LUXEMBOURG, 12 juin 2012 (AFP) - L'organisation écologiste Greenpeace a manifesté mardi contre un compromis qui risque d'affaiblir le projet européen de réforme de la Pêche en bloquant les entrées du bâtiment à Luxembourg où se réunissent les ministres européens du secteur, selon un photographe de l'AFP.
Une cinquantaine de militants ont déployé des banderoles appelant les ministres à "arrêter la surpêche", ainsi qu'un squelette de poisson géant pris dans un filet, forçant plusieurs ministres à sortir de leur voiture pour entrer à pied dans le bâtiment à Luxembourg, a constaté le photographe.
"L'Europe a besoin d'objectifs très clairs pour réduire sa flotte de pêche, notamment industrielle, qui est aujourd'hui en mesure de pêcher deux à trois fois plus que le niveau durable", a jugé Maurice Losch, en charge des Océans à Greenpeace.
Greenpeace s'insurge notamment contre le fait que le compromis présenté par la présidence danoise propose de repousser de 2015 à 2020 l'objectif que se fixe l'UE pour régénérer ses stocks de poissons victimes de la surpêche.
Plusieurs diplomates étaient confiants de pouvoir déboucher sur un accord lors des négociations à Luxembourg sur les grandes lignes de la réforme, afin de donner le ton des négociations qui vont s'ouvrir prochainement avec le Parlement européen.
Mais le ministre espagnol Miguel Arias Canete a dit s'attendre, à son arrivée, à une "négociation dure", une "journée compliquée".
"Il serait absurde que l'Espagne (première puissance de pêche européenne) soit la grande perdante de la réforme", a-t-il ajouté.
La réforme doit entrer en vigueur en 2014 et la commissaire à la Pêche Maria Damanaki appelle régulièrement les Etats à oser de "vrais changements par rapport au passé".
gg-yo/csg/ros
Une cinquantaine de militants ont déployé des banderoles appelant les ministres à "arrêter la surpêche", ainsi qu'un squelette de poisson géant pris dans un filet, forçant plusieurs ministres à sortir de leur voiture pour entrer à pied dans le bâtiment à Luxembourg, a constaté le photographe.
"L'Europe a besoin d'objectifs très clairs pour réduire sa flotte de pêche, notamment industrielle, qui est aujourd'hui en mesure de pêcher deux à trois fois plus que le niveau durable", a jugé Maurice Losch, en charge des Océans à Greenpeace.
Greenpeace s'insurge notamment contre le fait que le compromis présenté par la présidence danoise propose de repousser de 2015 à 2020 l'objectif que se fixe l'UE pour régénérer ses stocks de poissons victimes de la surpêche.
Plusieurs diplomates étaient confiants de pouvoir déboucher sur un accord lors des négociations à Luxembourg sur les grandes lignes de la réforme, afin de donner le ton des négociations qui vont s'ouvrir prochainement avec le Parlement européen.
Mais le ministre espagnol Miguel Arias Canete a dit s'attendre, à son arrivée, à une "négociation dure", une "journée compliquée".
"Il serait absurde que l'Espagne (première puissance de pêche européenne) soit la grande perdante de la réforme", a-t-il ajouté.
La réforme doit entrer en vigueur en 2014 et la commissaire à la Pêche Maria Damanaki appelle régulièrement les Etats à oser de "vrais changements par rapport au passé".
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