Tahiti, le 31 décembre 2024 – Avant d’entamer une nouvelle année, petit récapitulatif des jours fériés qui attendent les Polynésiens en 2025. Une inconnue demeure : le 29 juin sera-t-il supprimé au profit du dernier vendredi du mois de novembre comme le souhaite le gouvernement ? Le texte est prêt et a reçu un avis défavorable du Cesec qui préconise plutôt la date fixe du 20 novembre. Il doit maintenant passer par l’assemblée, le gouvernement souhaitant son applicabilité dès cette année.
Pas de long week-end pour commencer 2025 contrairement à l’année dernière avec le 1er janvier qui tombe un mercredi cette année. Notons que les administrations sont fermées le 2 janvier également et certains ont pris les devants pour poser leur vendredi et faire le pont. Il faut ensuite attendre le 5 mars, qui tombe là encore un mercredi, pour rester au lit et célébrer l’arrivée de l’Evangile. Jour chômé pour tous les Polynésiens toutes confessions religieuses confondues, le 5 mars 1797 marque au départ l’arrivée des premiers missionnaires à Tahiti dans la baie de Matavai pour les protestants. Une spécificité polynésienne tout comme le Vendredi saint (le 18 avril) qui précède le lundi de Pâques et qui n’est pas un jour férié en métropole.
Autre spécificité bien de chez nous, le 29 juin qui est le 3ème jour férié du calendrier polynésien. En tout cas jusqu’à présent. Cette date a toujours fait polémique d’un point de vue politique. Fête de l’autonomie pour les uns, elle est assimilée à un “jour de deuil” pour les indépendantistes qui rappellent que c’est le 29 juin 1880 que Pomare V a fait don de ses territoires à la France. Quoiqu’il en soit, le 29 juin tombe un dimanche cette année mais sa suppression est imminente.
Rappelons en effet qu’avant qu’elle ne soit écartée du gouvernement, l’ancienne vice-présidente Eliane Tevahitua avait proposé de remplacer ce fameux 29 juin par le 20 novembre pour célébrer Matari’i i ni’a (l’apparition des Pléïades). Et en mai dernier, le conseil des ministres validait la date du 20 novembre comme jour férié.
Sauf que ça ne marche pas comme ça et qu’il faut nécessairement passer par un vote à l’assemblée pour modifier les jours fériés dans le code du travail. Le gouvernement a donc préparé un texte en ce sens, mais avec un petit changement : consacrer un jour férié “le dernier vendredi du mois de novembre”. Une date flexible qui ne fait pas l’unanimité, notamment chez les syndicats qui ne veulent pas renégocier les conventions collectives dans lesquelles ces jours fériés sont déjà prévus. Le projet de loi du Pays est toujours dans le circuit législatif et peut encore être amendé, mais tel qu’il est rédigé, le gouvernement souhaite son applicabilité dès cette année. À suivre.
Enfin, comme en métropole, les Polynésiens auront trois jours fériés au mois de mai : le 1er évidemment qui correspond à la fête du travail, le 8 mai qui commémore la victoire de la Seconde guerre en 1945, et le jeudi de l’Ascension qui tombe le 29 mai cette année. Et puis trois longs week-ends en perspective avec le lundi de Pentecôte le 9 juin, la fête nationale du 14 juillet également un lundi, et l’Assomption le vendredi 15 août. La Toussaint tombera un samedi cette année, l’armistice du 11 novembre un mardi et le 25 décembre un jeudi.
Pas de long week-end pour commencer 2025 contrairement à l’année dernière avec le 1er janvier qui tombe un mercredi cette année. Notons que les administrations sont fermées le 2 janvier également et certains ont pris les devants pour poser leur vendredi et faire le pont. Il faut ensuite attendre le 5 mars, qui tombe là encore un mercredi, pour rester au lit et célébrer l’arrivée de l’Evangile. Jour chômé pour tous les Polynésiens toutes confessions religieuses confondues, le 5 mars 1797 marque au départ l’arrivée des premiers missionnaires à Tahiti dans la baie de Matavai pour les protestants. Une spécificité polynésienne tout comme le Vendredi saint (le 18 avril) qui précède le lundi de Pâques et qui n’est pas un jour férié en métropole.
Autre spécificité bien de chez nous, le 29 juin qui est le 3ème jour férié du calendrier polynésien. En tout cas jusqu’à présent. Cette date a toujours fait polémique d’un point de vue politique. Fête de l’autonomie pour les uns, elle est assimilée à un “jour de deuil” pour les indépendantistes qui rappellent que c’est le 29 juin 1880 que Pomare V a fait don de ses territoires à la France. Quoiqu’il en soit, le 29 juin tombe un dimanche cette année mais sa suppression est imminente.
Rappelons en effet qu’avant qu’elle ne soit écartée du gouvernement, l’ancienne vice-présidente Eliane Tevahitua avait proposé de remplacer ce fameux 29 juin par le 20 novembre pour célébrer Matari’i i ni’a (l’apparition des Pléïades). Et en mai dernier, le conseil des ministres validait la date du 20 novembre comme jour férié.
Sauf que ça ne marche pas comme ça et qu’il faut nécessairement passer par un vote à l’assemblée pour modifier les jours fériés dans le code du travail. Le gouvernement a donc préparé un texte en ce sens, mais avec un petit changement : consacrer un jour férié “le dernier vendredi du mois de novembre”. Une date flexible qui ne fait pas l’unanimité, notamment chez les syndicats qui ne veulent pas renégocier les conventions collectives dans lesquelles ces jours fériés sont déjà prévus. Le projet de loi du Pays est toujours dans le circuit législatif et peut encore être amendé, mais tel qu’il est rédigé, le gouvernement souhaite son applicabilité dès cette année. À suivre.
Enfin, comme en métropole, les Polynésiens auront trois jours fériés au mois de mai : le 1er évidemment qui correspond à la fête du travail, le 8 mai qui commémore la victoire de la Seconde guerre en 1945, et le jeudi de l’Ascension qui tombe le 29 mai cette année. Et puis trois longs week-ends en perspective avec le lundi de Pentecôte le 9 juin, la fête nationale du 14 juillet également un lundi, et l’Assomption le vendredi 15 août. La Toussaint tombera un samedi cette année, l’armistice du 11 novembre un mardi et le 25 décembre un jeudi.