Tahiti, le 28 juillet 2021 – Les militants de Paruru Te Arutaimareva avaient formé une demande en référé pour suspendre l’installation et l’exploitation d’un élevage industriel de porcs sur le plateau de Taravao. Le tribunal a ordonné un renvoi d’audience au 9 août prochain.
Le juge des référés devait se prononcer mercredi matin sur la demande faite par l’association Paruru Te Arutaimareva de suspendre l’arrêté du ministère de la Culture et de l’Environnement du 3 mai 2021. Ce même arrêté, qui autorisait Bruno Wan à installer et exploiter un élevage industriel de 2 000 porcs sur le plateau de Taravao.
Les avocats des différentes parties ont demandé un renvoi de l’audience, fixée au 9 août à 10 h 30. La direction de l’environnement (DIREN) a rendu plus tardivement certains documents, et transmis de nouvelles études d’impact. L’un des représentants en demande n’a pas pu travailler sur toutes les pièces, qui pour certaines, ont été reçues dans la nuit : “Toute mon argumentation est à refaire”.
L’association anti-porcherie, avec sa présidente Martine Landé, était présente au tribunal administratif. Elle compte mettre à profit ces 12 jours de délai supplémentaire pour compléter le travail de dossier entamé avec son avocat, Me Fidèle. Hubert Konn, l’un des membres, nous précise que de nouvelles demandes ont été formulées pour davantage de transparence sur le projet : “A la mi-juillet, nous avons demandé à la Société polynésienne de l’eau, de l’électricité et des déchets (SPEED) la géolocalisation d’une fosse d’enfouissement des cadavres porcins. Ils nous ont répondu qu’elle se trouverait au niveau d’une nappe phréatique… Une autre demande a été formulée à la commission des installations classées (CIC), mais elle est restée sans réponse”.
Peu importe l’issue, les militants ne s’arrêteront pas à la suspension de l’arrêté mais demanderont son annulation : “L’autonomie alimentaire oui, mais pas au détriment de la nature et de la population, et pas sur le plateau de Taravao”.
Le juge des référés devait se prononcer mercredi matin sur la demande faite par l’association Paruru Te Arutaimareva de suspendre l’arrêté du ministère de la Culture et de l’Environnement du 3 mai 2021. Ce même arrêté, qui autorisait Bruno Wan à installer et exploiter un élevage industriel de 2 000 porcs sur le plateau de Taravao.
Les avocats des différentes parties ont demandé un renvoi de l’audience, fixée au 9 août à 10 h 30. La direction de l’environnement (DIREN) a rendu plus tardivement certains documents, et transmis de nouvelles études d’impact. L’un des représentants en demande n’a pas pu travailler sur toutes les pièces, qui pour certaines, ont été reçues dans la nuit : “Toute mon argumentation est à refaire”.
L’association anti-porcherie, avec sa présidente Martine Landé, était présente au tribunal administratif. Elle compte mettre à profit ces 12 jours de délai supplémentaire pour compléter le travail de dossier entamé avec son avocat, Me Fidèle. Hubert Konn, l’un des membres, nous précise que de nouvelles demandes ont été formulées pour davantage de transparence sur le projet : “A la mi-juillet, nous avons demandé à la Société polynésienne de l’eau, de l’électricité et des déchets (SPEED) la géolocalisation d’une fosse d’enfouissement des cadavres porcins. Ils nous ont répondu qu’elle se trouverait au niveau d’une nappe phréatique… Une autre demande a été formulée à la commission des installations classées (CIC), mais elle est restée sans réponse”.
Peu importe l’issue, les militants ne s’arrêteront pas à la suspension de l’arrêté mais demanderont son annulation : “L’autonomie alimentaire oui, mais pas au détriment de la nature et de la population, et pas sur le plateau de Taravao”.