Tahiti, le 2 août 2021 – Thomas Lefebvre-Segard et Bruno Arbonel ont été nommés respectivement directeurs généraux d'Onati et Fare Rata, succédant à Yannick Teriierooiterai et Benjamin Teihotu à la tête des deux principales filiales de l'OPT. Les deux hommes n'auront "pas de contrat" et leur mandat sera "limité à trois ans" pour "insuffler une énergie nouvelle pour faire face à une situation difficile".
Deux semaines après les débarquements des présidents des filiales de l'OPT, Onati et Fare Rata, les successeurs de Yannick Teriierooiterai et Benjamin Teihotu ont été nommés. L'information a été diffusée lundi matin en interne aux employés du groupe, ce sont bien désormais deux "directeurs généraux" qui vont prendre les rênes des deux filiales sous la "supervision directe" de la holding OPT. La présidence des deux filiales privées sera en effet assurée par la "personne morale" OPT, représentée par son P-dg Jean-François Martin.
Thomas Lefebvre-Segard et Bruno Arbonel
Pour Onati, le nom avait déjà fuité, c'est l'ancien directeur général du concurrent Vodafone en Polynésie, Thomas Lefebvre-Segard, qui a été nommé à la tête de la filiale en charge des activités télécoms de l'établissement public. Dans sa note adressée aux employés, la présidence de l'OPT indique qu'avoir aux côtés du groupe "l'ancien directeur général de notre principal concurrent" est "indéniablement un atout pour notre entreprise". Le contexte économique de la filiale auparavant ultra-bénéficiaire de l'OPT est celui d'un résultat d'exploitation en forte baisse en 2020, pendant que ledit concurrent Vodafone a annoncé son premier exercice bénéficiaire la même année. Resté cinq ans chez Pacific Mobile Telecom (Vodafone) en Polynésie, Thomas Lefebvre-Segard était auparavant directeur marketing dans une filiale du groupe SNCF à Paris, responsable Business Plan et Analyses économiques au cabinet français Wavestone spécialisé dans la transformation des entreprises et avait passé avant cela sept ans en responsabilités chez Bouygues Telecom.
Du côté de Fare Rata, qui gère les activités postales de l'OPT, le nouveau directeur général se nomme Bruno Arbonel. Spécialisé dans le "management de transition", inconnu en Polynésie mais passé notamment par le groupe Accor, cet "expert dans le redressement d'entreprises", selon l'OPT, aura la lourde tâche de reprendre en main une filiale pour le coup lourdement déficitaire. Fare Rata traîne en effet un déficit annuel de 2,9 milliards de Fcfp, comblé par une aide publique du Pays de 1,7 milliard de Fcfp et par une subvention directe de l'OPT via Onati de près de 1,3 milliard chaque année.
Pas de contrat, trois ans de mandat
Selon les informations diffusées en interne au sein du groupe OPT, les deux directeurs généraux n'auront "pas de contrat de travail" et leur mandat sera "limité dans le temps". Les deux hommes auront "trois ans pour faire leurs preuves". La présidence de l'OPT indique que ces deux managers "viennent de l'extérieur" –c'était l'une des critiques adressées notamment par les syndicats en interne– mais qu'ils "sont des combattants venus insuffler une énergie nouvelle pour faire face à une situation difficile (…). Tous les deux seront conquérants et devront cibler leurs efforts sur la satisfaction du client, de l'usager et sur l'aspect humain des relations professionnelles." L'OPT concluant : "Se sentir bien au travail est un élément clé du succès des équipes". Nul doute que le redressement des comptes des deux filiales sera tout aussi capital.
Deux semaines après les débarquements des présidents des filiales de l'OPT, Onati et Fare Rata, les successeurs de Yannick Teriierooiterai et Benjamin Teihotu ont été nommés. L'information a été diffusée lundi matin en interne aux employés du groupe, ce sont bien désormais deux "directeurs généraux" qui vont prendre les rênes des deux filiales sous la "supervision directe" de la holding OPT. La présidence des deux filiales privées sera en effet assurée par la "personne morale" OPT, représentée par son P-dg Jean-François Martin.
Thomas Lefebvre-Segard et Bruno Arbonel
Pour Onati, le nom avait déjà fuité, c'est l'ancien directeur général du concurrent Vodafone en Polynésie, Thomas Lefebvre-Segard, qui a été nommé à la tête de la filiale en charge des activités télécoms de l'établissement public. Dans sa note adressée aux employés, la présidence de l'OPT indique qu'avoir aux côtés du groupe "l'ancien directeur général de notre principal concurrent" est "indéniablement un atout pour notre entreprise". Le contexte économique de la filiale auparavant ultra-bénéficiaire de l'OPT est celui d'un résultat d'exploitation en forte baisse en 2020, pendant que ledit concurrent Vodafone a annoncé son premier exercice bénéficiaire la même année. Resté cinq ans chez Pacific Mobile Telecom (Vodafone) en Polynésie, Thomas Lefebvre-Segard était auparavant directeur marketing dans une filiale du groupe SNCF à Paris, responsable Business Plan et Analyses économiques au cabinet français Wavestone spécialisé dans la transformation des entreprises et avait passé avant cela sept ans en responsabilités chez Bouygues Telecom.
Du côté de Fare Rata, qui gère les activités postales de l'OPT, le nouveau directeur général se nomme Bruno Arbonel. Spécialisé dans le "management de transition", inconnu en Polynésie mais passé notamment par le groupe Accor, cet "expert dans le redressement d'entreprises", selon l'OPT, aura la lourde tâche de reprendre en main une filiale pour le coup lourdement déficitaire. Fare Rata traîne en effet un déficit annuel de 2,9 milliards de Fcfp, comblé par une aide publique du Pays de 1,7 milliard de Fcfp et par une subvention directe de l'OPT via Onati de près de 1,3 milliard chaque année.
Pas de contrat, trois ans de mandat
Selon les informations diffusées en interne au sein du groupe OPT, les deux directeurs généraux n'auront "pas de contrat de travail" et leur mandat sera "limité dans le temps". Les deux hommes auront "trois ans pour faire leurs preuves". La présidence de l'OPT indique que ces deux managers "viennent de l'extérieur" –c'était l'une des critiques adressées notamment par les syndicats en interne– mais qu'ils "sont des combattants venus insuffler une énergie nouvelle pour faire face à une situation difficile (…). Tous les deux seront conquérants et devront cibler leurs efforts sur la satisfaction du client, de l'usager et sur l'aspect humain des relations professionnelles." L'OPT concluant : "Se sentir bien au travail est un élément clé du succès des équipes". Nul doute que le redressement des comptes des deux filiales sera tout aussi capital.
- Lire aussi : Révolution à la tête du groupe OPT