Jakarta, Indonésie | AFP | lundi 18/07/2022 - Les séparatistes de la province orientale indonésienne de Papouasie ont revendiqué lundi le meurtre de dix personnes au cours du week-end, accusant les victimes d'être des espions du gouvernement de Jakarta.
Des hommes armés et des assaillants munis d'armes tranchantes avaient tendu une embuscade samedi à un camion de commerçants transportant des marchandises dans une région montagneuse isolée, selon la police, qui a imputé la responsabilité des meurtres aux rebelles.
Les rebelles de Papouasie, qui mènent depuis des décennies une insurrection féroce contre les forces de sécurité indonésiennes, ont récemment intensifié leurs attaques, visant des travailleurs qu'ils accusent d'avoir des liens avec l'État.
L'Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale (TPNPB), branche militaire du principal groupe séparatiste de Papouasie, a déclaré avoir abattu les civils en pensant qu'ils étaient des espions de Jakarta déguisés en travailleurs.
"Nous avons abattu 11 personnes [indonésiennes] et un Papou parce qu'il a pris nos photos et s'est défendu lorsque le TPNPB l'a interrogé", a déclaré le porte-parole des rebelles, Egianus Kogeya, dans un communiqué.
Kogeya a averti les "immigrants indonésiens" des autres îles de quitter la région et a menacé de les tuer s'ils ignoraient cet avertissement.
Les rebelles ne feront aucun compromis avec quiconque, "qu'il s'agisse de non-Papous ou de Papous suspects", jusqu'à ce que la Papouasie obtienne son indépendance, a-t-il ajouté.
"Si vous ignorez cet avertissement, vous faites partie des forces de sécurité terroristes indonésiennes".
La population mélanésienne de Papouasie partage peu de liens culturels avec le reste de l'Indonésie et l'armée indonésienne y est depuis longtemps accusée de violations flagrantes des droits de l'homme.
L'attaque de samedi est une des plus meurtrières de ces dernières années dans cette province sous-développée et riche en minéraux.
En 2018, 19 employés d'une entreprise de construction publique avaient été abattus par des rebelles alors qu'ils réparaient un pont. En mars, huit travailleurs des télécommunications ont également été abattus.
Ancienne colonie néerlandaise, la Papouasie s'est déclarée indépendante en 1961, mais l'Indonésie voisine a pris le contrôle deux ans plus tard, promettant un référendum sur l'indépendance.
Le vote qui a suivi en faveur du maintien dans le giron indonésien a été largement considéré comme un simulacre.
Des hommes armés et des assaillants munis d'armes tranchantes avaient tendu une embuscade samedi à un camion de commerçants transportant des marchandises dans une région montagneuse isolée, selon la police, qui a imputé la responsabilité des meurtres aux rebelles.
Les rebelles de Papouasie, qui mènent depuis des décennies une insurrection féroce contre les forces de sécurité indonésiennes, ont récemment intensifié leurs attaques, visant des travailleurs qu'ils accusent d'avoir des liens avec l'État.
L'Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale (TPNPB), branche militaire du principal groupe séparatiste de Papouasie, a déclaré avoir abattu les civils en pensant qu'ils étaient des espions de Jakarta déguisés en travailleurs.
"Nous avons abattu 11 personnes [indonésiennes] et un Papou parce qu'il a pris nos photos et s'est défendu lorsque le TPNPB l'a interrogé", a déclaré le porte-parole des rebelles, Egianus Kogeya, dans un communiqué.
Kogeya a averti les "immigrants indonésiens" des autres îles de quitter la région et a menacé de les tuer s'ils ignoraient cet avertissement.
Les rebelles ne feront aucun compromis avec quiconque, "qu'il s'agisse de non-Papous ou de Papous suspects", jusqu'à ce que la Papouasie obtienne son indépendance, a-t-il ajouté.
"Si vous ignorez cet avertissement, vous faites partie des forces de sécurité terroristes indonésiennes".
La population mélanésienne de Papouasie partage peu de liens culturels avec le reste de l'Indonésie et l'armée indonésienne y est depuis longtemps accusée de violations flagrantes des droits de l'homme.
L'attaque de samedi est une des plus meurtrières de ces dernières années dans cette province sous-développée et riche en minéraux.
En 2018, 19 employés d'une entreprise de construction publique avaient été abattus par des rebelles alors qu'ils réparaient un pont. En mars, huit travailleurs des télécommunications ont également été abattus.
Ancienne colonie néerlandaise, la Papouasie s'est déclarée indépendante en 1961, mais l'Indonésie voisine a pris le contrôle deux ans plus tard, promettant un référendum sur l'indépendance.
Le vote qui a suivi en faveur du maintien dans le giron indonésien a été largement considéré comme un simulacre.