PARIS, 16 novembre 2011 (AFP) - Acné, taches disgracieuses, risque de diabète et d'hypertension font partie des nuisances pour la santé auxquels les adeptes de produits pour éclaircir la peau, illicites et "dangereux" ou détournés de leur usage médical, mettent en garde les autorités sanitaires.
De nombreuses personnes ont recours à la dépigmentation volontaire de la peau qui peut nuire gravement à la santé, note mercredi l'agence du médicament (Afssaps) qui lance une campagne d'information auprès du public.
Cette pratique repose sur l'usage de médicaments, ou de préparations réalisées en pharmacie, "détournés de leur indication médicale, de contrefaçons de médicaments ou de produits éclaircissants illicites".
Ils contiennent le plus souvent des corticoïdes (comme la béthaméthasone ou le clobétasol), de l'hydroquinone, voire des dérivés contenant du mercure, souligne-t-elle.
Or ces substances sont interdites dans les produits cosmétiques (crèmes, gels, laits corporels ou savons) éclaircissants de la peau.
L'usage de ces produits, le plus souvent pendant des années, exposent à des risques pour la santé : des maladies de la peau (infections, acné, vergetures, atrophie, troubles de la pigmentation, etc.) dans la majorité des cas.
Il expose aussi à un risque accru de diabète et d'hypertension artérielle, à des complications rénales et neurologiques et peut être toxiques pour l'enfant quand l'utilisateur est une femme enceinte ou qui allaite.
Des analyses sur plus de 160 produits ont décelé des "proportions élevées de produits non conformes à la réglementation des produits cosmétiques et dangereux pour la santé en raison de la présence de substances interdites : environ 30% en 2009 et 40% en 2010".
La Répression des Fraudes (DGCCRF) a engagé des procédures contentieuses pour infractions aux règles de composition et/ou d'étiquetage et procédé à des retraits de produits chez les distributeurs.
Une liste de quelque 80 produits (http://bit.ly/sVLl5Z, éclaircissants identifiés en France et dans d'autres pays européens, est consultable sur le site de l'Afssaps qui va diffuser également une brochure grand public contre cette pratique, courante dans les pays d’Afrique subsaharienne.
L'Afssaps recommande de ne pas utiliser des produits éclaircissants dont la composition n'est pas précisée ou incompréhensible, ou contenant des substances interdites (corticoïdes, mercure...).
La mise en garde des autorités ne concernent pas les cosmétiques éclaircissants "unifiants ou anti-taches" dont la commercialisation est légale.
BC/ot/phc
De nombreuses personnes ont recours à la dépigmentation volontaire de la peau qui peut nuire gravement à la santé, note mercredi l'agence du médicament (Afssaps) qui lance une campagne d'information auprès du public.
Cette pratique repose sur l'usage de médicaments, ou de préparations réalisées en pharmacie, "détournés de leur indication médicale, de contrefaçons de médicaments ou de produits éclaircissants illicites".
Ils contiennent le plus souvent des corticoïdes (comme la béthaméthasone ou le clobétasol), de l'hydroquinone, voire des dérivés contenant du mercure, souligne-t-elle.
Or ces substances sont interdites dans les produits cosmétiques (crèmes, gels, laits corporels ou savons) éclaircissants de la peau.
L'usage de ces produits, le plus souvent pendant des années, exposent à des risques pour la santé : des maladies de la peau (infections, acné, vergetures, atrophie, troubles de la pigmentation, etc.) dans la majorité des cas.
Il expose aussi à un risque accru de diabète et d'hypertension artérielle, à des complications rénales et neurologiques et peut être toxiques pour l'enfant quand l'utilisateur est une femme enceinte ou qui allaite.
Des analyses sur plus de 160 produits ont décelé des "proportions élevées de produits non conformes à la réglementation des produits cosmétiques et dangereux pour la santé en raison de la présence de substances interdites : environ 30% en 2009 et 40% en 2010".
La Répression des Fraudes (DGCCRF) a engagé des procédures contentieuses pour infractions aux règles de composition et/ou d'étiquetage et procédé à des retraits de produits chez les distributeurs.
Une liste de quelque 80 produits (http://bit.ly/sVLl5Z, éclaircissants identifiés en France et dans d'autres pays européens, est consultable sur le site de l'Afssaps qui va diffuser également une brochure grand public contre cette pratique, courante dans les pays d’Afrique subsaharienne.
L'Afssaps recommande de ne pas utiliser des produits éclaircissants dont la composition n'est pas précisée ou incompréhensible, ou contenant des substances interdites (corticoïdes, mercure...).
La mise en garde des autorités ne concernent pas les cosmétiques éclaircissants "unifiants ou anti-taches" dont la commercialisation est légale.
BC/ot/phc