Milan, Italie | AFP | vendredi 01/10/2021 - "Il fait moins chaud en enfer": des centaines de jeunes ont défilé vendredi dans le centre de Milan, derrière la militante suédoise Greta Thunberg, réclamant des actions rapides pour le climat à un mois de la cruciale conférence COP26 de Glasgow.
Après près de deux années de pandémie et de restrictions qui les ont forcés à manifester uniquement en ligne, ils sont de retour, comme vendredi dernier à Berlin, déjà avec Greta Thunberg, égérie de ce mouvement qui avait fait descendre des millions de personnes dans les rues du monde entier en 2019.
"Nous devons ramener l'attention sur le problème immense que représente la crise climatique", déclare à l'AFP Maria, 15 ans, peinture verte sur le visage et combinaison de protection blanche intégrale.
"Nous sommes tellement heureux d'être de retour dans la rue", ajoute l'adolescente italienne sous une vague verte géante en tissu.
"Nous serons toujours plus", promet Frida, 24 ans, Allemande qui étudie en Italie. "Cela montre que le climat compte pour beaucoup de gens."
En tête de cortège, quelques invités de marque, comme Greta Thunberg et la militante ougandaise Vanessa Nakate, venues à Milan à l'occasion d'une réunion de 400 jeunes du monde entier réunis par l'ONU pour donner leur vision de la bataille climatique avant la COP26 de Glasgow en novembre.
"Le monde se réveille et le changement arrive, que vous le vouliez ou non", peut-on lire sur une des nombreuses pancartes, aux côtés du désormais classique "il n'y a pas de planète B" ou d'une Terre bleue au sourire triste, thermomètre dans la bouche, qui crie "sauvez-moi".
"Pouvoir immense"
D'autres pancartes disent "merci à Greta", ou reprennent certaines de ses paroles devenues virales comme son "how dare you !" (comment osez-vous) lancé à la tribune de l'ONU il y a deux ans.
La militante suédoise répète au micro ses accusations contre les dirigeants qui "prétendent" faire quelque chose: "Nous voyons au-delà de leurs mensonges, de leur bla bla bla, et nous en avons assez", lance-t-elle à la fin de la marche.
"L'espoir c'est nous (...) Ensemble, nous sommes le changement, n'arrêtons jamais, continuons le combat", ajoute-t-elle devant l'assistance galvanisée qui scande en coeur son prénom, "Greta ! Greta ! Greta !".
"Nous ne permettrons pas qu'on nous fasse taire", promet de son côté Vanessa Nakate, avant de faire la liste des ouragans, inondations et sécheresses qui coutent des nombreuses vie en Afrique.
Cette manifestation a lieu alors que les ministres de plusieurs dizaines de pays sont réunis à Milan jusqu'à samedi pour une réunion préparatoire à la COP26.
Jeudi, lors de la première session de travail de cette pré-COP, le secrétaire général de l'ONU a lancé un nouvel appel urgent à l'action pour limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
"Il n'y a plus qu'un mois avant la COP26, la conférence climat la plus importante depuis Paris" en 2015 où avait été scellé cet accord historique, a-t-il déclaré.
"Je ne saurais trop insister sur le fait que le temps nous manque. Des points de bascule irréversibles se rapprochent de façon alarmante", a-t-il ajouté. Mais "nous avons un pouvoir immense. Nous pouvons soit sauver notre monde soit condamner l'humanité à un avenir infernal".
Après près de deux années de pandémie et de restrictions qui les ont forcés à manifester uniquement en ligne, ils sont de retour, comme vendredi dernier à Berlin, déjà avec Greta Thunberg, égérie de ce mouvement qui avait fait descendre des millions de personnes dans les rues du monde entier en 2019.
"Nous devons ramener l'attention sur le problème immense que représente la crise climatique", déclare à l'AFP Maria, 15 ans, peinture verte sur le visage et combinaison de protection blanche intégrale.
"Nous sommes tellement heureux d'être de retour dans la rue", ajoute l'adolescente italienne sous une vague verte géante en tissu.
"Nous serons toujours plus", promet Frida, 24 ans, Allemande qui étudie en Italie. "Cela montre que le climat compte pour beaucoup de gens."
En tête de cortège, quelques invités de marque, comme Greta Thunberg et la militante ougandaise Vanessa Nakate, venues à Milan à l'occasion d'une réunion de 400 jeunes du monde entier réunis par l'ONU pour donner leur vision de la bataille climatique avant la COP26 de Glasgow en novembre.
"Le monde se réveille et le changement arrive, que vous le vouliez ou non", peut-on lire sur une des nombreuses pancartes, aux côtés du désormais classique "il n'y a pas de planète B" ou d'une Terre bleue au sourire triste, thermomètre dans la bouche, qui crie "sauvez-moi".
"Pouvoir immense"
D'autres pancartes disent "merci à Greta", ou reprennent certaines de ses paroles devenues virales comme son "how dare you !" (comment osez-vous) lancé à la tribune de l'ONU il y a deux ans.
La militante suédoise répète au micro ses accusations contre les dirigeants qui "prétendent" faire quelque chose: "Nous voyons au-delà de leurs mensonges, de leur bla bla bla, et nous en avons assez", lance-t-elle à la fin de la marche.
"L'espoir c'est nous (...) Ensemble, nous sommes le changement, n'arrêtons jamais, continuons le combat", ajoute-t-elle devant l'assistance galvanisée qui scande en coeur son prénom, "Greta ! Greta ! Greta !".
"Nous ne permettrons pas qu'on nous fasse taire", promet de son côté Vanessa Nakate, avant de faire la liste des ouragans, inondations et sécheresses qui coutent des nombreuses vie en Afrique.
Cette manifestation a lieu alors que les ministres de plusieurs dizaines de pays sont réunis à Milan jusqu'à samedi pour une réunion préparatoire à la COP26.
Jeudi, lors de la première session de travail de cette pré-COP, le secrétaire général de l'ONU a lancé un nouvel appel urgent à l'action pour limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
"Il n'y a plus qu'un mois avant la COP26, la conférence climat la plus importante depuis Paris" en 2015 où avait été scellé cet accord historique, a-t-il déclaré.
"Je ne saurais trop insister sur le fait que le temps nous manque. Des points de bascule irréversibles se rapprochent de façon alarmante", a-t-il ajouté. Mais "nous avons un pouvoir immense. Nous pouvons soit sauver notre monde soit condamner l'humanité à un avenir infernal".