déjà anticipé le déficit d'ADT pour 2021 ?
“En 2020, on est à un peu moins de 400 millions de déficit, ce qui est finalement un peu moins que prévu parce qu'on a bénéficié de l'aide de l'État et du Pays, comme beaucoup d'autres entreprises, ce qui nous a permis de tamponner le résultat négatif. Mais 400 millions c'est énorme.
En 2021, on ne sera pas non plus dans le vert parce que nous avons eu un début d'année extrêmement compliqué. Aujourd'hui on est à peu près à 30% d'avant crise sur les vols internationaux. Rappelons qu'avant la reprise, on était tombé à -98%, on était quasiment à l'arrêt. En fonction de la continuité des aides sur le deuxième semestre, on devrait terminer l'année entre 200 et 400 millions de déficit, à condition qu'il n'y ait pas de catastrophe d'ici là. Au final, on estime le déficit cumulé sur deux ans entre 600 et 800 millions de Fcfp. Ce qui est absolument considérable dans une entreprise comme la nôtre.”
Avez-vous rencontré des réticences face aux vaccins ?
“Les salariés sont libres de se faire vacciner ou non. On respecte cette liberté, mais on essaye d'informer au maximum parce qu'on considère que la vaccination permettra d'accélérer le retour des touristes et donc de l'activité. Mais on ne peut pas imposer le vaccin et on n'a pas non plus la possibilité de leur demander s'ils sont vaccinés ou pas. Je ne peux donc pas vous donner le pourcentage de vaccinés à ADT.”