Les résultats seront dévoilés, ce mercredi soir.
PAPEETE, le 17 juillet 2018 - La remise des prix se tiendra mercredi soir, sur la scène de To'atā. Cette année, 19 groupes étaient inscrits en danse et 18 en chant. Des groupes qui nous ont offerts de belles prestations. Cependant, certains ont déçu plus d'un.
Cette année, ils étaient 19 à concourir en danse et 18 en chant. Tous avaient préparé depuis plusieurs mois leur passage devant les membres du jury, mais du public également. Si beaucoup ont épaté le public, certains n'ont pas réellement fait sensation.
Cette année, ils étaient 19 à concourir en danse et 18 en chant. Tous avaient préparé depuis plusieurs mois leur passage devant les membres du jury, mais du public également. Si beaucoup ont épaté le public, certains n'ont pas réellement fait sensation.
LES AUSTRALES BIEN PRÉSENT À CE CONCOURS
Heirurutu et Pupu Tuha'a Pae ont ouvert le bal, le 4 juillet dernier. Une soirée qui était très attendue, mais qui n'a pas eu l'effet espéré.
"Mōi'o Pārapu", le vent messager d'Avera n'a pas emporté le public, et le "umu'ai" de Pupu Tuha'a Pae faisait ressortir plus de mises en scène que de pas de danse.
En Hura Tau, on retrouve Olivier Lenoir avec sa troupe "Tahiti ia Ruru-Tū-Noa". Cette année, cette troupe a mis en avant le courage de Tāfa'i, un héros légendaire bien connu dans le Pacifique. Une superbe représentation avec des acteurs qui ont réussi à nous plonger dans leur histoire. Le grand costume en "more" était tout simplement magnifique. L'écorce interne du pūrau a été trempée dans de la boue, pour apporter cette couleur unique que l'on retrouve dans des champs de taro.
Côté chant, les Australes ont été représentés par Heirurutu, Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina, Tamari'i Rapa nō Tahiti et Tamanui Apato'a nō Papara. Avec des mélodies propres à cet archipel, ces groupes ont enchanté les spectateurs. Deux groupes ont apporté la voix des habitants de Rimatara. Un tārava bien spécial, avec des voix hors du commun. La prestation de Tamanui Apato'a nō Papara a été, par exemple, un pur régal pour nos tympans.
"Mōi'o Pārapu", le vent messager d'Avera n'a pas emporté le public, et le "umu'ai" de Pupu Tuha'a Pae faisait ressortir plus de mises en scène que de pas de danse.
En Hura Tau, on retrouve Olivier Lenoir avec sa troupe "Tahiti ia Ruru-Tū-Noa". Cette année, cette troupe a mis en avant le courage de Tāfa'i, un héros légendaire bien connu dans le Pacifique. Une superbe représentation avec des acteurs qui ont réussi à nous plonger dans leur histoire. Le grand costume en "more" était tout simplement magnifique. L'écorce interne du pūrau a été trempée dans de la boue, pour apporter cette couleur unique que l'on retrouve dans des champs de taro.
Côté chant, les Australes ont été représentés par Heirurutu, Tamari'i Tuha'a Pae nō Mahina, Tamari'i Rapa nō Tahiti et Tamanui Apato'a nō Papara. Avec des mélodies propres à cet archipel, ces groupes ont enchanté les spectateurs. Deux groupes ont apporté la voix des habitants de Rimatara. Un tārava bien spécial, avec des voix hors du commun. La prestation de Tamanui Apato'a nō Papara a été, par exemple, un pur régal pour nos tympans.
Tamanui Apato'a nō Papara et son tārava de Rimatara.
LES CHANTS RÉELS TRÉSORS DU PAYS
Tous les ans, les groupes de chant n'attirent pas grand monde. N'empêche que cette année, beaucoup de personnes ont choisi de faire un effort pour apprécier le travail fourni par nos différents "pupu hīmene". Même s'il y en a encore qui préfèrent prendre leurs encas durant la prestation des groupes de chant.
Peut-être qu'il faudrait que les pupu hīmene fassent aussi un effort pour donner envie aux gens de les écouter. Comment ? La mise en scène de leur thème pourrait être une des solutions.
D'ailleurs, quelques pupu hīmene ont accepté de jouer le jeu. Prenons par exemple, le cas de Tamari'i Papeari qui est venu sur scène avec un aquarium et une anguille, pour représenter Fa'arava'ianu'u, l'emblème de cette commune associée. C'est une des manières à retenir pour attirer l'attention, car à en juger tous les ans, les paroles projetées sur les écrans ne suffisent plus.
Malgré cela, plusieurs groupes nous ont ensorcelés. Comme "Reo Papara" de Mike Teissier, qui nous a présenté un beau rū'au, avec une voix aigüe qui a fait la différence. De son côté, Tamari'i Mahina a cartonné pour son tārava Raromata'i. Une prestation très captivante. N'oublions pas non plus la prestation de Natiara qui nous a offert de beaux chants et un tārava tahiti très intéressant. Une représentation très animée où la gestuelle était présente.
"Te Pape Ora nō Pāpōfa'i" n'a pas démérité non plus, bien au contraire. Le talent de māmā Iopa n'est plus à présenter. En tant que chef d'orchestre, māmā Iopa a, une nouvelle fois, présenté de beaux chants qui relatent l'histoire de Pāpōfa'i.
On n'oublie pas le travail des autres groupes qui mérite aussi d'être salué. D'ailleurs, cette année, le groupe de chant qui aura recueilli le plus de points, repartira avec le grand prix des pupu hīmene, "Te Tumu Ra'i Fenua".
Peut-être qu'il faudrait que les pupu hīmene fassent aussi un effort pour donner envie aux gens de les écouter. Comment ? La mise en scène de leur thème pourrait être une des solutions.
D'ailleurs, quelques pupu hīmene ont accepté de jouer le jeu. Prenons par exemple, le cas de Tamari'i Papeari qui est venu sur scène avec un aquarium et une anguille, pour représenter Fa'arava'ianu'u, l'emblème de cette commune associée. C'est une des manières à retenir pour attirer l'attention, car à en juger tous les ans, les paroles projetées sur les écrans ne suffisent plus.
Malgré cela, plusieurs groupes nous ont ensorcelés. Comme "Reo Papara" de Mike Teissier, qui nous a présenté un beau rū'au, avec une voix aigüe qui a fait la différence. De son côté, Tamari'i Mahina a cartonné pour son tārava Raromata'i. Une prestation très captivante. N'oublions pas non plus la prestation de Natiara qui nous a offert de beaux chants et un tārava tahiti très intéressant. Une représentation très animée où la gestuelle était présente.
"Te Pape Ora nō Pāpōfa'i" n'a pas démérité non plus, bien au contraire. Le talent de māmā Iopa n'est plus à présenter. En tant que chef d'orchestre, māmā Iopa a, une nouvelle fois, présenté de beaux chants qui relatent l'histoire de Pāpōfa'i.
On n'oublie pas le travail des autres groupes qui mérite aussi d'être salué. D'ailleurs, cette année, le groupe de chant qui aura recueilli le plus de points, repartira avec le grand prix des pupu hīmene, "Te Tumu Ra'i Fenua".
LES GROUPES EN HURA AVA TAU
Parata en Hura Ava Tau.
Neuf groupes étaient en lice, cette année. Parmi eux, on retrouve des nouvelles troupes, telles que Tama nō Aimeho Nui d'Adelina Hanere, Natihau de Pierrot Faraire ou encore Tahiti Hura de Terema Toere. Des groupes de danse au talent irréprochable.
Si chacun a bien représenté son thème sur la scène de To'atā, certains étaient en-dessous de la barre. Il y avait des tenues qui n'arrêtaient pas de tomber, des gestes qui n'étaient pas bien effectués ou encore des grimaces qui enlevaient tout le charme de la prestation. Il est bon de rappeler que le concours du Heiva i Tahiti n'est pas à prendre à la légère. Les photographes sont là et une photo prise au mauvais moment peut créer la polémique, comme ce fut le cas ces derniers temps sur les réseaux sociaux.
D'où l'importance de bien se préparer avant de se lancer. Cependant, notre coup de cœur se porte sur la troupe de Pupu 'Ori Tamari'i Vaira'o qui a présenté un spectacle grandiose, le 13 juillet dernier. Cette année, ce groupe de danse est parti sur un thème abstrait en mettant en scène le monde des divinités. Mais attention à Tahiti Hura et Fare Ihi nō Huahine, qui sont des adversaires de taille.
Si chacun a bien représenté son thème sur la scène de To'atā, certains étaient en-dessous de la barre. Il y avait des tenues qui n'arrêtaient pas de tomber, des gestes qui n'étaient pas bien effectués ou encore des grimaces qui enlevaient tout le charme de la prestation. Il est bon de rappeler que le concours du Heiva i Tahiti n'est pas à prendre à la légère. Les photographes sont là et une photo prise au mauvais moment peut créer la polémique, comme ce fut le cas ces derniers temps sur les réseaux sociaux.
D'où l'importance de bien se préparer avant de se lancer. Cependant, notre coup de cœur se porte sur la troupe de Pupu 'Ori Tamari'i Vaira'o qui a présenté un spectacle grandiose, le 13 juillet dernier. Cette année, ce groupe de danse est parti sur un thème abstrait en mettant en scène le monde des divinités. Mais attention à Tahiti Hura et Fare Ihi nō Huahine, qui sont des adversaires de taille.
QUI SERA LE GRAND GAGNANT EN HURA TAU ?
'Ori i Tahiti fait partie des favoris de ce Heiva i Tahiti 2018.
Dix groupes professionnels sont en compétition cette année. Parmi eux, on retrouve les deux plus anciens groupes au fenua : Temaeva et Heikura Nui. Deux groupes qui nous ont laissés sur notre faim.
Ce n'est pas évident pour les deux chefs de groupe de se démarquer face à la nouvelle mentalité. Coco Hotahota et Iriti Hoto n'ont pas cessé de dénoncer l'évolution du 'ori tahiti, qu'ils jugent comme étant non conforme avec nos traditions. À côté de cela, ils nous proposent un spectacle où leur marque de fabrique n'a pas été perçue.
Et lorsque l'on concoure en Hura Tau, il faut avoir un mental d'acier et de l'imagination. Et les chefs de groupe de cette "nouvelle génération" l'ont compris. Et l'expérience peut être un atout indéniable.
Parmi les groupes qui se sont démarqués, cette année, on retrouve "Ori i Tahiti" de Teraurii Piritua, "Hei Tahiti" de Tiare Trompette, Nonahere de Matani Kainuku ou encore Nuna'a e Hau de Hirohiti Tematahotoa.
La mise en scène de leurs thèmes, les chorégraphies, les costumes ou encore les orchestres, tout a bien été réfléchi. Si nos intuitions sont bonnes, le gagnant de ce Heiva i Tahiti se trouve parmi ces groupes de danse, avec un point supplémentaire pour Nuna'a e Hau et 'Ori i Tahiti.
En revanche, côté orchestre, celui de Nuna'a e Hau pourrait être bien placé.
Ce n'est pas évident pour les deux chefs de groupe de se démarquer face à la nouvelle mentalité. Coco Hotahota et Iriti Hoto n'ont pas cessé de dénoncer l'évolution du 'ori tahiti, qu'ils jugent comme étant non conforme avec nos traditions. À côté de cela, ils nous proposent un spectacle où leur marque de fabrique n'a pas été perçue.
Et lorsque l'on concoure en Hura Tau, il faut avoir un mental d'acier et de l'imagination. Et les chefs de groupe de cette "nouvelle génération" l'ont compris. Et l'expérience peut être un atout indéniable.
Parmi les groupes qui se sont démarqués, cette année, on retrouve "Ori i Tahiti" de Teraurii Piritua, "Hei Tahiti" de Tiare Trompette, Nonahere de Matani Kainuku ou encore Nuna'a e Hau de Hirohiti Tematahotoa.
La mise en scène de leurs thèmes, les chorégraphies, les costumes ou encore les orchestres, tout a bien été réfléchi. Si nos intuitions sont bonnes, le gagnant de ce Heiva i Tahiti se trouve parmi ces groupes de danse, avec un point supplémentaire pour Nuna'a e Hau et 'Ori i Tahiti.
En revanche, côté orchestre, celui de Nuna'a e Hau pourrait être bien placé.
CONCOURS DES MEILLEURS DANSEURS
Chez les candidates au titre de meilleure danseuse, elles sont plusieurs, cette année, à avoir impressionné le public. Par contre, chez les danseurs, le choix est plus restreint. Certains ont complètement raté leur prestation, tandis que d'autres n'ont pas réussi à cacher leur stress. Selon nous, trois candidats pourraient sortir du lot. Mystère…
Qui seront les grands gagnants de ce Heiva i Tahiti 2018 ? Le jury dévoilera son verdict, ce mercredi à partir de 19h30. Un moment que vous pourrez suivre en direct sur notre page facebook.
Qui seront les grands gagnants de ce Heiva i Tahiti 2018 ? Le jury dévoilera son verdict, ce mercredi à partir de 19h30. Un moment que vous pourrez suivre en direct sur notre page facebook.