PAPEETE, le 15 décembre 2014. Les agents grévistes du Sefi ne sont qu'une poignée à être mobilisés depuis le 9 décembre dernier (à peine une dizaine) mais ils restent motivés. "Il en va de l'avenir de notre outil de travail" témoigne Floriana Lai déléguée du personnel du Sefi (Service de l'emploi, de la formation et de l'insertion). Alors que le mouvement de grève entame ce mardi sa 2e semaine de protestation, les avancées restent extrêmement limitées. Sur les cinq points inscrits sur le préavis de grève déposé par l'intersyndicale CSTP-FO/O Oe To Oe Rima, un seul a obtenu partiellement satisfaction dans les discussions ouvertes avec la direction, celui qui concerne la gestion du Sefi par son chef de service. "Nous avons enfin le projet de service qui était tant attendu par le personnel et il y aura des réunions pour le bilan d'activité jusqu'à mercredi. Enfin, l'installation d'un répertoire opérationnel des métiers a été retenu".
La grève du Sefi ne bouleverse pas outre mesure le fonctionnement du service. Selon les grévistes, seule l'antenne de Papara reste fermée. Les 10 autres bureaux, dont le siège où sont regroupés les grévistes, travaillent comme à l'accoutumée. Mais la faiblesse de la participation n'entame pas la volonté de l'intersyndicale. Les agents du Sefi ont eu à traiter l'an dernier l'afflux de personnes sans emploi attirées par l'opportunité de décrocher un CAE (contrat d'accès à l'emploi) : en 2014, un total de 3200 CAE a été créé. Pour 2015, le budget primitif du Pays a été voté avec la création de 500 nouveaux CAE, mais avec aussi la possibilité –à la demande du groupe Tahoeraa- d'en créer 3 000 nouveaux. Un engagement pris "sous réserve" : la question des finances disponibles pour ces emplois aidés par le Pays étant centrale. "On ne souhaite pas vivre à nouveau ce qui s'est passé cette année avec un flux de dossiers à traiter" indique encore Floriana Lai.
La grève du Sefi ne bouleverse pas outre mesure le fonctionnement du service. Selon les grévistes, seule l'antenne de Papara reste fermée. Les 10 autres bureaux, dont le siège où sont regroupés les grévistes, travaillent comme à l'accoutumée. Mais la faiblesse de la participation n'entame pas la volonté de l'intersyndicale. Les agents du Sefi ont eu à traiter l'an dernier l'afflux de personnes sans emploi attirées par l'opportunité de décrocher un CAE (contrat d'accès à l'emploi) : en 2014, un total de 3200 CAE a été créé. Pour 2015, le budget primitif du Pays a été voté avec la création de 500 nouveaux CAE, mais avec aussi la possibilité –à la demande du groupe Tahoeraa- d'en créer 3 000 nouveaux. Un engagement pris "sous réserve" : la question des finances disponibles pour ces emplois aidés par le Pays étant centrale. "On ne souhaite pas vivre à nouveau ce qui s'est passé cette année avec un flux de dossiers à traiter" indique encore Floriana Lai.