PAPEETE, le 1
Un arrêté actant le partenariat entre le centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) et la caisse de compensation des prestations familiales, des accidents du travail et de prévoyance des travailleurs de Nouvelle-Calédonie (CAFAT) qui permet désormais la prise en charge des patients devant recevoir un traitement comprenant une cure de radiothérapie a été publié au Journal officiel de Polynésie française datant du mardi 31 mai.
Ce partenariat étudié depuis la fin de l'année 2014 a été envisagé, car en attendant la mise en service du centre de radiothérapie de Koutio, les patients calédoniens nécessitant d'avoir recours à la radiothérapie sont évasanés vers la Nouvelle-Zélande ou la métropole. Ces déplacements coutent chers à la caisse de sécurité sociale néo-calédonienne, sans oublier le bouleversement social et familial que ces évacuations sanitaires entrainent pour les malades et leurs proches.
Le nombre de patients concernés par le traitement des cancers en Nouvelle-Calédonie est estimé actuellement entre 300 et 350 par an, soit autant que le nombre de patients polynésiens accueillis par les services d’oncologie et de radiothérapie du Taaone. Le service de radiothérapie ouvert depuis cinq ans au Taaone est loin d'atteindre sa capacité technique maximale de traitement. Ainsi, pour des raisons de sécurité et de continuité des soins, le centre hospitalier polynésien est équipé de deux accélérateurs pour les traitements en radiothérapie.
Ce partenariat permet de faire baisser l'addition pour la CAFAT et pour la Polynésie française d'enfin faire tourner le service à 100 %. Le développement de cette offre de soins de haute technicité doit permettre au CHPF de constituer un pôle de référence en matière d'oncologie et de renforcer ses actions de coopération interrégionale sur la zone du Pacifique Sud. Ce partenariat permet "d'initier une coopération régionale en matière de santé".
"Le CHPF met à la disposition de la CAFAT ses capacités de traitement en radiothérapie ainsi que l'ensemble de ses capacités d'hospitalisation, d'analyse et de soins externes. La CAFAT organise l'orientation et le transfert des patients calédoniens vers la Polynésie française et prend en charge l'ensemble des frais afférents au séjour de ses ressortissants", acte la convention du partenariat dans le JOPF.
Les patients calédoniens sont accueillis au sein de "l'hospitel" ou "sur demande du patient relayée par la CAFAT à l'hôtel Royal Tahitien" et s'ils le souhaitent peuvent bénéficier de trois repas quotidiens servis sur place. Le CHPF s'est par ailleurs engagé à fournir un accès WiFi aux patients calédoniens.
"La facturation globale annuelle des frais d'hospitalisation complète ne dépassera pas 100 000 000 francs par année civile. Au-delà de ce montant, les journées d'hospitalisation complète sont réputées gratuites et le CHPF ne facture pas l'hospitalisation complète", indique la convention.
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Un arrêté actant le partenariat entre le centre hospitalier de Polynésie française (CHPF) et la caisse de compensation des prestations familiales, des accidents du travail et de prévoyance des travailleurs de Nouvelle-Calédonie (CAFAT) qui permet désormais la prise en charge des patients devant recevoir un traitement comprenant une cure de radiothérapie a été publié au Journal officiel de Polynésie française datant du mardi 31 mai.
Ce partenariat étudié depuis la fin de l'année 2014 a été envisagé, car en attendant la mise en service du centre de radiothérapie de Koutio, les patients calédoniens nécessitant d'avoir recours à la radiothérapie sont évasanés vers la Nouvelle-Zélande ou la métropole. Ces déplacements coutent chers à la caisse de sécurité sociale néo-calédonienne, sans oublier le bouleversement social et familial que ces évacuations sanitaires entrainent pour les malades et leurs proches.
Le nombre de patients concernés par le traitement des cancers en Nouvelle-Calédonie est estimé actuellement entre 300 et 350 par an, soit autant que le nombre de patients polynésiens accueillis par les services d’oncologie et de radiothérapie du Taaone. Le service de radiothérapie ouvert depuis cinq ans au Taaone est loin d'atteindre sa capacité technique maximale de traitement. Ainsi, pour des raisons de sécurité et de continuité des soins, le centre hospitalier polynésien est équipé de deux accélérateurs pour les traitements en radiothérapie.
Ce partenariat permet de faire baisser l'addition pour la CAFAT et pour la Polynésie française d'enfin faire tourner le service à 100 %. Le développement de cette offre de soins de haute technicité doit permettre au CHPF de constituer un pôle de référence en matière d'oncologie et de renforcer ses actions de coopération interrégionale sur la zone du Pacifique Sud. Ce partenariat permet "d'initier une coopération régionale en matière de santé".
"Le CHPF met à la disposition de la CAFAT ses capacités de traitement en radiothérapie ainsi que l'ensemble de ses capacités d'hospitalisation, d'analyse et de soins externes. La CAFAT organise l'orientation et le transfert des patients calédoniens vers la Polynésie française et prend en charge l'ensemble des frais afférents au séjour de ses ressortissants", acte la convention du partenariat dans le JOPF.
Les patients calédoniens sont accueillis au sein de "l'hospitel" ou "sur demande du patient relayée par la CAFAT à l'hôtel Royal Tahitien" et s'ils le souhaitent peuvent bénéficier de trois repas quotidiens servis sur place. Le CHPF s'est par ailleurs engagé à fournir un accès WiFi aux patients calédoniens.
"La facturation globale annuelle des frais d'hospitalisation complète ne dépassera pas 100 000 000 francs par année civile. Au-delà de ce montant, les journées d'hospitalisation complète sont réputées gratuites et le CHPF ne facture pas l'hospitalisation complète", indique la convention.