PAPEETE, le 23 janvier 2018. La fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public a adressé la semaine dernière un courrier à la ministre des Outre-mer pour lui demander d'être reçue.
La fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public souhaitait évoquer avec la ministre la question de la continuité territoriale interne afin de "permettre aux élèves qui sont obligés, dès le collège, de quitter leurs familles pour étudier, de pouvoir rejoindre leur lieu de vie régulièrement au cours de l’année scolaire, par le biais des trois rapatriements mis en place par le Pays."
"Si des modifications législatives du dispositif de la continuité territoriale ont bien été actées pour la prise en charge du rapatriement d’un corps en cas d’obsèques, dans le cadre de la loi relative à l’égalité réelle en outre-mer, pourquoi l’Etat n’étendrait-il pas ces mesures de prise en charge aux transports scolaires, dans le cadre d’une continuité territoriale assumée par l’Etat ? A cet égard, la participation financière de l’Etat, pourtant fixée à 65%, est anecdotique, elle n’a jamais dépassé les 33% des dépenses relatives aux transports scolaires", indique la Fédération. "Pire, depuis la signature de la Convention sur l’Education par Mme Vallaud Belkacem en octobre 2016, c’est désormais la Loi de Finance qui vient déterminer les modalités de financement de l’Etat."
Les parents d'élèves demandent aussi "l’extension à l’ensemble des communes de la Polynésie française des crédits de l’Etat à la réussite éducative et à la parentalité, de sorte à ce que les familles des 76 quartiers éligibles aux financements du Contrat de Ville 2015-2020, ne soient pas les seules populations défavorisées, à bénéficier des actions de formation à la parentalité. "
"Le Pacte d’accompagnement à la scolarité signé le 17 janvier 2018 entre le Haut-commissaire et le président du Pays doit être étendu au bénéfice de toutes les familles de la Polynésie française et non pas exclusivement réservé qu’aux 9 communes de l’agglomération de Papeete", demande également la Fédération de parents d'élèves.
Selon la fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public, la ministre des Outre-mer ne pourra pas les recevoir pendant son séjour au fenua, qui doit s'achever vendredi matin.
La fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public souhaitait évoquer avec la ministre la question de la continuité territoriale interne afin de "permettre aux élèves qui sont obligés, dès le collège, de quitter leurs familles pour étudier, de pouvoir rejoindre leur lieu de vie régulièrement au cours de l’année scolaire, par le biais des trois rapatriements mis en place par le Pays."
"Si des modifications législatives du dispositif de la continuité territoriale ont bien été actées pour la prise en charge du rapatriement d’un corps en cas d’obsèques, dans le cadre de la loi relative à l’égalité réelle en outre-mer, pourquoi l’Etat n’étendrait-il pas ces mesures de prise en charge aux transports scolaires, dans le cadre d’une continuité territoriale assumée par l’Etat ? A cet égard, la participation financière de l’Etat, pourtant fixée à 65%, est anecdotique, elle n’a jamais dépassé les 33% des dépenses relatives aux transports scolaires", indique la Fédération. "Pire, depuis la signature de la Convention sur l’Education par Mme Vallaud Belkacem en octobre 2016, c’est désormais la Loi de Finance qui vient déterminer les modalités de financement de l’Etat."
Les parents d'élèves demandent aussi "l’extension à l’ensemble des communes de la Polynésie française des crédits de l’Etat à la réussite éducative et à la parentalité, de sorte à ce que les familles des 76 quartiers éligibles aux financements du Contrat de Ville 2015-2020, ne soient pas les seules populations défavorisées, à bénéficier des actions de formation à la parentalité. "
"Le Pacte d’accompagnement à la scolarité signé le 17 janvier 2018 entre le Haut-commissaire et le président du Pays doit être étendu au bénéfice de toutes les familles de la Polynésie française et non pas exclusivement réservé qu’aux 9 communes de l’agglomération de Papeete", demande également la Fédération de parents d'élèves.
Selon la fédération des associations de parents d’élèves de l’enseignement public, la ministre des Outre-mer ne pourra pas les recevoir pendant son séjour au fenua, qui doit s'achever vendredi matin.