En écho au mouvement des "Indignés" d’Espagne, de Grèce, de France et du monde entier qui manifestent pacifiquement pour une « Réelle Démocratie Maintenant », un collectif Polynésien lance un appel à la mobilisation le samedi 18 juin, place Tarahoi, à partir de 14h30.
A travers cette mobilisation, le collectif veut faire participer la Polynésie française à la marche mondiale des "Indignés", prévue ce week-end dans de nombreux pays.
Pour rappel, Le mouvement des "Indignés" est né spontanément le 15 mai en Espagne, lors d'une manifestation de citoyens autour de cibles disparates: le chômage, qui frappe plus de quatre millions d'Espagnols et presque la moitié des moins de 25 ans, les politiciens, taxés de cynisme et de corruption, les banques, les dérives du capitalisme. Très vite, relayé par les réseaux sociaux, il a tissé sa toile à travers l'Espagne, dans une fronde au ton libertaire, inédite dans ce pays où des campements ont fleuri sur les places publiques de dizaines de villes et villages.
Le mouvement s'est ensuite étendu en France et en Grèce, autour de revendications similaires sur la régénération démocratique du système politique et la défense d’une politique sociale.
Le manifeste du collectif polynésien
"Nous sommes des personnes comme TOI !
Nous sommes étudiant, salarié, patenté, chef d’entreprise, chômeur, retraité, artisan, artiste, commerçant, pêcheur, agriculteur, mère au foyer…
Comme toi, nous sommes des personnes normales et ordinaires : nous travaillons dur chaque jour pour permettre à nos familles de se nourrir, de se loger et de se vêtir.
Pour certains, c’est un combat de tous les jours pour simplement… survivre !
Pour d’autres, c’est la détresse… car leur pirogue a déjà coulé!
Depuis 2004, treize gouvernements se sont succédés mais aucun n’a été capable de mettre en place un plan de redressement pour notre Fenua. Trop occupés à se faire la guerre du pouvoir et de l’argent, nos politiques ont mené le Pays au désastre économique et social ! Nous sommes tous préoccupés et indignés par cette situation et par le manque de respect envers les citoyens en dehors des élections. C’est inacceptable et les raisons de notre indignation sont nombreuses :
• explosion du taux de chômage et du nombre des demandeurs d’emploi
• augmentation du nombre des sans-abris
• crise économique qui s’enlise et décime nos petites entreprises
• absence de perspectives d’avenir
• discours vides des partis politiques
• aucune alternative possible car l’argent prédomine
• attitude conciliatrice des syndicats
• impunité de la corruption des hommes politiques
• salaires scandaleux dans les Epic et les Sem (structures financées par l’argent public)
• appels aux sacrifices et à l’austérité, mais aucune réduction significative du train de vie des élus !
…
Quelles que soient nos convictions religieuses, syndicales ou politiques, nous sommes avant tout des CITOYENS. La démocratie appartient au peuple (demos = peuple ; cratie = gouvernement) et le gouvernement doit être au service du peuple. Cette classe politique ne nous écoute pas.
Nous ne vivons plus en démocratie! Nous sommes en pleine OLIGARCHIE : le pouvoir appartient à une petite minorité de personnes. Dans notre cas, ceux qui ont le pouvoir, ce sont les riches qui se « gavent » sur le dos des travailleurs et la classe politique qui est largement complice. Ce système ne profite qu’aux banquiers, aux grands patrons, aux spéculateurs en tout genre et bien sûr à nos élus ! La corruption généralisée empêche tout partage équitable des
richesses ce qui accentue les inégalités et plonge des milliers de personnes dans la précarité et la misère.
Nous voulons récupérer ce que l’on nous a confisqué : le pouvoir démocratique !
Nous voulons pouvoir exprimer librement nos exigences morales et sociales, être écoutés et respectés au-delà des urnes. Nous voulons décider ensemble des choix futurs de notre société polynésienne !!!
Nous voulons une société moderne basée sur le partage, l’égalité des chances, la solidarité, l’accès à l’information, à l’éducation et à la culture.
Nous voulons le droit au logement pour tous, du travail, un revenu minimum garanti, des allocations de chômage et un accès gratuit à la santé.
Nous voulons la liberté totale d’expression et un contrôle sur les décisions qui nous concernent.
Pour tout cela :
Nous sommes Indignés !
Nous pouvons agir pour changer notre avenir !
Nous devons être solidaires.
Unis dans la citoyenneté, nous pouvons imposer nos choix !
C’est notre droit de citoyen et nous le revendiquons.
Indignons-nous ! Indignez-vous ! Indigne-toi !
TAAHOA ! ‘A parau na !"
Le collectif invite par ailleurs la population a rejoindre sa page Facebook : Réelle Démocratie Maintenant Polynésie Française
A travers cette mobilisation, le collectif veut faire participer la Polynésie française à la marche mondiale des "Indignés", prévue ce week-end dans de nombreux pays.
Pour rappel, Le mouvement des "Indignés" est né spontanément le 15 mai en Espagne, lors d'une manifestation de citoyens autour de cibles disparates: le chômage, qui frappe plus de quatre millions d'Espagnols et presque la moitié des moins de 25 ans, les politiciens, taxés de cynisme et de corruption, les banques, les dérives du capitalisme. Très vite, relayé par les réseaux sociaux, il a tissé sa toile à travers l'Espagne, dans une fronde au ton libertaire, inédite dans ce pays où des campements ont fleuri sur les places publiques de dizaines de villes et villages.
Le mouvement s'est ensuite étendu en France et en Grèce, autour de revendications similaires sur la régénération démocratique du système politique et la défense d’une politique sociale.
Le manifeste du collectif polynésien
"Nous sommes des personnes comme TOI !
Nous sommes étudiant, salarié, patenté, chef d’entreprise, chômeur, retraité, artisan, artiste, commerçant, pêcheur, agriculteur, mère au foyer…
Comme toi, nous sommes des personnes normales et ordinaires : nous travaillons dur chaque jour pour permettre à nos familles de se nourrir, de se loger et de se vêtir.
Pour certains, c’est un combat de tous les jours pour simplement… survivre !
Pour d’autres, c’est la détresse… car leur pirogue a déjà coulé!
Depuis 2004, treize gouvernements se sont succédés mais aucun n’a été capable de mettre en place un plan de redressement pour notre Fenua. Trop occupés à se faire la guerre du pouvoir et de l’argent, nos politiques ont mené le Pays au désastre économique et social ! Nous sommes tous préoccupés et indignés par cette situation et par le manque de respect envers les citoyens en dehors des élections. C’est inacceptable et les raisons de notre indignation sont nombreuses :
• explosion du taux de chômage et du nombre des demandeurs d’emploi
• augmentation du nombre des sans-abris
• crise économique qui s’enlise et décime nos petites entreprises
• absence de perspectives d’avenir
• discours vides des partis politiques
• aucune alternative possible car l’argent prédomine
• attitude conciliatrice des syndicats
• impunité de la corruption des hommes politiques
• salaires scandaleux dans les Epic et les Sem (structures financées par l’argent public)
• appels aux sacrifices et à l’austérité, mais aucune réduction significative du train de vie des élus !
…
Quelles que soient nos convictions religieuses, syndicales ou politiques, nous sommes avant tout des CITOYENS. La démocratie appartient au peuple (demos = peuple ; cratie = gouvernement) et le gouvernement doit être au service du peuple. Cette classe politique ne nous écoute pas.
Nous ne vivons plus en démocratie! Nous sommes en pleine OLIGARCHIE : le pouvoir appartient à une petite minorité de personnes. Dans notre cas, ceux qui ont le pouvoir, ce sont les riches qui se « gavent » sur le dos des travailleurs et la classe politique qui est largement complice. Ce système ne profite qu’aux banquiers, aux grands patrons, aux spéculateurs en tout genre et bien sûr à nos élus ! La corruption généralisée empêche tout partage équitable des
richesses ce qui accentue les inégalités et plonge des milliers de personnes dans la précarité et la misère.
Nous voulons récupérer ce que l’on nous a confisqué : le pouvoir démocratique !
Nous voulons pouvoir exprimer librement nos exigences morales et sociales, être écoutés et respectés au-delà des urnes. Nous voulons décider ensemble des choix futurs de notre société polynésienne !!!
Nous voulons une société moderne basée sur le partage, l’égalité des chances, la solidarité, l’accès à l’information, à l’éducation et à la culture.
Nous voulons le droit au logement pour tous, du travail, un revenu minimum garanti, des allocations de chômage et un accès gratuit à la santé.
Nous voulons la liberté totale d’expression et un contrôle sur les décisions qui nous concernent.
Pour tout cela :
Nous sommes Indignés !
Nous pouvons agir pour changer notre avenir !
Nous devons être solidaires.
Unis dans la citoyenneté, nous pouvons imposer nos choix !
C’est notre droit de citoyen et nous le revendiquons.
Indignons-nous ! Indignez-vous ! Indigne-toi !
TAAHOA ! ‘A parau na !"
Le collectif invite par ailleurs la population a rejoindre sa page Facebook : Réelle Démocratie Maintenant Polynésie Française
