OSLO, 22 nov 2012 (AFP) - Les associations de consommateurs des pays nordiques ont demandé à Facebook de renoncer à des publicités jugées trop intrusives, sous peine de lancer une action en justice contre le site en quête de nouveaux revenus, a-t-on appris jeudi auprès de l'association norvégienne.
Comme ses homologues d'Europe du Nord, le Forbrukerombud, médiateur chargé de la défense des consommateurs en Norvège, s'irrite des "statuts sponsorisés" ("sponsored stories"), des messages publicitaires qui s'affichent de manière intempestive dans le fil d'actualité des usagers de Facebook.
L'association a envoyé une lettre à la commission européenne pour vérifier la conformité de cette pratique avec la directive "vie privée et communications électroniques" de l'UE, et éventuellement compléter cette réglementation conçue avant l'avènement de Facebook.
"Il existe une interdiction d'envoyer des publicités électroniques à des consommateurs qui n'ont pas donné leur accord, que ce soit par courriel ou par SMS", a déclaré à l'AFP la médiatrice Gry Nergaard.
"Nous estimons qu'une partie de la publicité que Facebook appelle 'statuts sponsorisés'" (...) commence à s'apparenter à des messages électroniques non-sollicités", a-t-elle dit.
En fonction de la réponse des autorités européennes et de Facebook, la médiatrice n'a pas exclu d'entamer une action en justice pour faire cesser cette pratique.
Les "statuts sponsorisés" ou "actualités sponsorisées" sont des messages publicitaires s'affichant sur la page Facebook d'un internaute pour lui apprendre qu'un de ses "amis", dont le nom et/ou la photo peut s'afficher "aime" le produit d'un annonceur, laissant penser que ce produit est explicitement vanté par cet "ami".
"Ca a encore évolué", a déploré Mme Nergaard. "Maintenant, on peut aussi recevoir une annonce publicitaire sans qu'il soit mentionné qu'un de vos amis l'a 'aimée'", a-t-elle dit.
De son côté, le site de socialisation, dont la popularité auprès du grand public peine à se traduire en recettes commerciales, affirme se conformer aux lois européennes et norvégiennes.
Son porte-parole en Europe du Nord, Jan Fredriksson, a fait valoir qu'il était possible de se prémunir contre ce genre de messages publicitaires en modifiant ses paramètres.
Mais, pour Mme Nergaard, l'enjeu pour Facebook est d'obtenir l'aval de ses usagers en amont plutôt que de leur fournir des possibilités d'"opt out" en aval.
La Commission européenne devrait examiner la question sous peu, selon elle.
Comme ses homologues d'Europe du Nord, le Forbrukerombud, médiateur chargé de la défense des consommateurs en Norvège, s'irrite des "statuts sponsorisés" ("sponsored stories"), des messages publicitaires qui s'affichent de manière intempestive dans le fil d'actualité des usagers de Facebook.
L'association a envoyé une lettre à la commission européenne pour vérifier la conformité de cette pratique avec la directive "vie privée et communications électroniques" de l'UE, et éventuellement compléter cette réglementation conçue avant l'avènement de Facebook.
"Il existe une interdiction d'envoyer des publicités électroniques à des consommateurs qui n'ont pas donné leur accord, que ce soit par courriel ou par SMS", a déclaré à l'AFP la médiatrice Gry Nergaard.
"Nous estimons qu'une partie de la publicité que Facebook appelle 'statuts sponsorisés'" (...) commence à s'apparenter à des messages électroniques non-sollicités", a-t-elle dit.
En fonction de la réponse des autorités européennes et de Facebook, la médiatrice n'a pas exclu d'entamer une action en justice pour faire cesser cette pratique.
Les "statuts sponsorisés" ou "actualités sponsorisées" sont des messages publicitaires s'affichant sur la page Facebook d'un internaute pour lui apprendre qu'un de ses "amis", dont le nom et/ou la photo peut s'afficher "aime" le produit d'un annonceur, laissant penser que ce produit est explicitement vanté par cet "ami".
"Ca a encore évolué", a déploré Mme Nergaard. "Maintenant, on peut aussi recevoir une annonce publicitaire sans qu'il soit mentionné qu'un de vos amis l'a 'aimée'", a-t-elle dit.
De son côté, le site de socialisation, dont la popularité auprès du grand public peine à se traduire en recettes commerciales, affirme se conformer aux lois européennes et norvégiennes.
Son porte-parole en Europe du Nord, Jan Fredriksson, a fait valoir qu'il était possible de se prémunir contre ce genre de messages publicitaires en modifiant ses paramètres.
Mais, pour Mme Nergaard, l'enjeu pour Facebook est d'obtenir l'aval de ses usagers en amont plutôt que de leur fournir des possibilités d'"opt out" en aval.
La Commission européenne devrait examiner la question sous peu, selon elle.