Papeete, le 6 septembre 2019 - Plus de 275 exposants sont présents au parc des expos de Mamao pour cette 23e édition du salon du tourisme. Une grande partie d'entre eux est venue des archipels éloignés. Ils espèrent faire le carton plein de réservations afin de combler le manque à gagner du prochain salon en février, marqué par l'absence de la compagnie locale Air Tahiti.
Face à l'absence de la compagnie en février prochain, les gérants de pensions de famille misent sur cette édition pour muscler leurs ventes. "Là, les billets sont à moitié prix, donc les gens peuvent venir plus facilement. D'habitude, il faut compter environ 80 000 francs sans carte de réduction alors, c'est sûr que les promotions pendant le salon d'Air Tahiti sont très importantes pour nous. Surtout avec la concurrence de l'international. Il y a des prix pour la Nouvelle-Zélande ou les Etats-Unis très compétitifs ", explique Heirani, de la pension Mana Tupuna à Ua Huka aux îles Marquises, présente pour cette nouvelle édition du salon du tourisme, qui se tient pendant trois jours.
Edition un peu particulière effectivement, car Air Tahiti, partenaire historique de ce rendez-vous incontournable du tourisme local, fait un salon "deux en un" en vendant des billets sur deux périodes, l'une allant jusqu'au 11 décembre et la seconde s'étendant du 16 janvier au 30 avril 2020. La compagnie avait également proposé des pré réservations pour les touristes. La compagnie essaye par ces biais de pallier son absence au prochain salon de février 2020, en raison de son changement de logiciel de réservation.
Face à l'absence de la compagnie en février prochain, les gérants de pensions de famille misent sur cette édition pour muscler leurs ventes. "Là, les billets sont à moitié prix, donc les gens peuvent venir plus facilement. D'habitude, il faut compter environ 80 000 francs sans carte de réduction alors, c'est sûr que les promotions pendant le salon d'Air Tahiti sont très importantes pour nous. Surtout avec la concurrence de l'international. Il y a des prix pour la Nouvelle-Zélande ou les Etats-Unis très compétitifs ", explique Heirani, de la pension Mana Tupuna à Ua Huka aux îles Marquises, présente pour cette nouvelle édition du salon du tourisme, qui se tient pendant trois jours.
Edition un peu particulière effectivement, car Air Tahiti, partenaire historique de ce rendez-vous incontournable du tourisme local, fait un salon "deux en un" en vendant des billets sur deux périodes, l'une allant jusqu'au 11 décembre et la seconde s'étendant du 16 janvier au 30 avril 2020. La compagnie avait également proposé des pré réservations pour les touristes. La compagnie essaye par ces biais de pallier son absence au prochain salon de février 2020, en raison de son changement de logiciel de réservation.
"ON VEND ENVIRON 30% DE NOS NUITEES PENDANT UN SALON "
"D'habitude, on vend environ 30% de nos nuitées pendant un salon, alors c'est sûr qu'il faut qu'on en vend beaucoup pendant ces trois jours. Après, plus de 65% des touristes qui viennent chez nous, sont des touristes étrangers, et non des locaux, donc cela ne devrait pas trop nous impacter tout de même ", espère le gérant d'une autre pension des Marquises.
Pour Heirani comme pour d'autres propriétaires de pensions éloignées, le problème majeur rencontré est effectivement le transport et son coût pour se rendre dans leur nid douillet. Si l'arrivée de nouvelles compagnies, notamment la compagnie French bee, a amené de nombreux voyageurs à Tahiti, très demandeurs de ce type d'hébergements de petites unités familiales, l'acheminement vers les îles se révèle d'ordinaire coûteux.
"Le salon du tourisme, c'est une super vitrine pour nous. Ça permet de nous faire connaître, car on est très loin. Le gros problème pour nous, c'est vraiment le transport. On est desservi par un Twin Otter, il y a pas beaucoup de places et surtout le transport coûte très cher, notamment pour une famille", poursuit la jeune femme.
Pour Heirani comme pour d'autres propriétaires de pensions éloignées, le problème majeur rencontré est effectivement le transport et son coût pour se rendre dans leur nid douillet. Si l'arrivée de nouvelles compagnies, notamment la compagnie French bee, a amené de nombreux voyageurs à Tahiti, très demandeurs de ce type d'hébergements de petites unités familiales, l'acheminement vers les îles se révèle d'ordinaire coûteux.
"Le salon du tourisme, c'est une super vitrine pour nous. Ça permet de nous faire connaître, car on est très loin. Le gros problème pour nous, c'est vraiment le transport. On est desservi par un Twin Otter, il y a pas beaucoup de places et surtout le transport coûte très cher, notamment pour une famille", poursuit la jeune femme.
L'ESCALADE AMENE DES TOURISTES A MAKATEA
Pour Jacky Ioane, gérant d'une pension à Makatea, située dans l'archipel des Tuamotu, le problème, pour lui, n'est pas l'aérien. Car le seul moyen d'accéder à cette île est uniquement par voie maritime. L'île, autrefois exploitée pour ses gisements de phosphate, connaît actuellement un renouveau grâce à ses voies d'escalade, réputées exceptionnelles. "Pas mal de nouveaux touristes, amateurs d'escalade, viennent à Makatea, c'est vraiment en train de se développer. On est là pour se faire connaître et notamment pour expliquer aux gens comment ils peuvent venir dans notre île, car beaucoup l'ignorent. Les touristes peuvent voyager grâce aux deux goélettes qui ravitaillent l'île. Sinon, on essaye aussi de mettre en place des partenariats avec des compagnies de bateaux qui amènent puis reviennent rechercher les clients plusieurs jours après. Cela fait venir des clients et remplit les commandes. Pour l'instant, il y a deux pensions déjà ouvertes à Makatea, mais deux autres devraient ouvrir bientôt".