Tahiti Infos

Les personnels de direction seront reçus par la ministre de l'Education


Le lycée hôtelier de Punaauia où des élèves ont lancé une pétition pour demander le renouvellement des contrats de leur proviseur (en poste depuis 2013) et de certains de leurs enseignants.
Le lycée hôtelier de Punaauia où des élèves ont lancé une pétition pour demander le renouvellement des contrats de leur proviseur (en poste depuis 2013) et de certains de leurs enseignants.
PAPEETE, le 3 décembre 2014. Le non renouvellement des contrats en Polynésie de deux directeurs d'établissements scolaires du second degré crée des remous depuis quelques semaines. Alors que des élèves du lycée hôtelier ont ouvert une pétition, les personnels d'encadrement ont demandé à rencontrer la ministre.
Tahiti Infos avait révélé dès le 19 novembre, que les contrats en Polynésie de deux chefs d'établissements (au lycée Gauguin et au lycée hôtelier) n'avaient pas été renouvelés. Nicole Sanquer avait elle-même confirmé cette information lors d'un entretien à la sortie du conseil des ministres. La ministre de l'Education de Polynésie expliquait alors avoir donné des avis défavorables concernant le renouvellement des personnels en place sur ces deux postes pour deux années supplémentaires. Une sorte de veto ministériel "justifié" selon la ministre qui ne livrait pas toutefois les détails de cette décision.

Un veto ministériel tellement rare qu'il a fortement remué le petit milieu des chefs d'établissements du second degré en Polynésie. Dans un communiqué le Syndicat des personnels de direction en Polynésie française (SNPDEN-Unsa) "apporte tout son soutien aux collègues concernés. En effet, la décision prise de ne pas renouveler le séjour de deux ans de deux collègues proviseurs fragilise la position des personnels de direction dans le pilotage de leur établissement".

Le non renouvellement de contrat pour deux années supplémentaires (après deux premières années de mission) reste en effet très exceptionnel et ne s'est produit, jusqu'ici qu'en raison de faute professionnelle grave, connue de tous. Cette fois, les motifs ne sont pas explicites estiment les directeurs d'établissements scolaires qui ont demandé audience à la ministre de l'Education. Mardi prochain, cette entrevue entre les représentants du SNPDEN-Unsa et la ministre aura lieu pour "proposer un groupe de travail".


Rédigé par Mireille Loubet le Mercredi 3 Décembre 2014 à 17:45 | Lu 2054 fois