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Les inondations s’étendent en Papouasie-Nouvelle-Guinée


Les inondations s’étendent en Papouasie-Nouvelle-Guinée
PORT-MORESBY, mercredi 19 septembre 2012 (Flash d’Océanie) – Les pluies torrentielles qui s’abattent toujours sur la province papoue des Hauts Plateaux du Sud, non loin de la localité de Mendi, et qui ont fait déjà fait plusieurs morts dont trois enfants ensevelis par un glissement de terrain, continuent à susciter de vives inquiétudes de la part des autorités locales, qui tentent de venir en aide aux centaines de milliers de riverains touchés.

Le niveau des rivières en crue n’est toujours pas redescendu et les équipes gouvernementales envoyées sur place commencent à mesurer l’ampleur de la catastrophe.
Soit à la suite des inondations, soit d’énormes glissements de terrain, des dizaines de maisons ont été emportées, mais aussi des bâtiments publics comme des écoles et des églises.
Plusieurs ponts et routes de la région ont été gravement endommagés et ont dû être fermés à la circulation, isolant ainsi plusieurs milliers de riverains, selon le centre national de gestion des catastrophes naturelles.

Les cultures vivrières ont aussi été largement détruites, posant le risque à court terme d’une pénurie alimentaires dans les villages.
Depuis la semaine dernière, ce sont aussi les provinces de Jiwaka et du Golfe qui ont été touchées par les mêmes phénomènes, prenant de court le dispositif d’aide mis en place par le gouvernement central, qui avait débloqué à l’origine près de cinq millions d’euros pour la province des Hauts-Plateaux du Sud, afin de rétablir les communications et infrastructures.
180.000 euros avaient aussi été mis de côté pour l’aide humanitaire aux populations sans abri.

Série noire

Fin août 2012, déjà, plus d’une dizaine de milliers de personnes dans la province de Morobé, non loin de Lae, la seconde ville du pays, avaient été déplacées à la suite des pluies torrentielles qui avaient causé d’énormes inondations, entraînant un début de crise alimentaire en raison de la destruction des cultures vivrières.
Là aussi, de nombreux ponts de la région, ainsi que des routes, avaient été sérieusement endommagés.
Le gouvernement central, ainsi que la province concerné, avaient tardivement mobilisé des fonds d’urgences et des secours en rations et en matériel, au profit des populations touchées.
Fin juin 2012, une autre vague d’inondations avait touché la province occidentale de Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur l’île principale, près de la frontière qui sépare l’île de Nouvelle-Guinée en deux parties (l’une étant l’État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’autre la province indonésienne d’Irian Jaya).
Les secours avaient été lents à atteindre les zones touchées, en raison de leur isolement et du mauvais état des voies d’accès terrestres.

Aux îles Salomon, à la suite d’un puissant séisme qui avait frappé la côte Sud de l’île principale de Guadalcanal, au mois de juillet 2012, les secours avaient aussi tardé à se mobiliser en faveur de la dizaine de milliers d personnes ayant perdu soit leur toit, soit leurs moyens de subsistance.
Le gouvernement central avait finalement rassemblé une cinquantaine de tonnes de riz qui ont été expédiés par voie maritime courant août 2012.
Ont ensuite suivi des lots de matériel d’urgence, comme des tentes, des bâches et des conteneurs d’eau potable.
Là encore, les autorités avaient invoqué les difficultés de transport et le mauvais temps pour justifier la lenteur des secours.

pad

Rédigé par PAD le Mercredi 19 Septembre 2012 à 16:20 | Lu 579 fois