MONTRÉAL, 17 mars 2014 (AFP) - Les femmes ont davantage de risques que les hommes de succomber à un infarctus du myocarde en raison de mauvais diagnostics qui attribuent leur malaise à une crise d'angoisse, indique lundi une étude canadienne.
Des chercheurs de l'Université McGill de Montréal ont voulu comprendre pourquoi il y avait une telle différence de taux de mortalité entre les hommes et les femmes victimes d'infarctus.
Ils ont interrogé pour cela 1.123 patients âgés de 18 à 55 ans hospitalisés dans 24 établissements canadiens, mais aussi dans un hôpital américain et un autre en Suisse. Les patients, tous atteints du syndrome coronarien aigu, ont répondu au questionnaire des scientifiques dans les 24 heures suivant leur admission.
Les femmes interrogées avaient des revenus plus modestes que les hommes participant à l'étude. Elles présentaient davantage de risque de diabète ou d'hypertension artérielle, avaient des cas de maladie cardiaque dans leurs familles et étaient enfin plus sujettes à la dépression et à l'anxiété.
Les chercheurs dont les conclusions sont publiées lundi dans le Journal de l'Association médicale canadienne, ont constaté qu'en moyenne, on pratiquait plus rapidement des électrocardiogrammes et des défibrillations sur les hommes que sur les femmes.
Les chercheurs ont expliqué cette différence de traitement par le fait que les patients qui se présentaient aux urgences pour des douleurs thoraciques d'origine autre que cardiaques sont le plus souvent des femmes.
Également, "la prévalence du syndrome coronarien aigu est plus faible chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes", a noté la chercheuse principale de l'étude, Louise Pilote.
"Ces résultats suggèrent que le personnel affecté au triage (la répartition des malades, ndlr) est plus porté à écarter l'origine cardiaque du malaise chez les femmes qui présentent des symptômes d'anxiété", a souligné Dr Pilote.
Des chercheurs de l'Université McGill de Montréal ont voulu comprendre pourquoi il y avait une telle différence de taux de mortalité entre les hommes et les femmes victimes d'infarctus.
Ils ont interrogé pour cela 1.123 patients âgés de 18 à 55 ans hospitalisés dans 24 établissements canadiens, mais aussi dans un hôpital américain et un autre en Suisse. Les patients, tous atteints du syndrome coronarien aigu, ont répondu au questionnaire des scientifiques dans les 24 heures suivant leur admission.
Les femmes interrogées avaient des revenus plus modestes que les hommes participant à l'étude. Elles présentaient davantage de risque de diabète ou d'hypertension artérielle, avaient des cas de maladie cardiaque dans leurs familles et étaient enfin plus sujettes à la dépression et à l'anxiété.
Les chercheurs dont les conclusions sont publiées lundi dans le Journal de l'Association médicale canadienne, ont constaté qu'en moyenne, on pratiquait plus rapidement des électrocardiogrammes et des défibrillations sur les hommes que sur les femmes.
Les chercheurs ont expliqué cette différence de traitement par le fait que les patients qui se présentaient aux urgences pour des douleurs thoraciques d'origine autre que cardiaques sont le plus souvent des femmes.
Également, "la prévalence du syndrome coronarien aigu est plus faible chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes", a noté la chercheuse principale de l'étude, Louise Pilote.
"Ces résultats suggèrent que le personnel affecté au triage (la répartition des malades, ndlr) est plus porté à écarter l'origine cardiaque du malaise chez les femmes qui présentent des symptômes d'anxiété", a souligné Dr Pilote.