PAPEETE, mercredi 16 janvier 2013. Le syndicat des infirmiers libéraux de Polynésie française (SILPF) est amer. Malgré leur mobilisation durant plusieurs semaines en novembre et en décembre dernier, malgré 12 000 signatures de soutien sur la pétition qu'ils ont relayé sur tous les archipels, la baisse des tarifs infirmiers de 5% en 2013 a été actée par le gouvernement. "C'est la boule au ventre, dans un grand sentiment d'injustice que le SILPF s'est résigné à signer l'avenant tarifaire 2013 de la convention collective. Le couteau sous la gorge, les infirmiers n'avaient pas d'autre choix" remarque Jérôme Fernandez, représentant du syndicat.
Pour autant, les infirmiers libéraux veulent poursuivre leur "combat pour que la profession soit enfin reconnue à sa juste valeur. Nous ne cesserons de dénoncer un système profondément injuste. Il est trop facile de se réfugier derrière la dérogation d'obligation pour les infirmières de disposer d'un local destiné à l'accueil des malades pour justifier de telles différences de traitement". Les infirmiers mettent ainsi de nouveau en avant les différences de coefficients auxquels sont assujettis les multiples professionnels de la santé. "Avec un coefficient de 1.70 par exemple, tous les infirmiers ouvriraient dès aujourd'hui des cabinets de soins, et cela même s'ils devaient rester vides et donc n'engendrer que des charges supplémentaires. Certains que nous serons bientôt entendus, nous demandons à l'ensemble des professionnels de santé, à la CPS et au Gouvernement de faire d'ores et déjà preuve de discernement et par la même de respect pour notre profession afin qu'à l'avenir la cupidité de certains ne soit pas un frein à la reconnaissance de notre profession depuis trop longtemps bafouée". Le syndicat a ainsi préparé un tableau comparatif des coefficients appliqués aux professionnels de santé en Polynésie française (voir en pièce jointe).
Pour autant, les infirmiers libéraux veulent poursuivre leur "combat pour que la profession soit enfin reconnue à sa juste valeur. Nous ne cesserons de dénoncer un système profondément injuste. Il est trop facile de se réfugier derrière la dérogation d'obligation pour les infirmières de disposer d'un local destiné à l'accueil des malades pour justifier de telles différences de traitement". Les infirmiers mettent ainsi de nouveau en avant les différences de coefficients auxquels sont assujettis les multiples professionnels de la santé. "Avec un coefficient de 1.70 par exemple, tous les infirmiers ouvriraient dès aujourd'hui des cabinets de soins, et cela même s'ils devaient rester vides et donc n'engendrer que des charges supplémentaires. Certains que nous serons bientôt entendus, nous demandons à l'ensemble des professionnels de santé, à la CPS et au Gouvernement de faire d'ores et déjà preuve de discernement et par la même de respect pour notre profession afin qu'à l'avenir la cupidité de certains ne soit pas un frein à la reconnaissance de notre profession depuis trop longtemps bafouée". Le syndicat a ainsi préparé un tableau comparatif des coefficients appliqués aux professionnels de santé en Polynésie française (voir en pièce jointe).
