Bobigny, France | AFP | mercredi 22/03/2017 - Les parents d'Inaya, qui ont caché pendant plus d'un an le décès de leur petite fille de 20 mois morte sous les coups et enterrée en forêt de Fontainebleau, sont jugés en appel à partir de jeudi à Bobigny.
Grégoire Compiègne, 28 ans, et Bushra Taher-Saleh, 30 ans, qui se renvoient la responsabilité des coups mortels infligés à leur cadette, avaient été condamnés en novembre 2015 à respectivement 30 et 20 ans de réclusion. Tous deux ont fait appel.
Le corps d'Inaya avait été retrouvé début 2013, plus d'un an après sa mort, emballé dans des sacs poubelles et enterré en forêt de Fontainebleau, près du domicile familial à Avon (Seine-et-Marne).
Entretemps, le couple, qui a deux autres enfants, avait dissimulé la mort de la fillette.
Dans son réquisitoire en 2015, l'avocat général avait estimé que les parents étaient "main dans la main", que "leurs doigts se sont croisés pour faire un poing qui a frappé les enfants", parlant d'un "couple pathologique".
Inaya avait été placée dans une famille d'accueil à l'âge de trois semaines. Le fils aîné du couple avait également été placé après des coups portés par le père, alors condamné à six mois de prison ferme. Les enfants avaient finalement été rendus à leurs parents en août 2011.
Des associations de défense de l'enfant - parties civiles - ont mis en cause les "graves manquements" des services sociaux dans le suivi de cette famille.
"Pendant l'année qui a suivi le retour des enfants au domicile familial plus personne n'avait revu Inaya. Les cinq rendez-vous organisés avec les travailleurs sociaux s'étaient systématiquement effectués en l'absence de la petite fille, sans qu'aucun des intervenants ne s'en inquiète", a tancé Vanina Padovani, l'avocate de l'association L'enfant bleu, citée dans un communiqué mercredi.
La mère d'Inaya est "toujours dans le remords de n'avoir pas su protéger sa petite fille" de Grégoire Compiègne, a déclaré à l'AFP son avocat, Jean Chevais.
Le père, également jugé pour des violences sur les deux autres enfants, "voudrait que la vérité éclate", que Bushra Taher-Saleh "assume ses responsabilités, au moins par amour pour sa fille", a rapporté son avocat, Fathi Irguedi.
Le procès doit durer jusqu'au 31 mars.
Grégoire Compiègne, 28 ans, et Bushra Taher-Saleh, 30 ans, qui se renvoient la responsabilité des coups mortels infligés à leur cadette, avaient été condamnés en novembre 2015 à respectivement 30 et 20 ans de réclusion. Tous deux ont fait appel.
Le corps d'Inaya avait été retrouvé début 2013, plus d'un an après sa mort, emballé dans des sacs poubelles et enterré en forêt de Fontainebleau, près du domicile familial à Avon (Seine-et-Marne).
Entretemps, le couple, qui a deux autres enfants, avait dissimulé la mort de la fillette.
Dans son réquisitoire en 2015, l'avocat général avait estimé que les parents étaient "main dans la main", que "leurs doigts se sont croisés pour faire un poing qui a frappé les enfants", parlant d'un "couple pathologique".
Inaya avait été placée dans une famille d'accueil à l'âge de trois semaines. Le fils aîné du couple avait également été placé après des coups portés par le père, alors condamné à six mois de prison ferme. Les enfants avaient finalement été rendus à leurs parents en août 2011.
Des associations de défense de l'enfant - parties civiles - ont mis en cause les "graves manquements" des services sociaux dans le suivi de cette famille.
"Pendant l'année qui a suivi le retour des enfants au domicile familial plus personne n'avait revu Inaya. Les cinq rendez-vous organisés avec les travailleurs sociaux s'étaient systématiquement effectués en l'absence de la petite fille, sans qu'aucun des intervenants ne s'en inquiète", a tancé Vanina Padovani, l'avocate de l'association L'enfant bleu, citée dans un communiqué mercredi.
La mère d'Inaya est "toujours dans le remords de n'avoir pas su protéger sa petite fille" de Grégoire Compiègne, a déclaré à l'AFP son avocat, Jean Chevais.
Le père, également jugé pour des violences sur les deux autres enfants, "voudrait que la vérité éclate", que Bushra Taher-Saleh "assume ses responsabilités, au moins par amour pour sa fille", a rapporté son avocat, Fathi Irguedi.
Le procès doit durer jusqu'au 31 mars.